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Beamarchais, le mariage de figaro les comiques

Publié le 11/04/2013

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mariage
Beaumarchais utilise dans sa pièce tous les types de comique et tous les registres, de la farce au jeu d'esprit. Il les combine habilement et distribue les scènes comiques afin d'introduire des moments de détente à l'intérieur de chaque acte. Dans le premier acte, ce sont les mouvements autour du fauteuil (sc. 8 et 9) qui provoquent le rire ; dans le deuxième acte, le cabinet permet un jeu de cache-cache des plus comiques ; dans le troisième acte, le procès arrive a point pour détendre l'atmosphère de même que le manège autour de chérubin dans l'acte IV (sc. 4 à 6). Enfin la pièce s'achève dans un éclat de rire avec la sorte des différents personnages caché dans les pavillons. Le comique de geste C'est la forme de comique considérée généralement comme la moins raffiné mais son efficacité est incontestable. Ce comique visuel est une des composantes indispensable du spectacle comique. On trouve dans cette pièce de nombreuse poursuites (I, 1 : I, 7 ; V,6), des jeux de cache-cache autour du fauteuil (I, 8 et 9)...
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« st r uc tu re : dans u n p rem ie r temps les pav i l lons s’emp l issen t, dans u n second temps i ls se v iden t.

Le t ravest issemen t p rovoque u n comique de si t ua t ion ana logue.

Avan t d’êt re exploi té de façon systéma t ique dans le de r n ie r acte, i l a fa i t u ne p rem iè re appa r i t ion avec le dégu isemen t de ché r ub i n dans le 4 e acte. Beauma rcha is m u l t i p l ie aussi les si t ua t ions dans lesquel les u n personnage igno re tous les au t re saven t.

A i ns i dans l a scène 20 du 1 er acte, f iga ro ignore que l a com tesse a avoué au côté que le bi l le t vena i t de l u i.

Le même schéma est réu t i l isé dans la scène 6 du 4eme acte : F iga ro ig no re que la p résence de ché rub i n a été découve r te et que l a com tesse a avoué que c’éta i t l u i qu i avai t sau té pa r l a fenê t re.

E n f i n, tou jou rs dans l’acte IV, Basi le, dans l a scène 10 est le seu l à igno re r l a reconna issance qu i v ien t d’avoi r l ieu.

Beauma rcha is fa i t p reuve de v i r t uosi té dans l’ u t i l isa t ion des apa r tés. Le comique de ca ractè res Tou tes les n uances de ce t ype de comique son t p résen tes dans la p ièce : On est p roche de la car ica t u re avec B r i d’oison, don t la stup id i té s’accompagne d’un bégaiemen t systéma t ique.

I l en va de même pou r A n ton io avec son caractère bou r r u et sa façon de par le r caracté r is t iq ue qu i l u i fa i t défo r me r cer ta i ns mots ( I I 21 ; 111,15).

Ché r ub i n est moi ns ca r ica tu ra l ma is ses en t rep r ises amou reuses mu l t i p l iées déclenchen t aussi le r i re.

P l us sub t i l est le comique qu i s’a t tache au caractè re de F iga ro don t la man ie de l’ i n t r i que et le sens de l’ i mp rov isa t ion se re tou r ne pa rfo is con t re l u i ( I I I, 20 et IV, 6), ou l a ja lousie ma lad ive du com te qu i associée à son l i be r t i nage, le p lace souven t des si t ua t ions emba r rassan tes ( I I, 19 : IV, 5 ; V, 19). Le comique de mots C’est sans dou te le p l us p résen t dans l a p ièce et Beauma rcha is appa ra i t comme u n v i r t uose dans ce domai ne.

Ic i aussi p l us ieu rs deg rés son t à d is t i ngue r et selon le pe rsonnage l a p la isan te r ie se fa i t p l us ou moi ns sub t i le.

A i ns i, A n ton io p rovoque i nvolon ta i remen t le r i re lo rsqu’ i l répond a F iga ro qu i af f i r me que Ché r ub i n est à cheval su r la rou te de Sévi l le « Oh non je ne d is pas ça, je n’ai pas vu sau te r de cheval, car je le d i ra is de même.

» en revanche, f iga ro p rovoque tou jou rs le r i re aux dépens d’au t r u i ma is le comique de mots re lève chez l u i t a n tô t de l a fan ta is ie verba le comme dans l a t i rade su r Goddam ( I I I , 5), Tan tô t de l a ra i l le r ie lo rsqu’i l se moque du pauv re B r i d’oison en l a issan t en tend re qu’ i l est le père d’un de ses enfan ts ( I I I, 13) ou en fa isan t croi re au com te qu’i l par le de la com tesse alo rs qu’i l s’agi t de Suzanne (V, 12), t a n tô t du mo t d’esp r i t qu i l u i pe rme t de se t i re r d’une si t ua t ion emba r rassan te su r u ne p i rouet te : « Pou rquoi non ? L a r age de sau te r peu t gagner : voyez les mou tons de panu rge.

». »

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