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Analyse albatros de spleen et idéal

Publié le 21/01/2013

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Lecture analytique de l’Albatros Souvenir d’une scène en mer lors du voyage de B à la Réunion en 1841 ou influence du milieu –qd il écrit ce poème il vivait à Honfleur pe à l’origine du poème. Ms poème exprime surtout malaise de l’écrivain, ses difficultés propres à sa condition de poète ds la nouveauté d’une écriture qui parvient à saisir la signification profonde cachée au c½ur du réel . Anecdote et dramatisation : . Le lieu : - Contexte : haute mer voir jeu de rimes « oiseaux des mers «/ «gouffres amers « - Narration d’une scène de la vie en mer : CL maritime « hommes d’équipage « « albatros « « oiseau des mers « gouffres amers « « Le navire « « les planches « « avirons « « tempête « - Evolution : plan d’ensemble Quatrain1, plan rapproché Q2, confrontation de l’oiseau et des marins Q3 . Les acteurs : - Marins mais sous la forme d’une communauté « les hommes « « équipage « ou indifférencié « l’un, « l’autre « = appartiennent au monde des « planches «,du « sol « - Ils sont dépeints en action, capturant un albatros ; caractérisé par un accessoire, un « brûle-gueule « =pipe - DONC monde trivial, fruste, grossier - L’albatros : son importance est en lien avec les périphrases qui le désignent , 1er hémistiche du vers 2, seconde neuf syllabe v3 - Faible valeur descriptive : « vastes « suggère envergure des ailes +...

« (infini des mers et azur) // « rois de l'azur » « ce voyageur ailé » - Rythme et sonorités met en valeur l'harmonie du vol et son déploiement : effet d'allongements des « e » muets « Qui se suivent » (3) « vas/tes oiseaux des mers « (2) + prédominance des sifflantes (s/z) et liquides (l/r) v2,3,4 + nonchalance avec sonorités assourdies des voyelles nasalisée « indolents » compagnons » « glissant » .

L'action : - Caractère anecdotique : adverbes de tps ponctuent l'action « souvent » « A peine » « naguère » - Action avec caractère brutal « « Souvent pour s'amuser les hommes d'équipage/Prennent des albatros » = enjambement q signale cruauté des marins - Liberté de l'oiseau « Qui suivent » « indolents compagnons de voyage » « ce voyageur ailé » malmenée par l'emprisonnement au sol dans Q2 « sur les planches » « Comme des avirons » - Renversement de situation : oiseau dominant devient victime : voir verbes d'action actif pour les marins « « prennent » « ont-ils déposé » et verbes passifs pour les oiseaux « Laissent piteusement » (effet d'insistance/longueur de l'adverbe) et leurs ailes « traînent à côté d'eux » - Changement brutal (Action dramatisée par) : • Caractère rapide de la transformation « A peine les ont-ils déposés sur les planches », « Lui, naguère si bon » • La capture devient une torture physique : « L'un agace son bec avec un brûle-gueule » et morale « L'autre mime en boitant, l'infirme qui volait »(11-12) • L'oiseau suscite le rire cruel et la caricature, il est perçu comme « comique »(10) • Deux exclamatives dramatisent la scène v.9-10 • Changement brutal évoqué par oppositions « les oiseaux de mer » « rois de l'azur » / su les « planches » ; l'oiseau au vol majestueux devient « maladroit » et « gauche » • Ms souffrance surtout morale car l'oiseau prend conscience de sa déchéance : humilié par sa gaucherie « honteux » et « veule ».

Tragique de sa condition se lit dans l'oppos° entre sa grandeur passée et sa. »

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