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UNION SOVIÉTIQUE de 1960 à 1969 : Histoire

Publié le 02/12/2018

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histoire

Union soviétique 

UNION SOVIÉTIQUE

 

Superficie: 22 402 200 km2

 

Capitale : Moscou

La chute de Nikita Khrouchtchev

 

La rencontre entre Nikita Khrouchtchev et le président Dwight D. Eisenhower en septembre 1959 à Camp David semble amorcer une nouvelle période de détente entre Moscou et Washington. Mais le 1er mai 1960. un avion de reconnaissance américain de type U 2 est abattu au-dessus de la Sibérie. Cet incident fait avorter la conférence

 

internationale au sommet prévue pour le 16 mai à Paris entre l’Union soviétique, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne. De plus, la rencontre entre Nikita Khrouchtchev et le nouveau président américain John F. Kennedy en mai 1961 à Vienne est un échec. Les propositions de l’Union soviétique exigeant la transformation de Berlin-Ouest en ville libre démilitarisée et l’insertion des négociations sur les essais nucléaires

 

dans le cadre général du désarmement sont refusées par John F. Kennedy. Le 7 août 1961, Khrouchtchev accuse les Occidentaux de préparer une troisième guerre mondiale. L’édification du mur de Berlin le 13 août annonce le début d’une épreuve de force entre les deux puissances. Mais le recul de l’Union soviétique, après la menace d'invasion de Cuba par les troupes américaines en octobre 1962, qui contraint Khrouchtchev à retirer ses fusées, porte sérieusement atteinte au prestige du dirigeant soviétique.

 

La Chine, très critique à l’égard de la «coexistence pacifique», accuse Khrouchtchev d’avoir de nouveau cédé à son «aventurisme» et d’avoir capitulé devant les menaces de l'«ennemi capitaliste», trahissant ainsi la révolution mondiale. La signature en 1963 à Moscou par les ministres des Affaires étrangères américain, soviétique et britannique du traité sur l’arrêt des expériences nucléaires sous-marines, dans l'atmosphère et dans l’espace et renforce encore les dirigeants chinois dans leur opinion sur les faiblesses de la diplomatie soviétique.

 

Peu à peu, l’opposition à Khrouchtchev grandit au sein du Comité central et du présidium du Soviet suprême. Outre ses excès verbaux, on lui reproche d’avoir fait du conflit sino-soviétique une lutte personnelle entre Mao Tsé-toung (Mao Zedong) et lui-même, d'avoir contribué à la détérioration des relations avec la Roumanie et affaibli ainsi la position hégémonique de l’URSS. Khrouchtchev est également tenu pour responsable de l’échec du VIe plan adopté en 1958 et des difficultés agricoles de l’Union soviétique. La mise en valeur des terres du Kazakhstan, malgré la mise en garde des experts soviétiques, avait eu des conséquences désastreuses. À la fin de la décennie, l’Union soviétique doit de nouveau importer des céréales en provenance des Etats-Unis. On reproche également à Khrouchtchev l'intérêt exagéré qu'il attache à l’industrie des biens de consommation au détriment de l’industrie lourde, et enfin d'avoir tenté de rétablir à son

 

profit le culte de la personnalité, incompatible avec le principe de direction collégiale. Le 14 octobre

 

1964, il est destitué de toutes ses fonctions au sein du gouvernement et du parti. La chute de Nikita Khrouchtchev permet de revenir à une véritable direction collégiale et de rétablir un équilibre entre les différentes tendances. Leonide Brejnev devient Premier secrétaire du parti, Alexcï Kossyguine président du Conseil des ministres, Andreï Gromyko restant à la tête du ministère des Affaires étrangères. Dès décembre

 

1965, Nikolaï Podgorny remplace Anastasc Mikoyan à la présidence du présidium du Soviet suprême.

histoire

« Ci-contre: Francis Gary Powers, le pilote de l'm•ion de recomraissance américain drr type U2 abatru en Sibérie le l" mai.

est condamné à Moscou à rme peine de dix ans de prison pour espiomrage.

© Ass oâated Press Nikita Klrrouclrtchev.

© Camera PressfLe Lynx porte sérieusement atteinte au prestige du dirigeant soviétique.

La Chine, très critique à l'égard de la «Coexistence pacifique», accuse Khrouchtchev d'avoir de nouveau cédé à son «aventurisme» et d'avoir capitul6 devant les menaces de I'«ennemi capitaliste», trahissant ainsi la révolution mondiale.

La signature en 1963 à Moscou par les ministres des Affaires étrangères américain, soviétique et britannique du traité sur l'arrêt des expériences nucléaires sous-marines, dans l'atmosphère et dans l'espace et renforce encore les dirigeants chinois dans leur opinion sur les faiblesses de la diplomatie soviétique.

Peu à peu, l'opposition à Khrouchtchev grandit au sein du Comité central et du présidium du Soviet suprême.

Outre ses excès verbaux, on lui reproche d'avoir fait du co nfiit si no-soviétique une lutte personnelle entre Mao Tsé-toung (Mao Zedong) et lui-même, d'avoir contribué à la détérioration des relations avec la Roumanie et affaibli ainsi la position hégémonique de l'URSS.

Khrouchtchev est également tenu pour responsable de l'échec du VJ• plan adopté en 1958 et des difficultés agricoles de l'Union soviétique.

La mise en valeur des terres du Kazakhstan, malgré la mise en garde des experts soviétiques, av_ait eu des conséquences désastreuses.

A la fin de la décennie, l'Union soviétique doit de nouveau imeorter des céréales en provenance des Etats-Unis.

On reproche également à Khrouchtchev l'intérêt exagéré qu'il attache à l'industrie des biens de consommation au détriment de l'industrie lourde, et enfin d'avoir tenté de rétablir à son 1 ., "" • • • '" • • • a ; .....

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Le 14 octobre 1964, il est destitué de toutes ses fonctions au sein du gouvernement ct du parti.

La chute de Nikita Khrouchtchev permet de revenir à une véritable direction collégiale et de rétablir un équilibre entre les différentes tendances.

Leonide Brejnev devient Premier secrétaire du parti, Alexeï Kossyguine président du Conseil des ministres, Andreï Gromyko restant à la tête du ministère des Affaires étrangères.

Dès décembre 1965, Nikolaï Podgorny remplace Anastase Mikoyan à la présidence du présidium du Soviet suprême.

Rapidement, Brejnev et Kossyguine s'affirment comme les véritables détenteurs du pouvoir.

Kossyguine semble favorable à une poursuite de la détente et de la déstalinisation, contrairement aux partisans de Leonide Brejnev, soutenus par les militaires.

La nouveUe direction La nouvelle direction s'efforce d'améliorer les relations avec la Chine populaire.

Ainsi, le Premier ministre chinois Chou En-laï (Zhou Enlai) se rend en Union soviétique en 1964 pour assister aux festivités à l'occasion de l'anniversaire de la révolution d'Octobre.

Ces tentatives n'aboutissent à aucun résultat.

La proclamation par Podgorny de l'inviolabilité des frontières de l'Union sovi6tique en avril 1966 accélère la rupture entre les deux pays.

En effet, depuis le début de la décennie, la Chine, dénonçant !'«impérialisme» de Moscou et considérant l'Union soviétique comme l'héritière de l'empire des Tsars, revendique les territoires acquis par celui-ci au XIX< siècle, aux dépens de la Chine impériale.

Ces revendications sont maintenues pendant la révolution culturelle malgré l'infériorité militaire manifeste de la Chine.

En mars 1969 éclate un conflit entre les troupes régulières des deux pays, le long de l'Amour et de l'Oussouri.

L'Union soviétique, qui n'est plus considérée, au sein du monde communiste, comme le seul modèle possible, ne parvient pas à obtenir le soutien des partis communistes dans sa condamnation de l'attitude chinoise.

Sc sentant affaiblie, elle craint l'effet de contagion que l'expérience libérale tchécoslovaque pourrait avoir au sein De gauche à droite: Leon ide Brejnev, A laer Kossyguine.

© Camua Press{ Le Lynx (2). »

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