Britannicus, Acte IV Scène 3

« une fois un gouverneur dévoué.

Burrhus fait enfin la dualité entre le bien et le mal.

Il parle dans sa tirade le passé de Néron et ce qu'il en sera une fois qu'il aura tué Britannicus.Burrhus le sait, Néron n'est pas si cruel qu'il y paraît et il sait que c'est à cause de Narcisse entre autre qu'il veut tuer Britannicus, mais Burrhus ne croit pas en sa volonté, et il convaincs Néron d'oublier ce projet en pardonnant son frère, à la dernière phrase de sa tirade.

Il parle aussi du passé de Néron, l'empereur vertueux, grâce aux guillemets des vers 58 à 62, Burrhus se met dans la peau de Néron, qui autrefois, était un bon empereur « partout en ce moment on me bénit on m'aime / on ne voit point le peuple a mon nom s'alarmer / je vois voler partout les cœurs à mon passage » pensant que Néron se souviendrait de cette bonne époque.

Au vers 40 il dit ce qui se passera pour Néron si il décide de tuer Britannicus « britannicus mourrant excitera le zèle » « vous allumez le feu qui ne pourra s'éteindre.

» Cela se traduit par le fait que Néron ne pourra plus jamais être cet empereur clément, il sera détesté de tout le peuple.

Au vers 63 Burrhus s'exclamant « quel changement ô dieux ! » montre à quel point il est devenu haineux et cruel.

Burrhus refait ensuite une référence au passé de Néron avec le contexte historique et le fait réel pour pousser Néron dans ses retranchements sur ce qu'il avait lui même dit autrefois.

A la fin de la tirade Burrhus annonce qu'il préfère mourir « faites percer ce sœur qui n'y peut consentir » « ma mort m'épargnera la vue et la douleur » « on ne me verra point survivre à votre gloire » Burrhus annonce le souhait de sa mort pour que Néron ait la mort de deux personnes sur la conscience : Britannicus et Burrhus.

Et Burrhus croit avoir gagné une bataille contre Néron « mais je vois que mes mots touchent mon empereur » « je vois que sa vertu frémit de leur fureur » et demande une faveur à son empereur « appelez votre frère oubliez dans ses bras » En comparant le bien et le mal, Burrhus espère changer la mentalité de Néron et le faire renoncer à tuer son frère.

En conclusion, cette longue tirade du fidèle gouverneur Burrhus a pour but de mettre en garde Néron de la bêtise qu'il va commettre et de faire oublier ces histoire entre frères en se réconciliant.

Burrhus est le seul personnage neutre qui veut que tout rentre dans l'ordre, nous pouvons dire qu'il est un gouverneur exemplaire.. »