A une passante
Publié le 05/05/2013
Extrait du document
«
parfaite sculpturale.
- Il met en lumière la légèreté de ses mouvements « soulevant » (v.4) « balançant »
(v.4) « agile » (v.5) Sa démarche ressemble à une danse tant elle est gracieuse.
- Elle est élégante : Il détaille sa tenue vestimentaire « Le feston et l’ourlet » (v.4).
Elle est habillée en noir « en grand deuil » (v.2)
2- Une femme mystérieuse :
- Pas d’indication précise dur l’identité de cette femme.
Il emploie des articles
indéfinis « une femme » (v.3) « une passante »
- Le mystère et le trouble suscités par cette passante sont renforcés par la dualité de sa
personnalité « La douceur qui fascine » (v.8) « Le plaisir qui tue » (v.8)
- La métaphore de l’œil « son œil artificiel livide où germe l’ouragan » (v.7)
Le poète met en relief une violence terrible et destructive dissimulées sous une
apparente quiétude.
III- L’obsession du temps et l’échec amoureux :
La rencontre semble vouée à l’échec avant même d’avoir pu commencer :
L’interrogation rhétorique du vers 11 et les expressions temporelles du vers 12
expriment l’impossibilité de la rencontre et l’obsession du temps qui passe.
Le titre « A une passante » et le verbe « passer » suggèrent le caractère bref et
éphémère de cette rencontre (et le temps qui passe)
La disparition inéluctable (= qu’on ne peut pas éviter) de la passante est soulignée par
l’idée de fuite mentionnée à deux reprises « fugitive beauté » (v.9) « tu fuis » (v.13).
Le 2 ème
quatrain s’arrête sur « tue » = c’est la fin
Cette rencontre est impossible car le poète et la femme sont en contradiction : La
passante est caractérisée par le mouvement alors que le poète est condamné à
l’immobilité « Moi, je buvais crispé comme un extravagant » (v.6)
La fin du sonnet prend une dimension symbolique elle montre la présence d’une
fatalité contre laquelle le poète ne peut lutter « Ailleurs, bien loin d’ici ! Trop tard !
jamais peut-être » (v.12)
Le conditionnel passé du dernier vers « que j’eusse aimé » marque le désespoir du
poète Le pessimisme de Baudelaire et son amertume..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Analyse linéaire Bac Français A une passante de Baudelaire
- Baudelaire, A un passante, analyse linéaire
- Lecture détaillée 2 : À UNE PASSANTE, C. Baudelaire
- "à une passante" baudelaire analyse liénaire
- La Passante du Sans-Souci est une auto-fiction de Joseph Kessel, écrite en 1935 et publiée en 1936, s’inscrivant dans la lignée des reportages kesseliens.