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Acte V, scène 2 et 3 de Phèdre de Jean Racine (résumé et commentaire)

Publié le 13/09/2018

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Thésée entre, plus troublé que jamais, alors qu'Aride ordonne à Ismène de tout préparer pour sa fuite (scène 2).

 

Le roi interroge, soupçonneux, la jeune fille: que faisait donc Hippolyte en compagnie de la princesse ? Ainsi celle-ci a su dompter ce cœur rebelle ! Mais comment pouvait-elle accepter que le prince volage parlât aussi d'amour à Phèdre? Aricie s'insurge : Hippolyte est la vertu même ! Et son père, au lieu de se fier « à des langues perfides», ferait mieux de revenir sur ses « vœux homicides », si imprudents ! Thésée s'obstine : pourquoi Aricie s'efforce-t-elle de couvrir le crime d'Hippolyte ? Les larmes de la reine ne

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« sont pas feintes et l'accusation ne peut être mise en doute.

La vérité alors mon te aux lèvres de la jeune fille: le roi devra it plu tôt châtier le mo nstre qu'il laisse vivre à ses côtés ...

! Cep endan t, se souv enan t du serment exigé par Hi ppoly te, Aricie n'en dit pas plus et prend rapidem ent congé de Thésée (scène 3).

L' ultime tentative D' un côté Thésée, sa dureté (v.

1414 -1415 ), son ironie (v.

1417 -1418 ), son persiflage (v.

1422-1 423), sa cruelle obs­ tination (v.

1425-1 426; 14 39 -1442), de l'autre Aricie, qui se défend à armes égales et distille des accusations de plus en plus précises, jusqu'au bord de l'aveu (v.

1445- 1446 ; et l'auda­ cieux rejet).. »

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