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Albert Camus, La Peste

Publié le 06/11/2013

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Albert Camus, La Peste 194. Extrait n°1 : L'incipit, livre page 11 et 12 Objectif : étudier le début d'un roman afin de voir s'il répond aux exigences traditionnelles La ville d'Oran est décrite comme ville triste, monotone. Anaphore avec insistance avec le mot « ordinaire » avec cadre dépréciatif. Répétition des mots « sans », « ni ». Ville qui vit du travail, « travailler pour s'enrichir ». Vie conformiste avec loisirs restreints. Roman ancré dans le réalisme avec une abondance de détails, « on s'y ennui e », « des joies simples ». « En 194. » = inscrit dans les années 40 le «.» évoque les événements de la IIème guerre mondiale qui monter la liberté d'expression Oran= ville d'Algérie = colonie française= cadre réel Ironie « naturellement »l.20 « très raisonnablement » l.19, « nos concitoyens travaillent beaucoup mais toujours pour s'enrichir » chiasme montre que les perso n'évoluent pas Conclusion : L'incipit de la Peste a une valeur symbolique ce qui se joue à Oran se joue aussi au quotidien de nos propres existences, il s'agit d'un miroir de notre propre condition humaine. Texte bis : La Peste, page 43-43 «Le docteur regardait...bien son métier » Extrait n°2 : Le prêche de Paneloux, livre page 93 à 95 Objectif : analyser les différents points de vue des...

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« Objectif : Quelle lecture symbolique peut on faire de ce passage ? La scène se d éroule en novembre, alors que la peste s’est déclarée en Avril.

Les deux personnages sont chez le vieil asthmatique, sur sa terrasse.

Ils sont donc dans un endroit isolé, ils prennent une certaine distance par rapport au fléau.

Le moment est donc celui des confessions.

L’extrait proposé se trouve dans la 6ème section de la 4ème partie, à la fin d’un « monologue autobiographique » que Tarrou prononce sur la terrasse du vieil asthmatique en présence de Rieux.

Dans ses confidences, il révèle qu’il s’est engagé dans l’action révolutionnaire afin de lutter contre une société qui légitime la mort pour finalement y renoncer, conscient de se transforme lui-même en bourreau.

Il justifie ainsi son engagement dès la 1ère heure, dans la lutte contre la peste, en s’interrogeant sur la positivité de l’homme absurde.

Dans l'extrait il y a une domination des sentiments de la perde de la foi en l'homme car pour lui l'homme est « un meurtrier malgré lui » .

Il y a différents sentiments dans le texte comme la haine, la mort, la honte, la culpabilité... La réflexion de Tarrou est universelle car il parle de plusieurs catégories de meurtriers.

Rieux croit en l'homme, il va construire quelque chose pour les autres.

C'est une position stérile pour la philosophie de la révolte qu'incarne Rieux qui est l'homme du pragmatisme.

Il soigne et cherche à corriger la création mais ne cherche pas à s'attirer tout les lauriers, il est modeste. Dans l'extrait il y a une allégorie de la condition humaine, allégorie de la révolte qui juge les hommes comme des meurtriers.

Tarrou incarne le personnage de la révolte qui a une vois sans issue, ça le mènera à l'exil parmi les hommes.

Le lieu, la terrasse est emblématique dans ce roman.

C'est là où toute les confidences se passent.

Conclusion : Sur la terrasse du vieil asthmatique, Tarrou et Rieux, liés par les événements, prennent de la distance par rapport à la peste.

Une distance critique et intellectuelle qui amène Tarrou à exposer sa conception de l’homme et du monde.

La révolte répond à l’absurde.

Le chapitre ce clos d’ailleurs sur un bain de l’amitié comme pour mieux célébrer leur fraternité. Extrait n°5 : Le dénouement de la peste. »

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