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biographie

Publié le 17/04/2014

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Madame de La Fayette Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette, plus connue sous le nom de Madame de La Fayette, est une femme de lettres française. Elle est née le 16 mars 1634 à Paris, morte le 25 mai 1693. Elle a écrit le premier roman historique français, La Princesse de Clèves, souvent considéré comme le premier roman moderne.Marie-Madeleine Pioche de La Vergne est née dans une famille de petite noblesse mais riche, qui gravite dans l'entourage du cardinal de Richelieu. Sa mère, fille d'un médecin du roi, est au service de la duchesse Marie-Madeleine d'Aiguillon, qui l'est depuis sa naissance. Son père, Marc Pioche de la Vergne, écuyer du roi, meurt alors qu'elle n'a que quinze ans. L'année suivante, elle devient dame d'honneur de la reine Anne d'Autriche. Elle commence également à acquérir une éducation littéraire avec Ménage qui lui enseigne l'italien et le latin. Ce dernier l'introduit alors dans les salons littéraires en vogue de Catherine de Rambouillet, de la Marquise du Plessis-Bellière et de Madeleine de Scudéry.En 1650, sa mère se remarie avec Renaud de Sévigné, l'oncle de Marie de Sévigné ; les deux femmes deviendront « les plus chères amies du monde » pour toujours. En 1655, elle épouse, à l'âge de 22 ans, un Auvergnat de dix-huit ans son aîné, François Motier, comte de La Fayette dont elle aura deux fils. Elle l'accompagne dans ses domaines familiaux en Auvergne et dans le Bourbonnais bien qu'elle retourne fréquemment à Paris où elle commence à s'introduire dans la société de la cour et à ouvrir avec succès son propre salon. Leur bonheur conjugal semble avoir sombré après quelques années de mariage, après la naissance de leurs fils, date où François de La Fayette semble littéralement avoir disparu. La Bruyère a résumé ainsi cette étrange situation : « Nous trouvons à présent une femme qui a tellement éclipsé son mari, que nous ne savons pas s'il est mort ou en vie... »On compte, parmi les connaissances de Marie-Madeleine de La Fayette, Henriette d'Angleterre, future duchesse d'Orléans, qui lui a demandé d'être sa biographe ; le Grand Arnauld et les principaux auteurs français Segrais et Huet dont le Traité de l'origine des romans sera publié en préface de son Zayde. Au tout début de la Fronde, elle a également été proche du cardinal de Retz.Établie de façon définitive à Paris en 1659, elle fait paraître anonymement La Princesse de Montpensier en 1662. De 1655 à 1680, elle sera étroitement liée avec La Rochefoucauld (l'auteur des Maximes), dont elle dira : « M. de La Rochefoucauld m'a donné de l'esprit, mais j'ai réformé son coeur. » La Rochefoucauld présente Marie-Madeleine de La Fayette a beaucoup de grands esprits littéraires du temps, y compris Racine et Boileau. 1669 voit la publication du premier tome de Zaïde, un roman hispano-mauresque édité sous la signature de Segrais mais presque certainement dû à La Fayette. Le deuxième volume est apparu en 1671. Zaïde fut l'objet de rééditions et de traductions notamment grâce à la préface de Huet.Le roman le plus célèbre de Marie-Madeleine de La Fayette est La Princesse de Clèves, d'abord édité anonymement en mars 1678. Cette oeuvre, dont le succès fut immense, passe souvent pour être le premier véritable roman français et un prototype du début du roman psychologique.La mort de La Rochefoucauld en 1680 puis de son mari en 1683 la conduit à mener une vie sociale moins active dans ses dernières années. Elle s'est clairement retirée de la vie mondaine, afin de se préparer à la mort, avec une perspective eschatologique, très présente à l'époque.Trois de ses ouvrages ont été édités à titre posthume : La Comtesse de Tende (1718), Histoire d'Henriette d'Angleterre (1720) et Mémoires de la Cour de France (1731). Beaumarchais Pierre Augustin Caron de Beaumarchais est né le 24 janvier 1732 à Paris. Il est le fils d'un horloger, et sera d'ailleurs inventeur de l'échappement à hampe, ainsi que d'un mécanisme de perfectionnement des pédales de harpe. En 1756, Beaumarchais épouse Madeleine Catherine Aubertin, mais elle meurt un an après les noces. Il est soupçonné de l'avoir tué, ce qui ouvre le cycle de nombreux procès dans sa vie. La même année, il prend le nom de Beaumarchais. Malgré les scandales, Beaumarchais est un homme sûr de lui et séduisant, voire manipulateur, ce qui lui permet de se faire une place à la Cour. En 1759 donc, il devient professeur de harpe pour les filles de Louis XV, et se lance dans plusieurs spéculations commerciales. Il acquiert rapidement une fortune importante. Son sens de l'intrigue et des affaires, son fort pouvoir de séduction, devaient lui