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Analyse linéaire l'Albatros C.Baudelaire

Publié le 31/12/2022

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« L'Albatros L'albatros est un poème écrit par Charles Baudelaire en 1861, c'est un poème tardif il figure dans la deuxième édition du recueil de poésie Les Fleurs du mal.

Il fait partie de la section « spleen et idéal » dans laquelle Baudelaire exprime son tiraillement entre l'appel du néant, le « spleen » et son aspiration à l'idéal. Lecture Ce poème évoque un événement dont Baudelaire a été témoin durant son long voyage en bateau qui devait aller jusqu'aux Indes mais qui s'arrête finalement à l'île Maurice. Notre projet de lecture sera : En quoi ce poème rapproche-t-il le poète de l'albatros ? Notre découpage se fera en trois parties, nous verrons dans le premier quatrain que le poème est écrit sous forme d'anecdote, de fait divers.

Dans les 2ème et 3ème quatrains, nous nous intéresserons à la maltraitance de l'oiseau par les marins.

Enfin, nous étudierons le message dévoilé dans la dernière strophe. Partie 1 – complément circonstancielle de temps « souvent » >> anectode – complément circonstancielle de but « pour s'amuser » >> aspect réaliste, + les marins capture l'oiseau parce qu'ils s'ennuient sans se soucier de sa douleur.

Ils sont cruels – le rejet au vers 2 « prennent des albatros » met en valeur le verbe « prennent » qui souligne la captivité de l'oiseau. – Au v.

2 « vastes oiseaux de mers » est une périphrase positive utilisée pour décrire l'oiseau, elle occupe un hémistiche l'albatros est présenter comme important. – L'oiseau est décrit de façon positive dans le 1er quatrain avec les adjectifs « vastes » v.2, « indolents » v.3 qui montre qu'il n'est pas un prédateur et « compagnons de voyage » v.3 qui le présente même comme un ami. – La périphrase « indolent compagnons de voyage » met en valeur l'élégance et la majesté de l'oiseau ainsi que sa confiance.

Cet effet est renforcé par l'assonance douce en -an et -on – v.4 est ambiguë « le navire glissant sur les gouffres amers » >> Baudelaire décrit les dangers de l'océan avec l'adjectif « amers » La 1ere strophe présente donc deux éléments, le ciel qui symbolise la liberté et l'eau qui symbolise le danger et éventuellement la mort.

Dans cette 1ère partie, Baudelaire raconte cet événement dont il a été témoin.

L'oiseau est vu de façon positive, tandis que les marins sont vus de façon négative. Partie 2 – La seconde strophe débute par une maltraitance directe de l'oiseau par les marins – La maltraitance commence dès que l'oiseau touche le sol >> allitération en -p « peine », « déposé », « planche » souligne la brutalité – La deuxième strophe est basé sur une comparaison entre l'oiseau dans les airs et sur le sol – v.6 opposition entre les 2 hémistiches du vers « ces rois de l'azur » >> la superbe et la toute puissance de l'oiseau lorsqu'il est dans les airs s'oppose aux adjectifs épithètes, très utilisés par Baudelaire, « maladroits et honteux » qui viennent effacés l'image valorisante de la 1ere partie du vers – l'adverbe « piteusement » au v.7 composé de 4 syllabes vient insister sur l'idée de honte – l'enjambement au vers 8 met en valeur la comparaison entre les «.... »

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