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TCHÉCOSLOVAQUIE de 1930 à 1939 : Histoire

Publié le 21/12/2018

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histoire

En affectant non seulement les régions agraires de Slovaquie, des Carpates et de Bohême du Sud, mais également les régions hautement industrialisées voisines de la frontière du Reich à majorité sudète. la crise économique vient aggraver les difficultés de cet État composite héritées de la domination austro-hongroise, et engendre une radicalisation de la vie politique. Face aux mouvements d’extrême droite tchèques comme la Commune fasciste nationale ou la Ligue nationale, responsables de l’agitation antisudète en 1930, le parti communiste connaît un succès croissant. Mais c’est parmi la communauté sudète que les revendications sont les plus virulentes. Anciens colons allemands, parmi lesquels on compte de nombreux grands propriétaires et chefs d'entreprises, les Sudètes, au nombre de 3 200 000 (qui avaient en vain demandé leur rattachement à

histoire

« 31.08.1933 16.05.1935 19.05.1935 10.11.1935 14.12.1935 16.10.1937 05.09.1938 15.09.1938 18.09.1938 22.09.1938 29-30.09.1938 01.10.1938 05.10.1938 08-11.10.1938 14.03.1939 16.03.1939 POLITIQUE Assassinat à Marienbad du plùlosophe Theodor Lessing par un membre du NSDAP.

Signature d'un pacte d'assistance mutuelle avec l ' U nio n so viétiq ue.

Élections législatives.

Le parti allemand des Sudètes (SdP) de Konrad Henlein obtient deux tiers des s u ff ra ge s sud ète s.

Le Slovaque Milan Hodja accède à la direction de la prés ide nce du Conseil.

Démission du président de la République Tomas Ga rrig ue Masaryk.

Edvard Bénès lui succède le 18.

Heurts entre les Sudètes et les forces de l'ordre tchécoslovaques à Teblitz, en Moravie.

Ouverture à Nuremberg du Congrès du NSDAP.

Konrad Henlein est l'invité d'honneur de Hitler.

Entrevue Chamberlain· Hitler à Berchtesgaden.

Arthur Neville Chamberlain accepte le principe de rauachcmcnt des Sudètes à l'Allemagne.

Le ministre fran ça is des Affaires étrangères se range à la politique d'apaisement de la Grande-Bretagne.

Entrevue Hitler· Chamberlain à Godesberg.

Hitler rejeue la propositi on de Chamberlain quant à la signature d'un traité de non-agression avec la Tché coslo vaq u ie .

Réunis à Munich.

Chamberlain.

Hitler, Mussolini.

Daladier signent un accord imposant à la Tchécoslovaquie la cession du territ o ire des Sudètes au Reich.

Conformément aux décisions arrêtées à la conférence de Munich.

les troupes allemandes pénètrent dans les Sudètes.

Démission du président Bénès.

Le 22, il quittera la Tchécoslovaquie pour la Grande-Bretagne.

La Ruthénie obtient son autonomie sous la présidence de Mgr Volosin.

À la suite d'une entrevue avec Hitler, Mgr Tiso proclame l'indépendance de la Slovaquie.

Au lendemain de l'entrée des troupes allemandes et hongroises en Tchécoslovaquie, Hitler annonce la création du prOtectOrat de Bohême-Moravie, achevant ainsi de démanteler le territoire tchécoslovaque.

Chamberlain -lors d'une entrevue avec Hitler à Berchtesgaden -admet le détachement des Sudètes mais demande un délai afin de consulter la France, avant de remenre la réponse à Hitler au cours d'une entrevue prévue le 22 septembre à Godesberg.

Comm un iq ué es le 19 septembre au président Bénès, les propositions franco-britanniques, qui comprennent une modification des frontières tchécoslovaques, suscitent les protestations des dirigeants tchèques, avant d'être finalement acceptées par Bénès, contraint de se soumettre à un ultimatum.

