Singapour de 1980 à 1989 : Histoire
Publié le 02/12/2018
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La persistance de la croissance, au début de la décennie, ne fait que masquer les réelles menaces qui pèsent sur l’économie du plus méridional des quatre «dragons asiatiques». L'essor spectaculaire de la finance et de la construction compense d’abord le recul des investissements étrangers après la seconde crise de l’énergie. La reprise américaine et l’accroissement des dépenses en capital de l’État ne peuvent corriger à la fois la hausse des coûts salariaux et la pénurie de main-d’œuvre, le déclin des industries pétrolières et la chute de la demande intérieure. En 1986. le chômage et la récession se poursuivent. Ces difficultés économiques coïncident avec la montée de l’opposition au Premier ministre «musclé» Lee Kuan Yew, jusque dans les rangs du PAP (parti d'action populaire) qui règne sur l’île-État depuis 1965. Aux élections générales de 1984, le parti au pouvoir remporte 77 des 79 sièges et le mandat de Lee Kuan Yew est prolongé pour cinq ans. Mais le décompte des suffrages traduit une réalité plus nuancée : le PAP n’obtient que 62,9 % des voix, contre 75 % en 1980. Selon les critères locaux, c’est un échec. Le pouvoir réagit en renforçant l’autoritarisme :
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