ANALYSE VERHAREN
Publié le 01/11/2016
Extrait du document
«
décrite comme “tentaculaire”, rappelant la pieuvre géante,
‘“monstre des mers”, chassant et dévorant ses proies avec ses
tentacules, comme si la ville dévore toute les personnes qui ose
s’en approcher.
Les termes “colonnes”, “blocs”, “pierre”,
“escaliers”, “plus hauts étages”, “mâts” désignent les villes
comme des ensemble titanesque, colossal rappelant l’aspect du
monstre, l’humain se place en fourmi autour de ce monde
inhumain que nous décrit Verhaeren.
Le champ lexical de la
mort est présent : “sous-sous de feu”, “gibet”, “immobiles”,
“exhume” : c’est la ville meurtrière.
Pour les sonorités,
l'allitération en “r ”, extrêmement présente : “regard”, vers 46 et
48 : “ Les rames ramifiés rampent sous terre”, “Pour reparaître
en réseaux clairs d’éclairs”, ainsi que des allitérations en “g” et
en “q” : vers 34, “grincent comme des gonds”, “glissent”, vers
32, “quais sonnent aux entrechocs”.
Ces allitérations sont des
sons très peu agréables à l’oreille, comme la colère et la
férocité d’un monstre.
Dans le vers 46, le verbe ramper, sonne
comme si la force des urbains n’est plus là et que la mort était
proche.
Tout au long de ce poème, Verhaeren met l’accent sur
diverse procédés tel que des vers libres pour le rythme et des
allitérations pour les sonorités et de nombreuses figures de
styles pour nous déduire une ville tel qu’il la voit : sombre,
meurtrière, monstrueuse, infernale..
»
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