Devoir de Philosophie

Analyse de texte "Les Liaisons dangereuses": le portrait de la Marquise

Publié le 27/09/2023

Extrait du document

« Les Liaisons Dangereuses : 2 Les Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos, paru en 1782, est son œuvre principale, il écrit ce roman quand il est alors officier dans l’armée, bien qu’elle fasse scandale, le roman connaît un franc succès.

Cela met en scène des manipulations auxquelles se livrent deux libertins de la noblesse, la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont.

Leurs victimes sont deux femmes de l’aristocratie, la présidente de Tourvel et Cécile de Volange.

Cette lettre 81 ce situe dans la seconde partie du roman.

Le roman va être descriptif, argumentatif et explicatif et pour les registres cela va être épidictique, didactique et lyrique. Notre projet de lecture va être ici de montrer quel portrait la Marquise de Merteuil dresse-t-elle d’elle-même ? Ici nous allons voir 3 mouvements : -Le sentiment de supériorité de la Marquise(l.1-5) -L’apprentissage de la maîtrise de soi (l.6-19) -L’art de la manipulation et une soif de liberté (l.20-27) Le sentiment de supériorité de la Marquise : Ligne 1 : ‘Mais moi qu’ai-je en commun avec ces femmes inconsidérées?’ Elle va poser une question pour clarifier la situation.

Mais en même temps elle va créer une liaison avec ces ‘femmes inconsidérées’.

Elle commence sa lettre avec une conjonction de coordination qu va venir construire son portrait.

Par le mot ‘inconsidérées’ la Marquise veut dire par là qu’il y a de la méprise et que ce sont des femmes irréfléchies. Ligne 3 : ‘je dis mes principes, et je le dis à dessein : car ils ne sont pas, comme ceux des autres femmes, donnés au hasard, reçus sans examen et suivis par habitude’ Nous pouvons donc voir ici non seulement une occurrence à la première personne du singulier ‘je’ et ‘mes’.

Mais on peut aussi voir que c’est une femme orgueilleuse et qui affirme sa propre pensée. Ligne 5 : ‘Je suis mon ouvrage’ par cet extrait elle va faire son propre éloge, elle se dit comme une œuvre et fait tout pour fuir sa condition. Après avoir vu que la Marquise de Merteuil se flattait elle-même, nous allons voir comment elle a appris à se maîtriser seule. L’apprentissage de soi par la Marquise: Ligne 6 : ‘J’étais vouée par état au silence et à l’inaction’, ici la Marquise fait une analepse avec l’emploi du verbe au plus-que-parfait ‘vouer’ avec son auxiliaire ‘être’.

Mais nous retrouvons encore le verbe ‘vouée’ qui peut se résumer à une idée de destin. Ligne 7 et 10 : L’emploi des verbes ‘observer’, ‘réfléchir’, ‘instruire’ et ‘travailler’ sont tous à l’infinitif et lui permet de contrer ce qu’on lui impose, cela montre aussi que c’est une autodidacte Ligne 7 : L’extrait ‘Tandis qu’on me croyait étourdie ou distraite’ est une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle d’opposition, elle va montrer ici qu’elle cachait son jeu, car tout le monde la pensait ‘étourdie’ ou ‘distraite’. Ligne 10 et 12: ‘Cette utile curiosité, en servant à m’instruire, m’apprit encore à dissimuler, [… ].... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles