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VIÊT-NAM de 1980 à 1989 : Histoire

Publié le 02/12/2018

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histoire

En 1980, cinq ans après la prise de Saïgon, le Viêt-nam est au bord de l’effondrement. La persistance de la tension sur la frontière septentrionale, après le conflit sino-vietnamien de février 1979, mais aussi la lutte contre la guérilla cambodgienne opposée au régime de Heng Samrin, mis en place par Hanoï le mois précédent, et l’entretien des troupes vietnamiennes au Laos continuent de grever un budget lourdement déficitaire depuis 1976. Tout en provoquant l’extension à l’ensemble du pays du modèle du communisme de guerre en vigueur au Nord, le rêve de domination vietnamienne sur l’Indochine poursuivi par le secrétaire général Lê Duan et l’aile «radicale» du parti communiste vietnamien (PCV) prive aussi l’économie nationale du soutien des Occidentaux et de l’aide alimentaire chinoise. Dans les secteurs primaire et secondaire, le bilan de la collectivisation se traduit par la baisse de la production et la hausse des prix. Si le chômage sévit à Hô Chi Minh-Ville le manque de bras n’en fait pas moins échouer les «nouvelles zones économiques» destinées à remettre en culture les régions rurales dévastées par la guerre. Pour parer aux besoins les plus immédiats, le Viêt-nam recourt à l’endettement. L’aide soviétique est augmentée. En contrepartie, l’Armée rouge obtient l’accès aux installations militaires vietnamiennes, et en particulier à la base navale de Cam Ranh. Conjointement à l’adoption en décembre 1980 d’une nouvelle Constitution qui substitue une direction collégiale au president de la République, Ton Duc Than, mort en mars, une libéralisation du système économique est engagée.

 

Si les coopératives agricoles restent détentrices de la terre et continuent à se charger des gros travaux, leurs dimensions diminuent au Nord, tandis qu’au Sud est entrepris un

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