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ROME AU XVIe siècle

Publié le 15/11/2022

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« ROME AU XVI ** Image statut romulus et remus La Louve du Capitole, artiste inconnu, date controversé, musée du Capitole, Rome Depuis l'Antiquité, Rome est vue comme une cité « dites » légendaire , entourée de nombreux mythes grecs et romains, qui parfois peuvent être confondu avec la véritable histoire. Dans la mythologie romaine, je pense que vous savez tous comment a été fondée Rome : elle a été fondée par les descendants d'Enée, héros de l'Eneide de Virgile, Romulus et Rémus, qui, encore bébés, sont jetés dans le Tibre sur ordre de leur oncle qui craignait pour son trône, et les enfants sont recueillis par une louve qui les allaite.

Ils sont finalement trouvés par uun berger, et plus tard, les deux frères, se vengent de leur oncle et fondent une ville sur le Mont Palatin, qui deviendra Rome. D'un point de vue scientifique, on admet que Rome n'est pas née de rien, elle est née de l'association des tribus de la région vers le VIIIe siècle av.

J.-C, confirmée par l'archéologie.

Plus tard, vers le VIe siècle avant J.-C., ces villages se regroupent et une muraille est construite. Surnommée la ville éternelle par des romains anciens qui croyaient en sa grandeur et sa perpetuité, Rome est un lieu fascinant, qui suscite l’admiration de tous. J'en viens à ma problématique : « Quelle est la place de Rome dans l'Europe au XVI ? » Dans un premier temps, nous verrons l'urbanisation et les amenagements de papes à la fois ambitieux et urbanistes, dont j'ai prit 2 exemples, qui conduisent donc à la prospérité de la ville, dans une deuxième partie nous verrons les innovations politiques et financières avec le népotisme comme nouvelle innovation politique et les offices et emprunts comme innovation financières, puis pour en troisième partie les guerres en Italie, plus précisement le Sac de Rome et ses conséquences. I) URBANISATION, AMENAGEMENTS ET PROSPERITE DE ROME : DES PAPES URBANISTES Tout d'abord, jusque la moitié du 16e siècle, Rome est la capitale de l'Europe.

C'est la capitale de la catholicité, la ville où réside le pape, le chef élu de l'Eglise catholique romaine. a) JULES II, OU LE PAPE DE FER Entre 754 et 1870, l'Italie est formé par plusieurs Etats (montrer duché de milan, royaume de naples gouverné par charles quint), et les Etats Pontificaux, ou les Etats de l'Eglise qui sont sous l'autorité du pape. ** Carte de l'Italie avec les Etats pontificaux, Ici on a le royaume de Naples, etc***, et la donc les etats de l'eglise, dont rome est la capitale. Dans la société médiévale, le Paradis était imaginé comme une cité sainte, un lieu utopique, et cette idée d'urbanisme utopique était très ancrée dans la mentalité des Italiens. Selon l'historien Yves Marie Bercé, il existerait 2 sortes de papes : les papes spirituels, plus soucieux aux problèmes essentiels de l'Eglise plutôt qu'à la beauté de Rome, et les papes temporels (?).

Ces derniers sont plutôt préocuppés à gouverner, à l'administration, et à l'embellisement de la ville.

On les appelle aussi les papes urbanistes, et ils vont changer le paysage urbain romain dès le 15e siècle. Jules II, pape urbaniste règnant de 1503 à 1513 lancent de grands travaux de rénovation de cette « petite cité » du Latium, afin d'en faire un véritable paradis sur Terre, pour attirer évidemment un plus grand nombre de visiteurs, et donc, accroître l'économie et le commerce de la ville. Pape très ambitieux et guerrier, Jules II, surnommée aussi Jules César II, veut faire de l'Etat ponctifial une grande puissance.

Il n'hésite pas à employer des moyens à la fois spirituels, et militaires pour atteindre cet objectif : En 1504, un an après son éléction: il met fin aux aventures de César Borgia, fils naturel de l'ancien pape Alexandre 6 et duc de Romanie, en Italie, et lui ordonne de remettre chacune de ses places foritifés de la Romanie sous l'autorité pontificale.

César Borgia avait élargit le pouvoir politique de la papauté, et a tenté d'établir sa propre principauté dans le centre de l'Italie.

En 1506, il conduit avec succès une expédition contre Giovanni II Bentivoglio, et lui enlève les deux villes italiennes Pérouse et Bologne.

En 1509, il se joint à la ligue de Cambrai contre Venise, qui est très frequemment opposée à la politique pontificale, et dans laquelle il en sort vainqueur. Il se retourne contre le roi de France, Louis 12 en 1511, pour libérer l'Italie des puissances étrangères, dont la France. Parralèlement, Jules II a pour objectif de restaurer la grande puissance de Rome.

Il acontribué à la l'urbanisme et à l'oeuvre artistique de la Rome de la Renaissance, en lui apportant des génies, tels que Bramante, Raphaël ou encore Michel-Ange.

A son mécènat est dû un nouveau tracier routier, conçu dans la ville sous la direction de Bramante, architecte italien, destiné a restaurer l'antique « parcours triomphal » des empereurs.

Afin que toutes les routes convergent vers la basilique Saint Pierre, Jules II ordonna d'ouvrir la Via Giulia, rue qui longe le Tibre et zménagé la Lungara, rue de la Rive droite du fleuve.

