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Analyse du poème d'Apollinaire "La Chanson du mal-aimé"

Publié le 25/09/2013

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LA CHANSON DU MAL-AIME (Strophes 55 à 59) Apollinaire 5 dernières strophes d'un poème très long, lequel montre le cheminement douloureux d'un jeune homme, qui n'a pu malgré ses efforts, cesser d'aimer la jeune femme, qui après avoir paru répondre à son amour, l'a repoussé. Le personnage a frôlé la folie, a envisagé la mort jusqu'à ce que soudain sans explications sa crise psychologique et morale se trouve résolue. Il est en mesure de voir la ville qui l'entoure et qui l'aime. En ce sens ces 5 dernières strophes constituent un ensemble qui s'oppose au reste du poème. En quoi l'errance dans la ville est-elle propice au délire poétique ? Etude suivie des strophes 55 à 59 Strophe 55 Situe le dernier épisode dans le temps et ds l'espace : v1+4 La strophe se déroule sur deux plans : le plan simple de la réalité ? les rues de Paris au mois de juin sous le soleil brûlant. le plan métaphorique et poétique ? ds la mythologie gréco-latine Apollon = dieu de la musique et de la poésie avec pr symbole, la lyre. Sous le nom de Phébus il est aussi le dieu de la lumière et le conducteur du char du soleil. Apollinaire (cf. le lien avec le nom Apollon !) associe ici les deux emblèmes (soleil + lyre) sans mentionner son nom, et ds la strophe il mêle les champs lexicaux de la lyre et du soleil (v.1 à 3). Ainsi apparaît la figure d'un Mal-Aimé joueur de lyre, donc poète : Apollinaire. Le terme « délire « renvoie à l'état d'inspiration de celui qui crée. Les doigts endoloris évoquent par association le c?ur endolori du poète dont le désespoir am...
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« Le terme «   délire   » renvoie  à l’état d’inspiration de celui qui cr ée. Les doigts endoloris  évoquent par association le cœur endolori du po ète   dont le d ésespoir amoureux a  été chant é ds les 54 strophes pr écédentes.

  L’adjectif «   triste   » s’explique alors. La crise psycho. et morale s’est r ésolue d’elle­m ême, la tentation de suicide   n’aboutit pas comme le confirme le  v.5.

  Le nom «   cœur   » prend une double connotation   : courage mais aussi   r ésonance amoureuse.

  Le groupe adjectival m élioratif  v.4  montre le go ût de vivre retrouv é.  Strophe 56 D éveloppe les images de l’errance et de la tristesse. Le Mal­Aim é ne   semble rencontrer aucun  être humain ds la ville ce qui exprime sa solitude. Il s’attarde sur la longueur des dimanches par le biais de l’hyperbole  v.6   traduisant ainsi son ennui. Il ne d écrit que des choses inanim ées  v.7 +9  qu’il personnifie  v.8,  comme si   elles participaient au chagrin du personnage. De m ême les fleurs «   penchent   » comme satur ées de soleil et pr êtes  à   mourir. Mais la comparaison du  v. 10  assez insolite introduit un note d’humour et   rel ègue au 2 è me  plan la tristesse des vers pr écédents. Tout se passe comme   si le po ète avait ma îtris é sa peine et pouvait oublier sa tristesse. Il peut   d ésormais passer  à autre chose et c’est pour cela que les deux strophes   suivantes vont c élébrer la lumi ère, la musique et la vie.  Strophe 57 Si les strophes pr écédentes  évoquaient les journ ées, les strophes 57 et 58   sont consacr ées aux soirs de Paris  v.11 +12. »

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