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Bohémiens en voyage Baudelaire commentaire

Publié le 25/09/2012

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Charles Baudelaire (1821-1867) Les Fleurs du Mal, 1857 Slpeen et Idéal  XIII  Bohémiens en Voyage   Vocabulaire Ø     Bohémien «Bohémiens«  est un des noms donnés aux tziganes, populations originaires de l’Inde, apparues en Europe au XIVe siècle. On pensait autrefois que ces nomades venaient du royaume de Bohême, une partie de la République Tchèque actuelle. Il n'en était rien; ils étaient passés par la Bohême (d’où « bohémiens «), par la Roumanie (d’où «romanichels« et «roms«) et l’Égypte (d’où «Égyptiens«, «gypsies«). L’origine mystérieuse des tsiganes, leur mode de vie marginal et leur liberté rebelle alimentaient les fantasmes et les rejets. Mais ils suscitaient aussi une certaine fascination, en particulier chez les artistes et écrivains du 19ème siècle. Au 17ème siècle, le graveur lorrain Jacques Callot leur avait consacré quatre planches, intitulées « Les bohémiens «. Le sonnet de Baudelaire prend ces gravures comme point de départ mais ne retient que quelques éléments particuliers : les femmes aux « mamelles pendantes « ou qui portent leur enfant sur le dos, les hommes armés qui vont à pied le long des chariots. Il procède à une transposition dans laquelle ces éléments deviennent des symboles du poète.   Ø     « Tribu prophétique « Le mot «tribu« indique une communauté primitive qui a son histoire, ses racines, ses traditions, ses valeurs, sa hiérarchie, ses règles et ses lois. La tribu est qualifiée de «prophétique«, car les bohémiennes pratiquent la chiromancie, la divination par la lecture des lignes de la main, ce qui avait fait écrire à Callot comme légende rimée de l’une de ses estampes :                                          «Ces pauvres gueux pleins de bonadventures                                          Ne portent rien que des choses futures.«   Baudelaire reprend cette idée dans la chute du sonnet : «L’empire familier des ténèbres futures. «   Ø     « Prunelles ardentes «  L’épithète est justifiée parce que les yeux des tsiganes sont très noirs. Dans l'imagerie du Moyen Âge, le diable a les yeux entièrement noirs et ardents. D’autre part, comme les yeux sont le miroir de l’âme, ces «prunelles ardentes« révèlent le feu intérieur des bohémiens. L’expression est aussi une métonymie, qui indique que les tsiganes sont censés être doués d’une vision extralucide qui permettrait la divination.   Ø     «fiers appétits«  «Fier« doit être pris à son sens étymologique, le mot venant du latin «ferus« qui signifie sauvage, violent.   Ø     « le grillon « Du point de vue de la vraisemblance, ce coléoptère ne peut pas voir la troupe de nomades «du fond de son réduit sablonneux «. En revanche, sa stridulation évoque la « chanson « du poète. Le grillon représente alors le poète qui salue le passage des « voyants « et se reconnaît en eux.   Ø     &laq...
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« Le 31 octobre 2011 Page 2 a) Quelques f acteurs ayant infl uencés l’apparition de la pédagogie et leurs conséquences : Le protestantisme est déterminant dans la scolarisation des enfants.

En effet, il est important que le peuple sache lire afin de pouvoir interpréter les Saintes Ecritures.

Puis , sur le modèle des protestants, les catholiques trouvent comme moyen d’évangélisation la lecture.

Jusqu’ici, l’enfant était dès son plus jeune âge mêlé aux adultes, il allait directement travailler au champ avec ses parents.

Au 17 e siècle , l’enfant devient un souci moral po ur les adultes qui remarquent toute l'importance de l’éducation.

C’est à cette période également qu’on met en avant le côté social des écoles, Démia déclare : « Ouvrir une éc ole, c’est fermer une prison ».

Cela amène à une augmentation considérable du nomb re d’écoles et donc d’élèves et commence à poser problème dans la pédagogie puisque , jusqu’ici, le maître recevait à tour de rôle ses élèves.

Il faut donc trouver des méthodes précises pour gérer une classe , ce qu’on appelle ici la pédagogie.

Ces procédés prennent en compte l’organisation du temps, de l’espace, des contenus à voir, … A cette époque , l’enseignant n’a presque aucune formation, il apprend sur le tas.

Ceux qui exercent ce métier sont souvent ceux qui n’ont pas trouvés de place ailleurs.

Mais dès le moment où des problèmes d’enseignement surviennent, on comprend qu’il leur faut une formation particulière.

b) La pédagogie comme nouveau savoir méthodique sur l’enseignement dans les écoles : La méthode d’enseignement n’est plus centrée sur la matiè re mais s’intéresse aussi à celui à qui on s’adresse.

Il faut donc une méthode pour gérer le collectif.

Il faut que tous aient accès au contenu sans tenir compte des différences individuelles, on appelle cela l’enseignement simultané.

Pour ce ci, il faut qu e le maître puisse voir tous ces élèves, on réarrange donc la classe en mettant le maître face à ses élèves.

On invente les tableaux de lecture sur les murs de la classe.

Puis , grâce à l’invention de l’imprimerie, le livre n’est plus un luxe.

Tous les élèv es ont donc le même livre.

Ce dernier devient un objet de consommation courante.

La gestion du temps devient aussi importante.

Il ne doit pas y avoir de temps mort dans la journée, chaque activité se déroule à une heure fixe, on instaure donc les horaires.

Puis , il y a la gestion de l’espace, chaque écolier aura sa propre place.

On adapte les chaises et les tables à la taille de l’enfant afin qu’il puisse bien écrire.

Le maître doit gérer les déplacements silencieux dans la classe afin que cela ne perturbe pas la leçon.

Ils doivent se mettre en rang deux par deux pour sortir de la classe.

On instaure une série de signes qui permettent l’exécution de tâches en silence , par exemp le : commencer à lire, prière,… La conduite en classe des élèves est très surveill ée.

On préfère à cette époque remplacer les châtiments corporels par des humiliations (bonnet d’âne, banc du déshonneur ,…).

Quan t aux bons élèves, on ne va plus les récompenser avec une marque d’affection mais en leur offrant un livre, des images ou une figurine de plâtre par exemple.

On distingue le savoir en trois catégories : - La formation chrétienne : Il s’agit d’influencer les enfants, de les faires devenir de bons chrétiens, croyants, fidèles et pratiquants.

Ceci, qu’ils soient catholiques ou protes tants.

- La maîtrise des rudiments : Avant le 17 e siècle, la première langue enseignée pour la lecture est le latin.

En effet, c’est la langue de l’Eglise et elle est plus facile à apprendre que le français.

Au début du siècle, on commence à favoriser la langue maternelle car e lle. »

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