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Analyse francais Rousseau la fessée

Publié le 05/12/2012

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LA FESSEE Les Confessions ; Rousseau « La fessée « Livre I p.39-41 Situation L'auteur de ce texte, J.-J. Rousseau était un écrivain genevois du XVIIIe siècle. Il était tout à fait à contre-courant de son siècle. Il était contre le matérialisme et le développement des sciences et des arts qui étaient justement le but des gens du siècle des lumières. Avec ses idées très osées il s'est attiré beaucoup d'ennemis. Il a finalement développé une sorte de paranoïa et pensait qu'il était la victime d'un complot universel.Avec ce présent livre, les Confessions, qui est une oeuvre autobiographique, Rousseau cherche vers la fin de sa vie à justifier ses actes et à montrer qui il est vraiment, car beaucoup avait une fausse image de lui à cause des rumeurs. Passage du texte Nous nous trouvons ici tout au début de l'oeuvre. Rousseau a été mis sous la tutelle de son oncle Bernard à la suite de l'expatriation de son père. Il est alors mis en pension chez le ministre Lambercier à Bossey avec son cousin. Il y menait une vie douce et champêtre et partageait une grande amitié avec son cousin Bernard. Ses 2 ans d'éducation ont beaucoup influé sur sa vie. Présentation de l'extrait Dans l'extrait qui va être analysé, Rousseau va nous parler de l'autorité de Mlle Lambercier et d'un souvenir embarrassant qui concerne une punition qu'on lui a infligé. Il va nous raconter comment une fessée reçue de la main d'une femme à l'âge de huit ans a décidé de ses traits personnels pour le reste de sa vie. Cet extrait est un texte de type narratif. Découpage 1ère partie (l.1à13) : Introduction à la leçon sur l'éducation 2ème partie (l.14 à 38) : 1ère fessée avec ses effets sur Rousseau 3ème partie (l.39 à 50) : 2ème et dernière fessée de Mlle Lambercier 4ème partie (l.51 à 66) : Consé...
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« De plus Rousseau ne dit jamais « fessée », il fait de la périphrase et utilise d’autres mots comme « punition des enfants »l.16, « châtiment d’enfant » l.51, ce qui nous montre encore plus la difficulté de cet aveu. Il veut justifier cet acte par le fait qu’il l’a mérité et non qu’il le désirait.

Il le dit d’ailleurs à la fin du paragraphe deux : « car tel est en moi l’empire de la bienveillance, et même de celle que les sens ont fait naître, qu’elle leur donna toujours la loi dans mon cœur.

» Il veut dire par là qu’il a du respect pour Mlle Lambercier et qu’il n’abuserait pas d’elle.

Et il dit bien au troisième paragraphe qu’il n’a rien fait pour mériter la deuxième fessée : « Cette récidive, que j’éloignais sans craindre, arriva sans qu’il y eût de ma faute, c’est-à-dire de ma volonté ». Il veut s’innocenter de ses sensations et utilise pour cela l’innocence de l’esprit enfantin.

Il le dit au premier paragraphe : « J’étais plus fâché de déplaire que d’être puni, et le signe du mécontentement m’était plus cruel que la peine afflictive.

» Rousseau a honte de ce qu’il ressent et il n’arrive pas à l’expliquer.

Nous pouvons l’observer au paragraphe 2 : « ce qu’il y a de plus bizarre est que le châtiment m’affectionna davantage encore à celle qui me l’avait imposé ». La difficulté de l’aveu est, de plus, accentué par les pronoms démonstratifs « ce, cette » au paragraphe 3. L.36 « car tel est en moi l’ empire de la bienveillance » c’est une exagération nettement marquée.

On pourrait le prendre pour un signe de narcissisme.

Une ligne plus bas on peut voir que son cœur est ordonné par ses sens, on peut donc dire qu’il suit ses sentiments sans utiliser sa raison. Des lignes 20 à 24, on peut voir une certaine forme de masochisme qu’il avoue. 2.

Le passage de l’enfant à l’adulte On peut noter ici un champ lexical de l’éducation avec : sévérité l.2 , puni l.5 , méthode l.8 , leçon l.11 , autorité l.15 , punition des enfants l.16-17 , épreuve l.21 , traitement l.26 , correction l.34, faute l.40 , châtiment d’enfant l.51.

Avec le passage du passé au présent Rousseau donne son opinion sur l’éducation. Le simple événement de la fessée, a provoqué chez Rousseau des sensations jusqu’alors inconnues.

Il dit ce qu’il ressent au paragraphe 2 : « j’avais trouvé dans la douleur, dans la honte même, un mélange de sensualité qui m’avait laissé plus de désir que de crainte de l’éprouver derechef par la même main ».

Un élément de l’enfance peut influencer le reste de la vie selon Rousseau : « Qui croirait que ce châtiment,…naturellement ? » Rousseau dit aux l.54-55 (…) ; comme s’il savait ce qu’il serait devenu s’il n’avait pas subi ce châtiment.

Le mot « précisément » accentue l’idée. Cette fessée a provoqué un éveil des sens adultes et Rousseau en a souffert longtemps et il le dit à la fin du 4 ème paragraphe: « Tourmenté longtemps sans savoir de quoi,….plongé dans la plus brutale volupté ». Rousseau fait face à des contradictions entre ce qu’il ressent et ce qu’il pense: « cette menace d’un châtiment tout nouveau pour moi me semblait très effrayante ; mais après l’exécution, je la trouvai moins pénible à l’épreuve que l’attente ne l’avait été ».

Toutes les oppositions de ce. »

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