A quel point la littérature est-elle une échappatoire du monde qui nous entoure ?
Publié le 09/05/2021
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La littérature est l’ensemble des œuvres écrites ou orales auxquels on reconnait une valeur esthétique ; c’est un art exprimant une idée de beauté. Grace aux productions littéraires, la littérature permet de manifester des émotions et de révéler aux lecteurs ou aux auditeurs ce qu’une personne a dans le cœur. La littérature peut être un moyen de fuite, d’évasion et de distraction. Mais à quel point la littérature est-elle une échappatoire du monde qui nous entoure ? Premièrement, nous verrons que la littérature peut être utilisé entant que divertissement ; puis nous verrons qu’elle peut être un moyen d’évasion, et pour finir, nous verrons que la littérature est aussi un bon moyen d’éducation. En premier lieu, si l’on envisage la littérature comme une distraction, une source de plaisir pour le lecteur, il convient de s’intéresser à son pouvoir d’évasion. Le monde de l’écrit permet en effet de quitter un monde réel souvent décevant, au profit du monde de l’illusion. Tout en reconnaissant qu’il s’agit là d’une démission, d’une possibilité de fuir ses responsabilités quotidiennes, ses problèmes. En effet, la littérature peut être une occupation et un passe-temps agréable pour le lecteur. C’est une source de plaisir, tant par la beauté de l’écriture que par sa faculté d’amuser. Pour être pleinement apprécier l’histoire doit plaire, il doit éveiller notre curiosité, nous intriguer comme dans un roman policier tel que Le chien des Baskerville, de Conan Doyle dans les enquêtes de « Sherlock Holmes » ; c’est l’histoire d’un chien énorme, d’une créature fantomatique qui serait à l’origine de la mort d’un Baskerville et d’autres habitants, mais Holmes ne croit pas à cette histoire et commence une enquête pour découvrir la vérité sur ces morts. Ce
«
roman est léger dans un sens mais très prenant dans l’autre, l’auteur
arrive à stimuler notre intérêt jusqu'à la fin du livre, il maintient notre
curiosité jusqu’au bout et rend l’intrigue intéressante.
Selon le goût de
chacun, l’envie du moment, l'état d'esprit, l'humeur, le lecteur choisira
alors le roman qui lui correspond pour se distraire, s’évader.
La lecture de
roman est alors bien un moyen qui permet de se délivrer de façon
éphémère des problèmes quotidiens de la vie, d'ailleurs une citation
d'Honoré de Balzac dit :" J'ai accompli de délicieux voyages, embarqué
sur un mot." Ce qui signifie que les procédés littéraires sont tellement
puissants qu’il s’est imaginé dans un autre monde.
La littérature permet
de se divertir grâce a la création d’un monde fantastique.
Le livre est un outil de liberté, en effet la lecture permet de se
distraire.
Cela étant son rôle principal.
Mais c’est aussi un bon moyen
d’évasion.
Il peut nous libérer de la réalité extérieure et nous faire oublier
le temps qui passe.
Dans « L’Enfant » , de Jules Vallès, le personnage
principal lit Robinson Crusoé, un livre trouvé, pour avant tout se distraire
dans sa punition.
Et très vite il rejoint le monde de Robinson.
De telle
sorte qu’à l’arrivée soudaine d’une personne, il transpose l’histoire dans
la réalité comme nous le montre le texte ici.
« Clic, clac ! On farfouille
dans la serrure.
Est-ce Vendredi ? Sont-ce des sauvages… » De plus ce
livre lui aura permis d’oublier le temps qui passe et de s’évader contre
l’ennui comme il nous le montre par ces questionnements : « Je m’en
aperçois tout d’un coup.
Combien y-a-t-il de temps que je suis dans ce
livre ? –quelle heure est-il ? » Lire, lui a donc permis d’oublier le temps
qui passe, d’éviter de s’ennuyer et de se libérer de sa punition.
La lecture
permet donc d’échapper à la réalité le temps d’un chapitre.
On peut y
trouver un certain réconfort, oublier les problèmes.
C’est un bon refuge,
on peut l’associer à un lieu où nous sommes à l’abri, à l’écart des choses,
nous sommes donc dans une relative intimité, c’est un lieu qui nous
permet de prendre de la distance.
La littérature est donc une extraction de
la difficulté du quotidien, comme une échappatoire d’une journée trop
difficile.
La littérature permet aux lecteurs et aux écrivains de se
dépayser car il y’a une procuration d’évasion, de s’évader hors de la
réalité, Guy des Cars dit : « Le romancier n’a pas à délivrer un message,
le roman, c’est l’évasion ».
La littérature permet une abstraction à la.
»
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