Sohyo (Japon)
Publié le 14/01/2012
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Le Conseil général des Syndicats du Japon (Nihon Rodo Kumiai Sohyogikai, connu sous le sigle Sohyo), est, avec ses 4 460 000 adhérents, la plus grande et la plus puissante organisation syndicale japonaise. Depuis sa fondation en 1950, elle constitue l'un des soutiens les plus actifs du Parti socialiste japonais. Des offensives qu'elle planifie et coordonne chaque année dépendent les salaires et les droits de la plupart des 50 millions de travailleurs japonais. Depuis 1964, sa position dominante est pourtant compromise par la montée de la Confédération Japonaise du Travail...

«
4 La loi sur les relations du travail de 1949 (adoptée sous
l'occupation alliée d'après-guerre) distingue trois catégo
ries d'entreprises et différencie, par extension, les droits
de leurs syndicats r_espectifs.
Dans le secteur privé, les syndicats peuvent s'organiser, négocier des conventions collectives et faire grève.
Dans les entreprises et corpora
tions publiques (l'État est le plus gros employeur du
Japon), les syndicats peuvent aussi négocier des èonven
tions collectives mais n'ont pas le droit de grève.
Quant
aux fonctionnaires, leurs syndicats n'ont pratiquement
aucun droit.
5
La Sohyo est principalement implantée dans le secteur public et chez les fonctionnaires dont elle rassemble 85 % des synd icats et fédérations nationales (20% des organisa
tions dans le secteur privé lui sont affiliées).
Au prin
temps 1975, 1976 et 1977, elle lance plusieurs semaines de
grèves Illégales paralysant ainsi plus de 20 millions de per
sonnes qui utilisent par exemple les transports publics.
Elle revendique avant tout le droit de grève pour les fonc tionnaires .
Des affrontements parfois violents avec la police et des arrestations « pour grèves illégales et politiques " suivent généralement ces manifestations, sur l'ordre du
gouvernement libéral-démocrate.
6 Depuis le début des années 1970, les syndicats des sec
teurs privés obtiennent régulièrement chaque année une hausse de salaire de 15 à 20 Dfo accompagnée depuis peu,
dans un nombre restreint d'entreprises, de la semaine de 35 heures.
Malgré cela, les revenus réels dans l'industrie
restent bas en général (par rapport à ceux des autres pays industrialisés) et le bonus de fin d'année (part imi)ortante du revenu moyen japonais) baisse nettement depuis 1974.
La Sohyo est présidée par Toshlkatsy Horn..
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