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Synthèse d'Histoire 1870-1990 - La France de 1870 à nos jours

Publié le 07/11/2025

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« La France de 1870 à nos jours : Chapitre 6 : I: Le régime impérial est défait à Sedan le 1er septembre 1870.

Napoléon III est fait prisonnier.

Parallèlement, la IIIe République est proclamée à Paris.

Un gouvernement de Défense national s’organise pour lutter contre les forces prussiennes.

Mais il est contraint de capituler le 28 Janvier 1871, après un long siège de la capital.

Le 8 Février suivant, la majorité relative de Adolphe Thiers remporte les élections face aux royalistes et bonapartistes.

La paix est négociée avec l’occupant, en échange de 5 milliards de franc d’indemnité et de la sécession de l’Alsace-Lorraine.

Cette capitulation déplaît à une partie de la classe parisienne, de plus les canons du peuple parisiens, symboles de leur résistance durant le siège sont récupérés, sous ordre du gouvernement même. L’insurrection éclate alors, et la Commune de Paris est instaurée.

Face à cela, le 21 Mai, les troupes du gouvernement organisent une violente répression pendant cette semaine sanglante.

Le maréchal Mac Mahon, est élu président de la République en 1873, il est royaliste et projette la Restauration. Les monarchistes reculent dans les résultats des élections, comme en 1876 avec les élections sénatoriales.

Face à ce manque de représentativité du camp monarchiste, MacMahon, décide quand même de nommer le Duc de Broglie président du conseil, le chef de file de la droite.

La chambre de député vote une motion de censure, s’opposant à cette décision.

Cette même assemblée dissoute en 1877, les républicains gagnent l’élection: un échec pour Mac-Mahon et son camp.

L’année 1879, marque l’avènement d’une majorité républicaine dans l’hémicycle du Sénat.

Le président démissionne alors en signe de contestation le 30 Janvier.

Le Parlement élit le républicain Jules Grévy.

La France se républicanise en profondeur : La Fête nationale un 14 Juillet, fait écho aux acquis révolutionnaires, tandis que l’hymne national l’est aussi clairement. La société se restructure et se stabilise de plus en plus.

Le service militaire est rendu obligatoire en juillet 1872, et l’éducation sportive est rendue obligatoire dans les écoles, pour préparer les armées.

Avec les lois Ferry de 1881 et 1882, l’école est rendue gratuite, puis obligatoire et laïque.

La France entame aussi de grands travaux pour favoriser le transport de marchandise, avec la rénovation de canaux, et le développement de ports. Quant aux chemins de fer, plus de 10 000 km sont construit en dix ans.

Le pouvoir donne aussi des libertés publiques, un renforcement de la liberté de la presse en 1881, la liberté syndicale en 1884. II : 1886-1905 : le temps des passions Malgré les avancées républicaines, la monarchie persiste, et une crise économique s’installe aussi.

Léon Gambetta meurt subitement en 1882 et Jules Ferry en 1885, alors qu’ils étaient des personnalités républicaines reconnues.

C’est ainsi que naît le boulangisme, autour de la personnalité du général Boulanger, nommé ministre de la guerre en 1886.

Son patriotisme lui vaut l’acceptation d’une partie de la classe politique républicaine à droite et à gauche.

Il souhaite aussi revoir la constitution de 1875.

Il réunit ses partisan autour d’un slogan : « Dissolution, Révision, Constituante ».

Il possède de nombreux soutiens comme lorsqu’il quitte le ministère, qui le pousserons dès sa retraite à se présenter à une élection partielle où il est largement élu.

Sa victoire fait craindre un coup d’état.

Mais il ne s’exécute pas, et s’exile à Bruxelles.

Le boulangisme échoue aux élections suivantes. En 1892, des scandales politico-financiers sont révélés.

La compagnie du canal de Panama, donne de l’agent à des parlementaires français, dans l’intérêt de la compagnie. La méfiance atteint le peuple français.

Les mouvement ouvriers reprennent, et des attentats à la bombe ont lieu comme sur la Chambre des député en 1893 ou l’assassinat du Président de la République Sadi Carnot, le 24 Juin 1894 par des militants anarchistes. L’Église se rapproche de la République française : c’est le Ralliement de 1892, qui encourage le ralliement des catholiques à la République. Ce qui secoue et polarise le débat, c’est l’affaire Dreyfus qui débute en 1894.

Le capitaine Alfred Dreyfus est condamné par le conseil de guerre pour espionnage, il est juif, et sa culpabilité controversée, alimente l’antisémitisme.

Émile Zola, rédige une lettre ouverte au président de la république Clemenceau dans L’aurore intitulée « J’accuse...

» en Janvier 1898 qui accuse les autorités politiques et militaires de cacher la vérité.

Au fur et à mesure de l’enquête, le débat publique change progressivement, car l’affaire apparaît controversée. Le gouvernement du nouveau président républicain modéré Émile Loubet essaye à tout prix de mettre les nationalistes, l’Église catholique et l’armée.

