Morgane Bunz Le Clézio : Pensée écologique et peuples opprimés.
Publié le 03/09/2018
Extrait du document
«
qu’il est indispensable de protéger afin qu’elle puisse assurer son œuvre le plus possible.
Terre
nourricière mais également destructrice selon ses dires.
En effet, bien que la terre nous donne
la vie, elle peut également nous la reprendre et ce, à tout moment, sans préavis, ni raison.
C’est
pour cela que dans certaines régions du monde, la protection et le respect de cette terre qui
nous est donnée est primordiale.
Cependant, nous pouvons observer au travers de ses œuvres
que cette dite nature n’est pas toujours traitée comme elle le devrait et que l’Homme est la
raison de ce mauvais traitement.
En effet, depuis des années, voir des siècles, l’Homme agit sur la nature de façon néfaste, lui
prenant ce dont il a besoin et négligeant le fait qu’il faut la ménager pour qu’elle puisse se
recréer afin de continuer à produire.
Les constructions, les grandes villes, les produits
chimiques, sont autant de raisons qui conduisent à l’amenuisement des richesses dont la terre
dispose mais également au réchauffement climatique, qui est un problème de plus en plus
important dans notre société moderne.
Souvent négligé, il est important de souligner qu’encore
aujourd’hui, certaines civilisations vivent de cette nature, bien plus que les civilisations
modernes le font.
En effet, Le Clézio est connu pour avoir vécu parmi certaines de ces
civilisations dites amérindiennes.
Pour elles, le concept de Terre-Mère est absolument
important et au centre de leur mode de vie.
Respectant cette terre qui leur permette de vivre,
ils la cultivent mais lui rendent également ce qu’ils lui prennent.
De cette façon, ils s’assurent
que le respect soit permanent et que la terre soit bien traitée, dans le respect de leurs
coutumes.
Cependant, Le Clézio nous démontre que ces civilisations proches de la nature et
souciantes de l’écologie sont parfois mal considérés et jugées de sauvages par des civilisations
ayant des avancées que ces civilisations dites naturelles n’ont pas, ce qui fut le cas dans le Rêve.
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