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Acte V Scène 7 Phèdre de Racine.

Publié le 06/09/2018

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racine

Sa phrase : « J’ai pris, j’ai fait couler dans mes brûlantes veines un poison que Médée apporta dans Athènes » ainsi que l’anaphore « J’ai…J’ai » employé, est un moyen de prendre en charge la responsabilité de son acte et d’insister sur le fait que c’est de son plein grès qu’elle met fin à ses jours. L’usage du passé composé indique qu’il est trop tard et que la mort de l’héroïne est imminente. Les veines sont qualifiées de « brûlantes », à la fois parce qu’elles brûlent du poison qui les tue à petit feu et parce que ses veines sont le lieu où coule sa passion coupable. Dans cette tirade, Phèdre apparaît encore sous deux visages : elle est à la fois la jeune femme digne qui meurt en avouant ses crimes et en réhabilitant la mémoire d’Hippolyte qu’elle a contribué à souiller, mais en même temps, elle ne se sépare pas d’une image de femme brûlante de passion. À cet égard, toute l’évocation du poison souligne l’ardeur de Phèdre : le poison coule dans ses veines, éteignant la passion qui les ravage. Le mot cœur, répété deux fois dans les vers 1639 et 1640 « Déjà jusqu’à mon cœur le venin parvenu » « Dans ce cœur expirant jette un froid inconnu », souligne que son cœur est à la fois le siège de la vie, ce qui est donc en train de s’éteindre, et le siège de la passion. Les vers 1643-1644 « Et la mort à mes yeux dérobant la clarté » « Rend au jour, qu’ils souillaient, toute sa pureté » soulignent l’idée que la mort de Phèdre ôtera l’impureté des terribles événements.

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« cœur est à la fois le siège de la vie, ce qui est donc en train de s’éteindre, et le siège de la passion.

Les vers 1643-1644 « Et la mort à mes yeux dérobant la clarté » « Rend au jour, qu’ils souillaient, toute sa pureté » soulignent l’idée que la mort de Phèdre ôtera l’impureté des terribles événements.. »

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