permettre de gagner les faveurs de la Cour. Il achète ainsi sa charge de secrétaire du roi, écrit des petites parades pour des théâtres privés... aidé par le patronage du prince de Conti. Beaumarchais épouse Geneviève Madeline Wattebled en 1768. Elle décède deux ans plus tard en lui laissant un héritage important... Beaumarchais est à nouveau soupçonné d'avoir détourné sa fortune. De 17730 à 1773, Beaumarchais enchaîne les procès et les affaires scandaleuses (avec le comte de la Blache, l'affaire Goëzman...). Il parvient ainsi à renouveler le genre des mémoires judiciaires, mais y perd sa fortune dans la réalité, ainsi que de nombreux soutiens. En 1776, Marie-Thérèse Willermaulaz devient sa troisième épouse. Il part également à Londres pour une mission de la Cour, dans l'espoir de redorer son blason auprès de cette dernière. En avril 1775, le roi le charge d'empêcher la sortie d'un pamphlet. Cette tâche le fait voyager de par l'Europe. Il est même incarcéré pour espionnage. Ensuite, Beaumarchais obtient pour mission de récupérer des documents du chevalier d'Eon. En juin de la même année, Beaumarchais change de cap et part pour intervenir dans la guerre d'indépendance américaine. Il y défend ardemment la cause des insurgés. Dès lors, il va jouer un rôle politique d'intermédiaire entre ces derniers et la France. En juin 1776, le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères lui remet beaucoup d'argent pour soutenir discrètement les Américains. Beaumarchais en profite pour s'enrichir avec du trafic d'armes. De même, l'écrivain aventurier devient célèbre par ses factums, qui sont des mémoires judiciaires à la fois divertissants et instructifs. Son succès est mondial et très important. Dès 1777 il milite au sein de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, et obtient à la Révolution la reconnaissance des droits d'auteur : droits patrimoniaux et moraux. Un auteur comme Sainte-Beuve présentera Beaumarchais comme l'homme qui a révolutionné une partie de l'histoire de la littérature, en transformant l'écrivain en industriel et en gestionnaire. En 1790, Beaumarchais se rapproche de la révolution française, et il est fait membre provisoire de la Commune de Paris.Il quitte toutefois rapidement le domaine public pour se lancer dans de nouvelles affaires, mais cette fois, il se ruine. Beaumarchais est suspecté et emprisonné à l'Abbaye, sous la Terreur. Il échappe de peu à la guillotine et se fait discret pendant plusieurs années. D'abord, il s'exile à Hambourg, avant de revenir en France en 1796. Il écrit alors un pamphlet virulent, qu'il intitule ses Mémoires. Le 18 mai 1799, Beaumarchais meurt d'apoplexie à Paris. -Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile, 1775La Folle journée, ou le Mariage de Figaro, 1778L'Autre Tartuffe, ou la Mère coupable, 1792 Albert Camus Albert Camus est au coeur de l'actualité. Célèbre pour son écriture, mais aussi pour son engagement et son humanisme, l'écrivain n'a cessé de s'interroger sur la condition humaine, tout en se faisant entendre lorsqu'une cause le révoltait. Son oeuvre touche à de nombreux genres littéraires, romans, essais, adaptations théâtrales, correspondances... On peut citer (entre autres) les quelques ouvrages suivants : L'Envers et l'Endroit (1937), essai, Le Mythe de Sisyphe (1942) essai sur l'absurde, L'Étranger (1942), roman, Caligula (pièce de théâtre), La Peste (1947), Les Justes (1949), L'Homme révolté (1951), La Chute (1956), Chroniques algériennes, Actuelles III, 1939-1958, Le Premier Homme... Albert Camus naît en 1913 en Algérie, au sein d'une famille modeste ; son père décède en 1914, et son éducation est confiée à sa mère et sa grand-mère. Camus fréquente l'école communale jusqu'en 1924. Cette période est marquée par l'influence de son instituteur de l'époque, Louis Germain. En 1924, Albert rejoint le lycée Bugeaud à Alger. Boursier, il découvre la philosophie et s'inspire de son professeur et ami Jean Grenier. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1930, Camus étudie la philosophie. Mais sa santé est très fragile, en raison d'une tuberculose qui l'oblige à de fréquentes cures de repos. En 1932, les premiers écrits de Camus sont publiés dans Sud. En 1934, l'écrivain épouse Simone Hié, dont il se sépare deux ans plus tard. L'année suivante, Camus crée le Théâtre du Travail. En 1937, l'écrivain rompt ses liens avec le parti communiste. En 1940, Camus épouse Francine Faure et s'installe à Paris, où il travaille pour Paris-Soir. Deux ans plus tard sont publiés L'Etranger et Le Mythe de Sisyphe. Les critiques applaudissent son oeuvre, et la renommée d'Albert Camus grandit encore un peu plus. Il rencontre Sartre, puis obtient un poste à Combat, qui est alors diffusé clandestinement. ...

