Baudelaire et Jeanne Duval, la mulâtresse
Publié le 20/07/2011
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C'est vers la fin de 1842 que, suivant toutes probabilités, Baudelaire rencontre la mulâtresse connue sous le nom de Jeanne Duval ou Lemer, et dont la véritable identité reste mystérieuse. Elle jouait alors les utilités au petit théâtre du Panthéon, installé au quartier latin dans l'église désaffectée de Saint-Benoît. Sa personnalité nous serait indifférente si elle n'avait tenu dans la vie du poète un rôle qu'il importe de préciser. La plupart des biographes l'ont accablée. Ils l'ont dite laide, stupide, infidèle et avide, ils ont vu en elle le mauvais ange de son amant, la Vénus noire, responsable de tous ses malheurs. Cependant Banville et Nadar, qui tous deux l'avaient fort bien connue, l'ont trouvée belle et séduisante, de teint plutôt mat que foncé, avec des yeux « comme des soupières «, une chevelure magnifique, une démarche pleine de grâce et de majesté. Nadar assure qu'elle était fière et désintéressée, n'acceptant « rien, sous quelque forme que ce fût «, pas même son écot au restaurant.
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