L’Église française s’était montrée très anti-dreyfusarde, le gouvernement de Loubet réduit l’influence de l’Église dans l’enseignement scolaire notamment.

Les élections de 1902, sont favorables à la gauche.

Émile Combes devenu chef du nouveau gouvernement continue la politique du gouvernement Waldeck-Rousseau, en fermant plus de 3000 écoles catholiques, et plusieurs congrégations religieuses expulsées.

Il y a même une rupture diplomatique entre le Vatican et La France en 1904.

Et la séparation de l’Église et de l’État en décembre 1905, marque la fin d’une alliance, la réquisitions des biens cléricaux dès 1906 engendrent une flambée de violence. III.

1906-1914 : La république nationale En 1906, Fallières succède à Loubet, de manière paisible, qui témoigne du climat de prospérité qui commence à s’installer.George Clemenceau est président du Conseil.

Jean Jaurès, le député socialiste, porte la cause sociale au parlement.

Les mouvements, justement sociaux, se multiplient : les cheminots, le midi viticole en 1907, les vignerons de Champagne en 1911… En 1906 un ministère du Travail est créé en 1906, un jour de repos est donné : preuves de l’avancée sociale.

Plus tard, en 1910, c’est la retraite ouvrière qui est mise en place. La crise de Tanger en 1905 exacerbe les tensions entre les peuples allemands et français. Raymond Poincaré qui est élu en 1913, Président de la République, grâce à l’alliance des droites, incarne la fermeté diplomatique entre les deux pays. A la veille de la Grande guerre, le pays compte moins de 40 millions d’habitants, son taux de natalité diminue.

La société reste fermée à l'avènement des femmes dans les affaires politiques : le suffrage universel est masculin.

Toutefois, certaines femme sont reconnues, comme Marie Curie, qui obtient en 1911, grâce à ses travaux de recherches à Paris.

Cette époque de pré-guerre est considérée comme la Belle-époque, celle de la modernisation.

L'électricité, la bicyclette, la lecture, et le cinéma.

Même si les inégalités entre citoyens sont financièrement prononcées, l’ascenseur social se met progressivement en route. Chapitre 7 : Crise marocaine et guerre balkaniques I.

les phases du conflit : Des alliances militaires se construisent : la Triple Alliance en 1882 réunissant l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie.

Et la Triple Entente en 1907, avec la France, le Royaume-Uni et la Russie.

Des alliances officieuses se greffent autour des deux blocs, dont la Serbie avec la la Triple Entente.

Le 28 Juin 1914, l’archiduc François Ferdinand héritier de l’empire d’Autriche-Hongrie est assassiné par un étudiant serbe.

Une crise diplomatique éclate entre les deux nations.

Et l’Autriche-Hongrie attaque un mois plus tard la Serbie.

Entraînant la Russie dans la guerre et en conséquence les deux alliances militaires.

En effet, le 3 Août c’est l’Allemagne qui déclare la guerre à la France.

Les armées allemandes attaquent la France à travers la Belgique, mais contenues par la contre-attaque de la Marne du 6 au 9 Septembre, épargnant la capitale française.

Les allemands reculent jusqu’à l’Aisne.

La guerre de mouvement laisse place au bout de deux mois à une stabilisation pour une guerre de position.

Le front s’étend de la mer du Nord jusqu’à la frontière Suisse.

Du côté du front Russe la guerre reste une guerre de mouvement.

L’allié de l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie est rapidement mise en difficulté par la Russie et la Serbie.

Le 1er Novembre 1914, la Turquie rejoint la Triple Alliance. La guerre de position se concrétise par des tranchées, creusée.

Elles permettent de se protéger des tirs ennemis.

Et l’assaut devient difficile et très coûteux en hommes.

La bataille de Verdun, en 1916, est un exemple de bataille des tranchées qui ne s’est pas traduite par des gains territoriaux mais au prix de 700 000 morts et blessés.

La Bulgarie en 1915 rejoint les forces de l’Entente, et l’Italie en 1915 et la Roumanie en 1916 rejoignent les Alliés.

Des nouveaux fronts s’ouvrent dans les Balkans et entre les colonies occidentales.

Et la Serbie est battue par la capacité militaire de l’AutricheHongrie mêlée à celle de la Bulgarie.

Les Anglais repoussent les Turcs, moins forts. En 1917, la France est touchée par une série de grève qui s’étend jusqu’aux usines d’armement.

Le moral des troupes est en baisse surtout après l’offensive du chemin des Dames qui a tourné à la catastrophe.

Des mutineries éclatent dans l’armée française mais aussi dans l’armée russe.

La donne est également revue avec les révélations du télégramme Zimmermann, qui est adressé à l’État Mexicain, qui demande une alliance en échange de territoires américains.

Ce télégramme intercepté contribue à faire.... »

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