Mais, sous son mécénat, on a également la reconstruction de la basilique Saint Pierre et l'agrandissement du Vatican par Bramante, les fresques de Raphael au Vatican, et la décoration de la Chapelle Sixtine par Michel- Ange. Cependant, Jules II restera sourd aux demandes de Luther et Machiavel, demandant à l'Eglise de revenir aux sources, c'est a dire, cesser de s'enrichir et prêcher la pauvreté. Jules II décède le 21 février 1513 b) SXTE QUINT, PAPE URBANISTE Considéré comme le dernier pape de la Renaissance, Sixte Quint (ou Sixte 5), de son nom, de naissance Felice Perreti est élu pape le 24 avril 1585.

Il inaugure toute une série de travaux, il est désireux de restaurer les symboles de l'Antiquité, période que l'on redécouvre justement à la Renaissance.

Il fait par exemple déplacer l'obélisque du Vatican (qui est un obélisque égyptien, transporté a Rome par Caligula, le troisieme empereur romain), à la place qu'on lui connaît ajd, sur la place Saint Pierre.

** il fait ca car ils veut mettre ces symboles en evidence devant les edifices romains de l'antiquité. Suite au Concile de Trente de 1545 et la Réforme, Sixte Quint décide de faire de Rome la capitale de la Contre Réforme, où sera réaffirmé tout ce que conteste Luther (la liturgie, le culte des saints etc).

C'est en cela que Sixte Quint est considéré comme le dernier grand pape de la renaissance : il ouvrira un chantier grandiose et « sacré », qui lui vaudra le surnom de « pape urbaniste ».

Il ouvre des avenues qui relient les grandes basiliques à celle de Saint Pierre, il marque les carrefours avec des obséliques surmontés d'une croix, il achève la restauration de l'aqueduc romain, il crée des fontaines, des Eglises, des places et agrandit la bibliothèque Sixtine. Durant le 16e siècle, selon Jean Delumeau, historien français, « c'est proprement une nouvelle ville qui s'est élévée ».

Y sont construit 54 Eglise dont Saint Pierre, une soixantaine de palais dont le Vatican, 20 villas aristocratiques, 30 rues neuves,des logements pour 50 000 nouveaux habitants, mais aussi 3 aqueducs et au moins 35 fontaines qui donne à la ville un aspect de cité merveilleuse= l'eau y coule à flot, même l'été=cela attire bcp de monde et maintient la prospérité de la ville. L'apparence de la ville évolua constamment, avec entre temps le sac de Rome, avec les papes bâtisseurs de l'époque moderne qui souhaitaient offrir aux milliers de fidèles des spectacles urbanistiques insolites, uniques en Europe.

Le principe des galeries d'art se répandit, les cardinaux, les experts, donnèrent l'exemple.

Le métier d'antiquaire se forma à ce moment-là. II) INOVATIONS POLITIQUES ET FINANCIERES a) Le népotisme Les succès de la nouvelle Rome de la Renaissance n'est pas seulement grâce aux arts, aux artistes et à ses légendes antiques, mais aussi grâce à cette innovation à la fois politique et culturelle.

Sans le népotisme, la ville aurait été beaucoup moins riche et moins séduisante. Qu'est ce que le népotisme ? En fait, c'est un peu le synonyme du favoritisme.

Chez les familles des évêques et des papes, on favorise l'ascension des membres de leur famille dans la hiérarchie qu'ils dirigent, au détriment des processus de séléction ordinaire, ou du mérite.C'est accorder des avantages à des membres de sa famille, des amis proches, voire des membre d'un groupe d'origine ethnique ou religieux commun, avec les mêmes valeurs. Nepotisme vient du latin « nepos » qui signfie « neveu ». Par exemple, parmi les papes qui ont pratiqué le népotisme, on va avoir Alexandre 6, que j'ai parlé dans le grand I, qui nomma cardinal son fils naturel César Borgia à l'âge de 18 ans.

Il y a aussi Clément 7, dont je parlerais après avec le sac de Rome, Paul III, qui crée le duché de Parme et de Plaisance pour son fils Pierre Louis Farnèse, et il nomme son petits fils cardinal, Alexandre Farnèse. Les papes de la Renaissance, compte tenu de l’affaiblissement du Saint-Siège durant le Grand Schisme ( la crise pontificale qui touche le christianisme latin) et de la puissance encore redoutable des barons dans la région proche de Rome, jugèrent nécessaire pour le gouvernement de l’Eglise et de l’Etat de s’entourer de collaborateurs fidèles et dévoués.

Ils pensèrent les trouver dans leurs propres familles : d’où l’idée de créer cardinaux des neveux (ou des fils et des petits-fils) et des cousins et de répartir les postes clés de l’administration tant civile que religieuse à l’intérieur de leur parenté. Le népotisme permet de reproduire les mêmes orientations esthétiques, cela assure une harmonisation de la ville, car les papes poursuivent les mêmes idées, urbanistiques et esthétiques que leurs prédècesseurs.

C'est une sorte de loyauté En tout cas, le népotisme ne fut , comme l'explique Jean Delumeau, .

« pas seulement un véhicule de faveur, de prestige et d’enrichissement patrimonial, mais un modèle vigoureux de gestion du pouvoir capable de.... »

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