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Alchimie du verbe de Rimbaud: « Délires II. Alchimie du verbe », Une saison en enfer, Arthur Rimbaud

Publié le 13/03/2011

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Introduction : ce texte est un poème en prose intitulé « Délires II. Alchimie du verbe « publié en 1873 dans le recueil Un saison en enfer. L’auteur est Arthur Rimbaud. Le poème est en prose : il est constitué de 6 strophes. Le poète raconte son aventure poétique, ce qu’il a aimé et ses rêves. Mais le texte est au passé ce qui indique qu’il parle d’un temps révolu. Dans quelle mesure Arthur Rimbaud dévoile-t-il les limites du langage poétique ? I. Le poète voyant A. La modernité de la poésie Rimbaldienne B. Les ambitions et illusions du jeune poète C. Un poète médiateur ou hermétique ? II. L’échec du voyant A. Le danger de cette expérience : la folie B. Les limites du langage poétique C. L’aveu de cet échec : une réussite paradoxale ?

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« DÉLIRES Il ALCHIMIE DU VERBE DÉLIRES II ALCHIMIE DU VERBE A moi.

L'histoire d'une de mes folies.

Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les pay­ sages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.

J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors; toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures popu­ laires; la littérature démodée, latin d'église, livres éro­ tiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rhythmes naïfs.

Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de mœurs, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchante­ ments.

J'inventai la couleur des voyelles! - A noir, E blanc, I rouge, 0 bleu, U vert.

- Je réglai la forme et le mouve­ ment de chaque consonne, et, avec des rhythmes instinc­ tifs, je me flattai d'inventer un verbe poétique accessible, 1 l '. »

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