exposé IA
Publié le 24/05/2025
Extrait du document
«
Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est
partout dans notre quotidien : dans nos
téléphones, nos voitures, sur Internet, et
même à l’hôpital.
Mais derrière cette
technologie impressionnante, une question
se pose : comment ces machines
peuvent-elles apprendre à accomplir
des tâches complexes, comme
reconnaître un visage ou traduire un
texte, sans qu’on leur dise exactement
comment faire ?
Contrairement aux programmes
informatiques classiques qui suivent des
règles écrites à l’avance, les intelligences
artificielles les plus modernes apprennent
par elles-mêmes, à partir d’exemples.
C’est
ce qu’on appelle l’apprentissage
automatique, ou machine learning.
Dans cet exposé, nous allons essayer de
comprendre comment une intelligence
artificielle apprend.
Pour cela, nous verrons d’abord le principe
général de l’apprentissage automatique,
puis le fonctionnement d’un réseau de
neurones, qui est le cœur de nombreuses IA
modernes.
Enfin, nous aborderons les
limites et les défis que pose cet
apprentissage.
Pour commencer, il faut bien comprendre
que l’intelligence artificielle moderne ne
fonctionne pas comme un programme
classique.
Dans un programme traditionnel, un humain
écrit une suite d’instructions très précises
que l’ordinateur suit à la lettre.
Par
exemple, on peut écrire un programme qui
dit : "Si le feu est rouge, je m’arrête ; si le
feu est vert, je passe." Mais cela devient
vite impossible pour des tâches plus
complexes, comme reconnaître un visage ou
comprendre une phrase.
Il y aurait trop de
règles à écrire, et ce serait beaucoup trop
compliqué.
C’est là qu’intervient l’apprentissage
automatique, ou machine learning.
Au lieu
de programmer toutes les règles à l’avance,
on va donner à la machine des exemples,
et c’est elle qui va apprendre à repérer des
régularités dans ces données.
Prenons un exemple simple : imaginons que
l’on veuille qu’une IA reconnaisse si une
photo montre un chat ou un chien.
On ne va
pas lui expliquer ce qu’est un museau, des
moustaches ou des oreilles pointues.
On va
simplement lui montrer des milliers
d’images, en indiquant à chaque fois s’il
s’agit d’un chat ou d’un chien.
Petit à petit,
l’IA va apprendre à distinguer des
caractéristiques dans les images, comme
les formes, les couleurs, ou les textures.
Ce type d’apprentissage s’appelle
l’apprentissage supervisé.
Cela veut dire
que, pour chaque exemple donné à l’IA, on
lui fournit aussi la bonne réponse.
Et à
chaque fois qu’elle se trompe, elle ajuste
son « raisonnement » pour essayer de faire
mieux la prochaine fois.
On peut comparer cela à un élève à qui on
donne des exercices corrigés : il essaye, il
se trompe, il regarde la correction, puis il
recommence avec un autre exercice.
À force
d’essais et d’erreurs, il progresse.
Il existe aussi d’autres formes
d’apprentissage automatique.
Par exemple,
dans l’apprentissage non supervisé, on
donne à l’IA des données sans réponse, et
elle doit essayer de les regrouper ou de
trouver des schémas par elle-même.
Un autre cas intéressant est
l’apprentissage par renforcement, utilisé
par exemple dans les jeux vidéo ou la
robotique.
Là, l’IA apprend par essaiserreurs, en recevant une récompense
quand elle fait bien, et rien ou une punition
quand elle se trompe — un peu comme
dresser un animal.
Dans tous les cas, l’idée est la même : l’IA
n’est pas programmée pour résoudre
une tâche, elle apprend à le faire grâce à
l’expérience, comme un humain.
Maintenant que nous avons vu que
l’intelligence artificielle apprend à partir de
données, intéressons-nous à l’un des
outils les plus puissants utilisés
aujourd’hui : le réseau de neurones
artificiels.
Comme son nom l’indique, un réseau de
neurones s’inspire du fonctionnement du
cerveau humain.
Dans notre cerveau, les
neurones sont des cellules qui s’envoient
des signaux.
De manière très simplifiée, un
neurone reçoit des informations, les traite,
puis transmet un signal à d’autres neurones.
Les réseaux de neurones artificiels suivent
un principe similaire, mais mathématique.
Un neurone artificiel est une petite unité
de calcul.
Il reçoit des informations en
entrée (sous forme de nombres), les
combine, applique une transformation, et
donne un résultat.
Ce résultat est ensuite
envoyé aux neurones de la couche suivante.
On organise ces neurones en couches
successives :
Une couche d’entrée, qui reçoit les
données brutes (par exemple les pixels
d’une image).
Une ou plusieurs couches cachées, où
se font les calculs et les traitements.
Une couche de sortie, qui donne la
réponse de l’IA (par exemple : « c’est un
chat »).
À chaque liaison entre deux neurones, il y a
un poids : c’est un nombre qui représente
l’importance que le neurone donne à une
information.
Quand l’IA apprend, elle ajuste
ces poids pour améliorer ses résultats.
C’est un peu comme si, au début, elle ne
savait pas quoi regarder dans l’image.
Mais
à chaque erreur, elle se corrige un peu, et
finit par repérer ce qui compte vraiment.
Cette correction se fait grâce à un processus
appelé rétropropagation de l’erreur.
À
chaque prédiction, l’IA compare son résultat
avec la bonne réponse.
Si elle s’est
trompée, elle calcule l’erreur et utilise un
algorithme pour ajuster tous les poids, de
façon à réduire cette erreur la prochaine
fois.
Pour illustrer cela, prenons un exemple
concret : la reconnaissance de chiffres
manuscrits.
On utilise souvent une base de
données appelée MNIST, qui contient des
milliers d’images de chiffres écrits à la main.
Chaque image est transformée....
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