Aussitôt démissionnaire, le président du Conseil Milan Hodja est remplacé à la tête d'un gouvernement d'union nationale par le général Johann Syrovy.

Le 24 septembre, alors que la radio tchèque vient d'annoncer la mobilisation générale, Chamberlain quitte Godesberg avec un ultimatum destiné à Prague, invitée à évacuer le territoire des Sudètes.

L'annonce faite par Hitler, le 26 septembre, que l'Allemagne décréterait la mobilisation générale le 28 si les Tchèques n'acceptaient pas les conditions hitlériennes, alors que Paris vient de rappeler plusieurs classes de réservistes et que Londres met la flotte en alerte, compromet toute chance de paix.

La France et la Grande-Bretagne assurent à la Tchécoslovaquie qu'en cas d'agrc:;sion par l'Allemagne elles s'engageront à ses côtés.

La guerre menace, mais le 28, Mussol in i, sur les suggestions du comte Ciano, lui-même inspiré par Chamberlain.

qui n'est pas prêt à affronter la guerre, demande à Hitler la réunion d'une conférence entre les chefs des gouvernements français, britannique, italien ct allemand.

Acceptée par Hitler, la conférence, où la Tc héco slo va q uie n'est pas représentée comme l'aurait souhaité Chamberlain.

sc réunit le 29 septembre à Munich.

Un accord signé par les quatre puissa nce s impo se à la Tchéco lovaquic la cession du territoire des Sudètes, sous réserve d'un plébiscite.

Dès le l" octobre, l'occupation allemande commence.

Profitant de la crise, le ministre polonais des Affaires étrangères, le colonel Joseph Beek, ordonne l'annexion du district minier de Tcsin et Bohumin.

La Tchécoslovaquie est bientôt démembrée.

Le 5 octobre, le président Bénès démissionne; il sera remplacé le 30 novembre par un homme politique sans envergure, Emil Ha cha.

La Ruthénie, sous la présidence de Mgr Volosin, et la Photographie prise à l'occasion de l'entrée des troupes allemandes dam les Sudètes en 1939.

© Keystone Edrard Bénès (à gauche), le chef du gouvernement en exil, en compagnie de son ministre des Affaires étrangères, Jan Masaryk.

© Dr.

Tim N.

Gidal Slovaquie, sous la présidence de Mgr Josef Tiso.

parviennent à impose r la ratification de leur autonomie par le Parlement.

En vertu de l'arbitrage de Vienne du 2 novembre 1938, la H on grie sc voit attribuer le sud de la Slovaquie.

Le processus de dislocation s'achève le 14 mars 1939, avec la proclamation de l'indépendance de la Slovaquie, qu i se place, à l'i nsti g a tio n de Hitler, sous la protection du Reich.

Le lendemain, le Führer, qui avait menacé de bombarder Prague, obtient d'Emil Hacha la signature d'un document par lequel ce dernier s'en ga ge à remettre le sort de la Tchécoslovaquie entre les mains de l'Allemagne.

Dans la nuit du 14 au 15 mars, Hitler fait entrer ses troupes dans le pays.

Le 16, un décret institue le protectorat de Bohême-Moravie.

dont l'administration est confiée à Konstantin von Neurath, assisté d'un Sudète, Karl Hermann Frank.

Les autorités allemandes prennent toutefois soin de conserver le président en place, Emil Hacha, ainsi que des fonctionnaires tchécoslovaques.

Une répression sévère est engagée contre les intellectuels.

Ainsi, en représailles à la manifestation estudiantine du 28 octobre 1939, jou r de la fête nationale, les autorités font fermer toutes les unive rsités et les écoles supérieures.

L'Église catholique est privée de tout·es prérogatives.

Des membres de l'intelligentsia tchèque, mais aussi sudète, ainsi que les juifs, sont incarcérés avant d'être déportés dans les camps de concentration.. »

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