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R. V. von Ihering

Publié le 10/09/2013

Extrait du document

Introduction :

Le texte ou plutôt les textes que je vais vous présenter sont deux lettres tirées du manuel d’histoire Nations

et nationalismes en Europe (1848-1914).

Les deux sont écrites par un professeur de droit romain allemand prénommé R. V. von Ihering, et il est très

important de noter les deux dates d’écriture : il écrit la 1° le 1°mai 1966 et la 2° le 19 août 1966. Certes,

l’écart n’est que de quelques mois, mais ces mois ont été décifsifs et ont bouleversé l’Allemagne.

Ainsi, la date clef qu’il faut retenir est le 3 juillet 1966, jour de la victoire prussienne sur l’Autriche en

Bohême, à Sadowa et on verra qu’à partir de là, l’auteur prend le contre-pied des positions qu’il nous avait

fait partagé ds un premier tps. Pourquoi ce retournement soudain ?

1) Bismark, un chancelier difficile à accepter…

• Défaite des libéraux et arrivée de Bismark en Prusse

Dès 1848-1849, la question de l’unité allemeande est posée et une tentative d’une Union restrainte avec la

Prusse tourne à l’échec en 1850.

« objectifs.

Il calcule et manigance dès que possible pour atteindre le but qu’il poursuit : l’unification allemande sous la coupe de la Prusse. Il comprend vite que celle ci ne peut se faire qu’après l’élimination de l’Autriche, et dc à travers une guerre annoncée très difficile contre celle-ci, qui est à l’époque une grande puissance soutenues par plusieurs puissances européennes. Ainsi, il va avoir recours à des stratégies afin de neutraliser les voisins européens, qui vont apparaître aux yeux des Allemands, et de l’auteur en particulier, comme inacceptable. On trouve un champ lexical de la colère extrêent marqué ds la 1° lettre contre Bismark et la politique prussienne (cf : « mes sentiments intimes sont révoltés », « une guerre manigancée de façon aussi éhontée », « une légèreté scandaleus », une « violation des principes les plus élémentaires du droit et de la morale », une « opération répugnante », de « grossiers mensonges », etc.). Et pourtant, chose paradoxale qui mtre d’autant plus le désaccord de l’auteur, il ne se prononce pas contre l’influence prussienne en Allemagne du Nord, ni en faveur de l’Autriche (« Dieu sait que je ne suis pas un ami de l’Autriche, bien au contraire ») En effet, Bismark tente par ts les moyens de faire passer l’Autriche pr la puiscance bellisciste de l’histoire, allant jusqu’à l’acuser d’entretenir une situation révolutionnaire dans le Holstein (cf, sur un ton ironique, « alors, c’est l ‘Autriche qui mobilise contre la Prusse ? ») et dans son entreprise de neutralisation des puissances européennes, il emploie des moyens peu orthodoxes : - il apporte son soutien à Alexandre II ds sa répression de l’insurrection polonaise de 1963 et lui propose mm de l’aide pr l’écraser. - il se déclare favorable à la proposi° de Napoléon III de réunie un congrès européen pr réviser les traités de 1815, et en sept 1865 conclut un pacte avc lui échangeant sa neutralité contre des promesses de territoiresautrichien (Vénétie) - il dupe l’Autriche lors de la question des duchés (Vienne finit par annexer le Holstein, éloigné de ses frontières et situé entre deux provinces devenues prussiennes et privé d’un débouché maritime …… • Mais une résignation inéluctable Malgré cette révolte, le professeur de droit est tiraillé dans ses positions.

En effet, si les méthodes utilisées. »

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