Bossuet considérait le genre romanesque comme dangereux » pour les moeurs. Le roman contemporain justifie-t-il encore ce jugement ?
Publié le 07/11/2014
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Nous pouvons donc nous demander si le bilan que nous avions établi en premier lieu est aussi négatif qu'il le semblait. Si nous excluons les éléments les plus commerciaux de la production romanesque, nous pouvons faire ressortir la permanence de la préoccupation morale.
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- Bossuet considérait le genre romanesque comme « dangereux » pour les moeurs. Le roman contemporain justifie-t-il encore ce jugement ?
- André Chénier a dit : « De toutes les nations de l'Europe, les Français sont ceux qui aiment le moins la poésie et qui s'y connaissent le moins. » Renchérissant sur ce jugement, Baudelaire écrivait : « La France éprouve une horreur congénitale de la poésie ». Enfin un critique contemporain, Gustave Lanson, déclare : « Le lyrisme n'est qu'un accident chez nous, la création en a été tardive et laborieuse : la source du lyrisme s'ouvre en effet assez rarement au fond de l'âme française. »
- « Le théâtre, c'est d'être réel dans l'irréel », écrit Jean Giraudoux dans «l'Impromptu de Paris ». Comment expliquez-vous ce jugement ? Le théâtre contemporain le justifie-t-il ?
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- Voltaire, vers 1740, définissait le roman « la production d'un esprit faible décrivant avec facilité des choses indignes d'être lues par un esprit sérieux ». — Comment expliquez-vous ce jugement sévère? Montrez, par des exemples, de quelle manière le roman a évolué depuis Prévost jusqu'à Balzac, au point de devenir le genre littéraire le plus compréhensif qui embrasse les diverses formes de la pensée et de la vie humaine.