« T ro is de ses ouv rages on t été édi tés à t i t re posth u me : L a Com tesse de Tende (1718), H is to i re d’ Hen r ie t te d’Anglete r re (1720) et Mémoi res de la Cou r de F ra nce (1731). Beauma rcha is P ie r r e August i n Ca ron de Beau ma rch a is est né le 24 janv ie r 1732 à Pa r is. I l est le f i ls d'un hor loger, et sera d'ai l leu rs i nven teu r de l 'échappemen t à hampe, ai nsi que d'un mécan isme de pe rfect ionnemen t des pédales de ha rpe. E n 1756, Beauma rcha is épouse M adeleine Ca t he r i ne Aube r t i n, ma is el le meu r t u n an ap rès les noces.

I l est soupçonné de l 'avoi r t ué, ce qu i ouv re le cycle de nomb reux p rocès dans sa v ie.

L a même année, i l p rend le nom de Beauma rcha is. M a lg ré les scanda les, Beauma rcha is est u n homme sû r de l u i et sédu isan t, voi re man ip u la teur, ce qu i l u i pe r met de se fa i re u ne p lace à la Cour.

E n 1759 donc, i l dev ien t p rofesseu r de ha rpe pou r les f i l les de Lou is XV, et se la nce dans p l us ieu rs spécu la t ions commercia les.

I l acqu ie r t rap idemen t u ne fo r t u ne i mpo r tan te. Son sens de l' i n t r ig ue et des affa i res, son fo r t pouvoi r de séduct ion, devaien t l u i pe r me t t re de gagner les faveu rs de l a Cour.

I l achète ai nsi sa cha rge de secré ta i re du ro i, écr i t des pet i tes pa rades pou r des t héâ t res p r i vés...

aidé pa r le pa t ronage du p r i nce de Con t i. Beauma rcha is épouse Genev iève M adel i ne Wat tebled en 1768.

E l le décède deux ans p l us t a rd en l u i la issan t u n hé r i tage i mpo r tan t...

Beauma rcha is est à nouveau soupçonné d'avoi r dé tou r né sa fo r t u ne. De 17730 à 1773, Beauma rcha is enchaîne les p rocès et les affa i res scanda leuses (avec le com te de la B lache, l 'a ffa i re Goëzman...).

I l pa r v ien t ai nsi à renouvele r le gen re des mémoi res j ud icia i res, ma is y perd sa fo r t u ne dans la réa l i té, a ins i que de nomb reux sou t iens. E n 1776, M a r ie-T hé rèse W i l le r mau laz dev ien t sa t ro isième épouse.

I l pa r t égalemen t à Lond res pou r u ne m ission de la Cour, dans l 'espoi r de redo re r son blason aup rès de cet te de rn iè re. E n av r i l 1775, le ro i le cha rge d'empêcher la sor t ie d'un pamph le t.

Cet te tâche le fa i t voyager de pa r l ' E u rope.

I l est même i nca rcéré pou r espionnage.

E nsu i te, Beauma rcha is obt ien t pou r m ission de récupére r des documen ts du cheval ie r d'Eon. E n j u i n de la même année, Beauma rcha is change de cap et pa r t pou r i n te rven i r dans l a gue r re d' i ndépendance amé r icai ne.

I l y défend a rdemmen t la cause des i nsu rgés.

Dès lo rs, i l va joue r u n rô le pol i t ique d' i n te r méd ia i re en t re ces de rn ie rs et l a F ra nce. E n j u i n 1776, le secré ta i re d'E ta t aux affa i res ét rangères l u i remet beaucoup d'a rgen t pou r sou ten i r d iscrè temen t les A mé r icai ns.

Beauma rcha is en p rof i te pou r s'en r ich i r avec du t r a f ic d'a r mes. De même, l 'éc r i va i n aven t u r ie r dev ien t célèb re pa r ses factu ms, qu i son t des mémoi res j ud icia i res à l a fois d ive r t issan ts et i ns t r uc t i fs.

Son succès est mond ia l et t rès i mpo r ta n t. Dès 1777 i l m i l i te au sein de la Société des au teu rs et composi teu rs d rama t iques, et obt ien t à l a Révolu t ion l a reconna issance des d roi ts d'au teu r : d ro i ts pa t r i mon iaux et moraux. U n au teu r comme Sai n te-Beuve p résen te ra Beauma rcha is comme l ' homme qu i a révolu t ionné u ne pa r t ie de l ' h is toi re de l a l i t té ra t u re, en t ra nsfo r man t l 'éc r i va i n en i nd us t r ie l et en gest ion na i re.. »

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