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Analyse comparée : Le Thé Au Harem de Mehdi Charef

Publié le 11/06/2012

Extrait du document

Que ce soit dans le roman ou dans son adaptation cinématographique, Mehdi Charef met l'accent sur le conflit générationnel entre les parent algériens émigrés en France, et leurs enfants qui y ont grandi. Le meilleur exemple de ce conflit est Madjid et sa mère Malika. Il ne parle pas la même langue car Malika parle très peu le français et Madjid refuse de parler et de comprendre l'arabe. Il y a donc un manque de communication et de compréhension entre les deux. Ce manque est bien représenté dans le film. En effet, quand Malika parle arabe à son fils et que celui ci ne comprend pas, les spectateurs ne comprennent pas non plus étant donné qu'il n'y a pas de sous titre. De plus, Madjid est en pleine recherche identitaire. Nous pouvons bien nous en rendre compte lors de son rendez vous à l'agence pour l'emploi, quand Madjid refuse un emploi car il faut prendre la nationalité française. Il ne veut pas la prendre même si cela lui ferme des portes.  Par ailleurs, nous pouvons dire que le conflit entre les différentes générations, ainsi que le racisme sont aussi bien représenté dans le roman que dans son adaptation cinématographique.  L'ambiance du film est la même que celle du roman. En effet, Mehdi Charef a choisi de représenter la banlieue comme très sombre, voir même glauque, comme par exemple les caves ou le foyer des travailleurs émigrés. L'ambiance est froide. De plus, il y a peu de dialogue. Tout ceci peut représenter la solitude dans laquelle se trouve coincé les personnages, dans leur quête d'identité. Aussi, nous pouvons comparer le voyage en voiture jusqu'à Deauville à la fin comme la recherche de la liberté, ils veulent fuir leur banlieue morose et triste. Malgré cette solitude, Madjid, Pat restent unis jusqu'au bout. Ils sont seuls face au reste du monde. 

« adaptation cinématographique.L'ambiance du film est la même que celle du roman.

En effet, Mehdi Charef a choisi ' représenter la banlieue comme très sombre, voir même glauque, commepar exemple les caves ou le foyer 's travailleurs émigrés.

L'ambiance est froi'.

' plus, il y a peu ' dialogue.

Tout ceci peut représenter la solitu' dans laquelle setrouve coincé les personnages, dans leur quête d'i'ntité.

Aussi, nous pouvons comparer le voyage en voiture jusqu'à 'auville à la fin comme la recherche ' laliberté, ils veulent fuir leur banlieue morose et triste.

Malgré cette solitu', Madjid, Pat restent unis jusqu'au bout.

Ils sont seuls face au reste du mon'. Mehdi Charef a écrit en 1983 Le thé au harem d'Archi Ahmed, son premier roman.

Trois ans plus tard il réalisait l'adaptation cinématographique.

Nous venons 'voir que malgré quelques différences, le film est une adaptation très fidèle du roman.

En effet, les dialogues sont presque toujours repris à l'i'ntique.

Nouspouvons penser que le fait que ce soit Mehdi Charef qui ait réalisé lui même l'adaptation ' son œuvre justifie cette fidélité.Nous pouvons dire que Mehdi Charef recherche l'empathie 's spectateurs dans son film.

Il trouve 's circonstances atténuantes à chaque délit et à chaquemanque ' moral 's 'ux amis Madjid et Pat.

Mehdi Charef souhaite que malgré les actes qu'ils commettent, le spectateurs les excuse et les comprenne à chaquefois.

Nous pouvons penser que cette recherche d'empathie inconditionnelle s'explique par l'inspiration autobiographique ' cette œuvre.. »

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