Devoir de Philosophie

analyse théatralisation

Publié le 27/02/2024

Extrait du document

« ● Le mélange récit discours : - Le récit (l.1 à 3, 7, 11 à 17, 35 à 41). - Le discours indirect (l.7 à 8, 9 à 10). - Le discours direct (l.3 à 6, 17 à 34), souligné par : La ponctuation expressive, avec des tirets (l.29, 33). Des guillemets (l.4, 6, 17, 34). Les propositions incises : « Puis il nous dit (l.3-4), aussi panurge s’écria-t-il (l.17), le pilote répondit (l.19), dit Panurge (l.29), dit Pantagruel (l.33) ». ● Une saynète comique, parfois tragique, mais surtout merveilleuse : - Le comique : Le comique de gestes : Il apparaît quand les amis de Pantagruel, comme un seul homme se mettent à écouter avec attention, afin de voir si eux aussi, ils entendent quelque chose, avec : « A sa suggestion, nous fîmes attention » (l.6-7). Le comique de caractère qui apparaît à travers :  La couardise de Panurge, avec :  L’apostrophe blasphématoire : « Ventre bleu » (l.17-18).  La question rhétorique : « Est-ce un canular ? » (l.18).  L’hyperbole : « Nous sommes perdus » (l.18).  La frayeur des compagnons de Pantagruel, avec l’hyperbole : « Cela nous effraya grandement » (l.14-15).  L’opposition qui existe entre leur peur et la placidité du pilote, comme le montre l’hyperbole : « Seigneur, ne vous effrayez de rien » (l.19). Le comique de situation, avec :  Un Panurge qui passe en quelques secondes de la terreur à la curiosité :  Sa peur, soulignée par : L’apostrophe blasphématoire : « Ventre bleu » (l.17-18). La question rhétorique : « Est-ce un canular ? » (l.18). L’hyperbole : « Nous sommes perdus » (l.18).  Sa curiosité, avec la modalité interrogative : « Mais pourrions-nous en voir quelques unes ? » (l.29-30), mise en valeur par le connecteur logique d’opposition « Mais ».  Le fait que personne n’affabule : Les paroles entendues existent bien, elles ont été gelées, au moment où elles ont été prononcées, avec :  La présence des paroles, avec le champ lexical des mots : « Parler (l.5), voix (l.8, 10, 13, 16, 32), mots (l.14, 37, 38), sons (l.16), paroles (l.23, 36), cris (l.23), langage (l.41) ».  Le champ lexical de l’ouïe : « Entendez (l.4), entendre (l.5, 8), écoutez (l.6), entendait (l.9), entendions (l.11, 40), oreilles, cornaient (l.12), écouter (l.13), percevoir (l.14), entend (l.28), comprenions (l.41) ».  Le champ lexical de l’humain : « Gens (l.5), hommes, femmes (l.10, 16, 23), enfants (l.17) », et celui de l’animal : « Chevaux (l.17, 25), hennissement (l.25) » qui concerne la provenance des mots et des sons.  Les paroles semblent venir du ciel, comme le souligne la métaphore : « Des gens parler dans les airs » (l.5).  En fait, elles sont été gelées lors de leur prononciation, avec la personnification, combinée à l’énumération : « Alors gelèrent dans l’air les paroles et les cris des hommes et des femmes, les chocs des masses d’armes, les heurts des armures, des caparaçons, les hennissements des chevaux et tout autre vacarme de combat » (l.22 à 26).  C‘est le dégel qui les rend écoutable, avec la parataxe : « Elles fondent et on les entend » (l.27-28). Le comique de mots : Il apparaît avec les jeux de mots :  La métaphore : « Des mots de gueule » (l.37) peut avoir trois significations :  Il s’agit de la couleur rouge en héraldique.  Mais aussi des mots forts, vigoureux.  La couleur rouge, associée au mot peut évoquer les mots sanglants, les cris des gens écorchés ou décapités.  La métaphore : « Des mots dorés » (l.38-39)  Il s’agit de la couleur or en héraldique.  Mais c’est aussi une allusion à un livre très prisé à l’époque.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles