Autoportrait de Gaulle Tome 3 MÉMOIRES

« Il se présente comme au salut de la France : « Par contre, le crédit que m'ouvre la France, j'entends l'engager toutentier pour la conduire au Salut » (p.10).

Il se trouve à la tête de la France libre depuis son appel du 18 juin 1940 :« Depuis 1940, c'est vers la libération que j'avais conduit la France et c'est la résistance qui en était les moyens »(p.12) incarnant la Résistance.

Il est aussi reconnu publiquement pour avoir sauvé la France par le publique,Churchill, Roosevelt, mais aussi Harry Hopkins : « aujourd'hui la France entière vous acclame et reconnaît votregouvernement (…) nous rendons justice à ce que vous avez accompli et nous nous félicitons de voir la Francereparaître » (p.103).

Il serait alors raisonnable de savoir qu'est-ce qui le pousse à sauver la France. De Gaulle est un homme du destin. Il pense que le fait de sauver la France est une mission qu'on lui a donnée.

Ce serait le pays qui l'aurait influencé : « cette mission que la France continuait à m'assigner » (p.342) mais aussi le peuple français.

C'est un hommedonnant tous ce qu'il peut à la France, un homme providentiel : « Or c'est au nom de la France tout entière, nond'une fraction, si valable soit-elle, que j'accompli ma mission.

Jusqu'aux futures élections générales, j'ai à répondredu destin du pays devant lui et devant lui seul.

» (p.130).

Celui-ci répète le fait qu'il a assumé le destin de la France« au moment le plus difficile » (ceci est dit par le souverain page 75). Selon lui, il incarnerait la grandeur de la France, la souveraineté.

A la suite de son départ en 1946, il déclare que « avec De Gaulle s'éloignaient ce souffle venu des sommets, cet espoir de réussite, cette ambition de la France, quisoutenait l'âme nationale » (p.342) ce n'est alors pas un homme que perd la France mais sa grandeur, sa vigueur,c'est la fin d'une histoire.

Il dit aussi que même après son départ il restera toujours prêt à servir a France : « oncontinuait de voir une sorte de détenteur de la souveraineté, un recours choisi d'avance(…) Mais on savait qu'elles'imposerait (…) dès lors que le pays courrait le risque d'être encore une fois, déchiré et menacé » (p.342).

Cethomme part fière de ce qu'il a effectué de la France en se tournant vers la solitude, en se rapprochant de la naturecar il commence à vieillir : « A mesure que l'âge m'envahit, la nature me devient plus proche.

» (p.344).

Il faitd'ailleurs un parallélisme entre lui et la France à la fin du livre : « Vielle France, accablée d'Histoire(…) Viel homme,recru d'épreuves » (p.345) ce qui souligne la déchéance de la France comme lui avec la vieillesse. Ainsi, Charles De Gaulle se présente comme un héros à la fois légendaire, incarnant l'avenir de la France mais aussipar ses qualités de prévoyances.

C'est un sauveur de la France, un « champion » que tout le monde acclame.

Sonseul but, sa mission étant d'assumer le destin du pays comme si celui-ci ne ferait qu'un avec lui en grandissantquand il était au pouvoir et en vieillissant après son départ.. »