Au bonheur des Dames : En quoi le roman « Au Bonheur des Dames » est-il un roman naturaliste de formation ?
Publié le 19/05/2013
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Le bonheur des femmes, la mort des petits commerces En quoi le roman « Au Bonheur des Dames « est-il un roman naturaliste de formation ? Au Bonheur des Dames est un roman d'Émile Zola publié en 1883, le onzième volume de la suite romanesque les Rougon-Macquart. À travers une histoire sentimentale à l'issue inhabituellement heureuse, le roman entraîne le lecteur dans le monde des grands magasins, l'une des innovations du Second Empire. Un Zola sans le noir habituel Emile Zola était au début un Italien né en 1840 à Paris. Il a été seulement naturalisé Français en 1862. Et en 1862, il a été asphyxié accidentellement dans son appartement. Tout au long de sa vie, Zola a éprouvé de l'admiration pour certaines personnes comme : Honoré de Balzac, celui qui va influencer très fort Zola dans sa carrière d'écrivain. Le docteur Lucas qui avait écrit sur l 'hérédité ainsi que Claude Bernard, notamment pour « Introduction à la médecine expérimentale «. Avec tout ça, il va commencer à produire une Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire . C'est la série des Rougon-Macquart. Zola avait clairement annoncer dans la préface des Rougon-Macquart qu'il veut expliquer : « Comment une famille, un petit groupe d'êtres, se comporte dans une société, en s 'épanouissant pour donner naissance à dix, à vingt individus qui paraissent au premier coup d'oeil, profondément dissemblables, mais que l'anlyse montre intim...
«
JIANG Jing Français : Projet n °4 29/03/13
commerce et de la gastronomie, à la suite du décès de ses deux parents et dans le but
d’obtenir de l’aide de son oncle Baudu.
Cette jeune fille, très courageuse, se dévoue toujours
pour subvenir aux besoins de ses deux frères.
Traitée au début, telle une misérable, elle doit
subir les cruautés des commis qui l’entoure et ne réussit à se faire qu’une amie, Pauline.
Face à Mouret, Denise n’est pas la fille facile des romans sentimentaux.
Au contraire, modèle
de mérite et de vertu, cette femme moderne et active contraste avec les bourgeoises
vaniteuses de l’époque.
Elle est au centre de tous les éléments du récit.
Elle suscite les
jalousies de certains et est renvoyée pour réapparaître ensuite.
La relation la plus étroite
qu’entretenait Denise est celle avec Mouret.
A son arrivée dans le grand magasin, celui-ci
parut avoir une certaine pitié pour elle et qui se transforme plus tard en amour passionel.
De
par sa douceur, la jeune femme conquit le coeur du maître du plus grand magasin de Paris et
après elle finit elle-même pour succomber et tomber dans ses bras.
Le 2 e
, c’est plutôt le
déroulement des grandes ventes qui fait songer à un affrontement :
« C’était comme un champ de bataille encore chaud du massacre des tissus.
Les
vendeurs, harassés de fatigue, campaient parmi la débâcle de leurs casiers[...] »
Le thème principale de ce roman est bien le grand magasin.
En parcourant ce livre, on
découvre les nouveaux espaces commerciaux, la fluidité des biens, les messages
publicitaires et mmême l’installation des ascenseurs nous permettent de dire qu’un nouveau
monde à la fois luxueux et festif est en train de naître.
Roman de formation
Denise est le personnage principal de ce roman.
Elle n’a cessé d’évoluer, de prendre
confiance en elle, de mûrir.
Elle est blonde, elle a 20 ans, orpheline et pauvre.
Elle a deux
frères à sa charge.
Elle est très courageuse et n’hésite pas à se priver de nourriture, à se
sacrifier et à donner toutes ses économies pour ses frères.
Elle fait même des travaux
supplémentaires.
« Mais Denise demeurait absorbée, devant l’étalage de la porte centrale[...] »
D’autre part, elle est très discrète, honnête cependant méfiante car elle a beaucoup
d’ennemis que d’amis.
Cette femme souffre en silence surtout des médisances à son sujets.
Elle est dotée d’une très grande sensibilité et humaniste.
« Alors l’abondon fut complet, toutes s’acharnaient sur « la mal peignée »[...] »
Au fur et à mesure elle apprend l’amour et parvient ainsi à devenir une femme
accomplue, respectée et surtout égale à elle même car elle n’a jamais cédé à aucun
chantage.
« Du reste, Denise était maintenant au sommet[...] »
C’est bien un roman de formation puisque Denise va découvrir la vie parisienne, ses
défauts et ses qualités, les avantages du modernisme et de la sciences ainsi que ses
inconvénients.
Elle est en quelque sorte, le double féminin de Mouret.
En résumé, ce roman est bel et bien un roman naturaliste de formation par le discours
descriptif riche en vocabulaire de Zola qui nous met en situation de l ‘époque ainsi que
l’évolution du personnage central, Denise qui mûrit par les expériences qu’elle vit.
Et bien sûr
l’évolution d’un grand magasin qui met en contraste avec les faillites des petits commerces.
Emile ZOLA, Au Bonheur des Dames , 2009, Petits classiques, Larousse, Paris
Histoire littéraire , Ed Repères Nathan
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