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sujet de réflexion au bonheur des dames

Publié le 20/05/2022

Extrait du document

« Sujet de réflexion : Au bonheur des dames La société de consommation est un système économique déterminant un mode de vie où l'on consomme et jette plus que de raison.

Elle créé un besoin d'acheter.

De ce fait, quel regard est posé sur la société de consommation dans l'extrait du texte Au bonheur des Dames d’Émile ZOLA en 1883 ? Dans un premier temps nous évoquerons le besoin de consommer en masse, avant de mettre l'accent sur la manipulation de la femme pour la pousser à l'achat, enfin nous dénoncerons la croyance en dieu remplacée par la société de consommation. Tout d'abord, Émile ZOLA décrit un gigantesque magasin qui pousse à consommer en masse.

De plus les phrases longues illustrent l'effet d'accumulation et d'effervescence que l'auteur dépeint dans le texte.

Le bazar regorge d'un « peuple de femmes », d'une « cohue » mais également de nombreuses marchandises « entassement continu de marchandises ».

De sorte que tous ces éléments créent une impression de trop plein chez le lecteur, on le remarque par cette comparaison « la fièvre de cette journée […] passait comme un vertige ».

En outre cela est accentué par la fin de journée, le vide brutal « la clientèle, dépouillée, violée, s'en allait à moitié défaite ». Dans un second temps, Mouret, le propriétaire, manipule la femme pour la pousser à l'achat, il les a « conquis[es] », les tient « à sa merci ».

D'autre part le point de vue est omniscient ce qui informe le lecteur des sentiments et des avis des personnages. Notamment de celui des femmes qui passent au magasin leurs « heures vides […] et inquiètes » pour acheter avec l'impression de « volupté assouvie », de « dépense nécessaire de passion nerveuse ».

Sans compter qu'elles pensent faire des affaires grâce à Mouret et à « sa baisse de prix et ses rendus, sa galanterie et sa réclame », sans se rendre compte de cette manipulation. Ensuite, la société de consommation remplace la croyance en dieu.

Dans ce texte un parallèle est établi entre la magasin et la religion « les églises […] étaient remplacées par son bazar » mais aussi entre l'apparence et la foi « culte sans cesse renouvelé du corps avec l'au-delà de la beauté ».

Les femmes passent dorénavant leur temps dans les magasins tandis qu'autrefois elles le passaient à l'église, cela montre les changements opérés par la société de consommation. Enfin, cette œuvre est un collage réalisé par Pascaline Hacard au XXIème siècle qui dénonce l'emprise des marques sur nous.

Ce collage évoque des marques, qui nous emprisonnent dans l'achat compulsif.

Nous pouvons le remarquer car de nombreuses marques sont montrées tel que Coca-Cola, Séphora ou Nuxe.

Mais aussi car l'artiste a détourné un code-barre, en y ajoutant un personnage prisonnier de ce dernier, avec son matricule. Pour conclure, la société de consommation nous incite à acheter, en nous manipulant, cela créé un besoin injustifié de nouveautés.

Donc ce texte pose un regard négatif sur les grandes enseignes, qu'il ridiculise.

Cet attrait provoque de nos jours de la. »

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