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Anthologie de poèmes de toutes les époques avec commentaire

Publié le 23/05/2012

Extrait du document

MOYEN AGE

 

a) Le temps a laissé son manteau

 

 

 

 

 

Le temps a laissé son manteau. De vent, de froidure et de pluie, Et s’est vêtu de broderie, De soleil luisant, clair et beau. Il n’y a bête, ni oiseau Qu’en son jargon ne chante ou crie : Le temps a laissé son manteau… Rivière, fontaine et ruisseau Portent en livrée jolie, Gouttes d’argent d’orfèvrerie, Chacun s’habille de nouveau :

Le temps a laissé son manteau…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Charles d’Orléans est un prince français né le 24 novembre 1394 et mort le 5 janvier 1465. Il a été capturé pendant la guerre de cent ans mais est libéré contre une rançon en 1440. Il finit sa vie à Blois mais mourra le 5 janvier 1465 sur le chemin de Poitiers à Blois.

 

Le temps a laissé son manteau est un rondel. Il est basé sur la personnification du monde en un être humain. Un humain qui, au fil des saisons, va « mettre un manteau « en hiver puis le laisse au printemps. Printemps qui est présent avec le « soleil clair et beau « vers 4 et les bêtes et les oiseaux qui chantent vers 5,6. Le deuxième quatrain est consacré à la nouveauté, comme la nature qui resurgit.

 

J’ai choisis ce poème car j’ai trouvé habile la personnification du monde et belle la métaphore du manteau. Il est de plus adapté à la saison actuelle car la nature attend la fin de l’hiver.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

XVIème siècle

 

 

a) Heureux qui, comme Ulysse …

 

 

 

 

 

 

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la douceur angevine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Joachim du Bellay est né en 1522 à Liré et est mort en 1560 à Paris. C’est au collège de Coqueret qu’il crée, avec son professeur de grec, les pléiades dont l'objectif est de créer des chefs d'œuvres en français aussi bons que ceux des Latins et des Grecs. Il part en 1553 pour Rome afin d’accompagner le cardinal Jean du Bellay mais est très déçu de la culture antique et des intrigues de cour. Il écrit alors les regrets d’où est tiré Heureux qui, comme Ulysse

 

Dans ce sonnet, les 2 quatrains sont consacrés à l’éloge des personnes qui rentre chez elles après « un beau voyage « vers 1 et louange son village natal. Il compare ensuite péjorativement la culture romaine à son village français le « Liré «.

 

SOMMAIRE

1) moyen age

    

a) Le temps a laissé son manteau

 

2) XVIème siècle

 

       a) Heureux qui comme Ulysse …

         b) Sonnets pour Hélène   

 

3) XVIIème siècle

 

         a) Le loup et l’agneau

         b) Epitaphe sur la mort de damoiselle Elisabeth Ranquet

 

4) XVIIIème siècle

 

a) Art d'aimer, fragment III

         b) L'amant désespéré

 

5) XIXème siècle

 

a) Demain dés l’aube…

b) L’albatros

 

6) XXème siècle

 

       a)Leurs yeux toujours purs

b) Le Pont Mirabeau

 

7) XXIème siècle

 

       a) Nature

         b) Nostalgie

« a) Le temps a laissé son manteau 2) XVIème siècle a) Heureux qui comme Ulysse … b) Sonnets pour Hélène 3) XVIIème siècle a) Le loup et l’agneau b) Epitaphe sur la mort de damoiselle Elisabeth Ranquet 4) XVIIIème siècle a) Art d'aimer, fragment III b) L'amant désespéré 5) XIXème siècle a) Demain dés l’aube… b) L’albatros 6) XXème siècle a) Leurs yeux toujours purs b) Le Pont Mirabeau 7) XXIème siècle a) Nature b) Nostalgie MOYEN AGE. »

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