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Analyse De Deux Poèmes De Rimbaud: Roman et Aube

Publié le 08/09/2018

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rimbaud

« Rien ne bougeait encore au front des palais. L’eau était morte. Les camps d’ombres ne quittaient pas la route du bois.» (Rimbaud, 2004, p.131). De cet extrait, on remarque que la nature est personnifiée. La nature est en quelque sorte endormie, il semble n’y avoir aucun bruit et aucun mouvement. Il y a une forte présence de négation, ce qui amplifie l’impression d’absence de mouvement. « J’ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit. » (Rimbaud, 2004, p.131) Dès l’arrivée du personnage en question, Rimbaud, la nature se réveille, comme s’il donnait vie à la nature. La nature se voit octroyer des caractéristiques ainsi que des facultés humaines. « La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom. » (Rimbaud, 2004, p.131) La fleur, ou bien la nature, devient un objet de désir. La première entreprise pourrait être traduite par un premier essai afin de conquérir la fleur en question. Tout le long du poème, le poète cherche à conquérir cette déesse, cette fleur, ce « elle ». Hélas, le poème finit en quelque sorte en échec, « […] je l’ai entourée avec ses voiles amassés, et j’ai senti un peu son immense corps. L’aube et l’enfant tombèrent au bas du bois. » (Rimbaud, 2004, p.131). Malgré qu’il réussisse à l’attraper afin de l’étreindre, l’adverbe « peu », diminue sa réussite, l’adverbe crée un euphémisme. Le changement de narrateur, le « je », deviens l’enfant, on comprend que le narrateur revient à la réalité, et que le rêve est finit.

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« haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.

» (Rimbaud, 2004, p.131) Dès l’arrivée du personnage en question, Rimbaud, la nature se réveille, comme s’il donnait vie à la nature.

La nature se voit octroyer des caractéristiques ainsi que des facultés humaines.

« La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.

» (Rimbaud, 2004, p.131) La fleur, ou bien la nature, devient un objet de désir.

La première entreprise pourrait être traduite par un premier essai afin de conquérir la fleur en question.

Tout le long du poème, le poète cherche à conquérir cette déesse, cette fleur, ce « elle ».

Hélas, le poème finit en quelque sorte en échec, « […] je l’ai entourée avec ses voiles amassés, et j’ai senti un peu son immense corps.

L’aube et l’enfant tombèrent au bas du bois.

» (Rimbaud, 2004, p.131).

Malgré qu’il réussisse à l’attraper afin de l’étreindre, l’adverbe « peu », diminue sa réussite, l’adverbe crée un euphémisme.

Le changement de narrateur, le « je », deviens l’enfant, on comprend que le narrateur revient à la réalité, et que le rêve est finit.J’ai choisi ce poème, car plus on avance dans sa lecture, plus la hâte de découvrir comment histoire, cette quête va se terminer.

La fin nous laisse un peu perplexe : est -ce un songe? Un amour impossible? Ce qui rend le poème, à la fois, mystérieux et intéressant. Rimbaud, Arthur, Œuvres poétiques choisies, QC, S.G, 2004, p.200. »

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