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Camus, biographie et présentation des oeuvres principales

Publié le 03/07/2023

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« Albert Camus (1913-1960) Albert Camus est le principal théoricien de l’absurde : dans son œuvre il présente les images antagonistes de la lumière et de la mort, de la solitude et de la communion, de la pauvreté et de la joie. La vie. Albert Camus naît en Algérie, en 1913 d’une famille modeste ; orphelin de père, il commence des études de philosophie, il découvre Nietzsche et achève ses études supérieures.

Parallèlement, il participe à des projets dramatiques, adaptant ou jouant des pièces de théâtre. Il fonde et anime la troupe du « Théâtre du Travail » avec l'ambition de mettre les œuvres dramatiques à la portée d'un public défavorisé. Il anime ensuite une autre compagnie, le Théâtre d'Equipe, et publie ses premières œuvres. En 1938, Camus embrasse le journalisme, d'abord à Alger (Alger républicain, Soir républicain), puis à Paris (Paris-Soir), où il s'établit en 1942. Reformé en 1939, Camus joue un rôle très actif dans la Résistance. À la Libération, et jusqu'en 1947, il est le rédacteur du journal Combat. Il se met au service des grandes causes humanitaires, en poursuivant son œuvre littéraire. En 1952, Camus démissionne de son poste à l'UNESCO pour marquer sa réprobation devant la passivité de cette institution à l'égard de l'Espagne franquiste. En 1956, il s'engage de nouveau en tentant d'intervenir en faveur d'une trêve dans la guerre d'Algérie. En 1957, il reçoit le prix Nobel de littérature. En 1960, alors qu'il travaille à un autre roman, le Premier Homme, il se tue dans un accident de voiture. Les œuvres. Les romans, les essais et les pièces de théâtre de Camus sont marqués par sa réflexion philosophique et politique. Sa première œuvre, L'Envers et l'Endroit, en 1937, est une compilation d'essais littéraires sur des sujets assez divers où apparaissent les grands thèmes de la maturité : la mort, la Méditerranée, le destin de l'Homme, le rapprochement entre désespoir et bonheur. Noces (1939), mêle l'essai philosophique à la poésie lyrique. À Paris, paraissent simultanément et dans la clandestinité le roman L'Etranger et l'essai Le Mythe de Sisyphe (1942) : deux essais qui exposent la philosophie de Camus et s'inscrivent dans ce que lui-même appelle « le cycle de l’absurde », cycle complété par les pièces de théâtre : Le Malentendu, 1944, et Caligula, 1945. L'absurde comme réalité inhérente à la condition humaine est le thème central de la philosophie que Camus développe dans un premier temps. Le Mythe de Sisyphe aborde cette idée d'un point de vue théorique : comme Sisyphe, condamné à pousser éternellement son rocher, l'homme est voué à subir un enchaînement automatique d'expériences absurdes. Mais c'est dans la prise de conscience de cette situation qu'il se libère car, délivré de toute illusion, il peut alors chercher le bonheur en profitant du temps présent. Même si le monde est absurde, l'Homme ne peut pas renoncer à l'action. C'est donc l'engagement que Camus explore en un second temps, en particulier dans son roman La Peste (1947), qui inaugure le « cycle de la révolte et de la solidarité », dont font partie les pièces de théâtre : L'État de siège (1948) et Les Justes (1949), mais surtout l’essai : L'Homme révolté (1951).

Ce dernier essai est à l'origine de la rupture entre Camus et Sartre, puisqu'il souligne les divergences des deux écrivains sur la question de l’engagement : Jean-Paul Sartre dénie toute valeur philosophique au texte. À différence de Sartre, engagement pour Camus, signifie révolte : elle naît spontanément dès que l'humain est nié, en s'élevant contre la tyrannie ou la servitude. La révolte n'est pas un principe abstrait, mais elle représente, la seule ''valeur médiatrice'' permettant de dépasser l'absurde.

Selon lui, lorsqu’il y a des injustices, il faut se révolter, même si on le fait dans l’incertitude.

Sartre au contraire refuse de faire la distinction entre les oppresseurs et les opprimés.

Il défavorise la possibilité de penser la révolution qui permettra la libération des peuples.

C'est donc une question politique car Camus rompe avec le communisme avant de Sartre. Camus publie ensuite La Chute (1956), où il revient sur sa rupture avec l'Existentialisme, ainsi un recueil de nouvelles L'Exil et le Royaume (1957). Le roman Premier Homme est publié posthume en 1994. • L'Étranger (1942) est l'un des premiers ouvrages de Camus qui fait partie du cycle de l’absurde.

Ce court roman est le récit d'une existence, celle de Meursault, héros et narrateur, qui vit à Alger, indifférent à ceux qui l'entourent : à l’amour de Marie, à la mort de sa mère, étranger à lui-même dans une.... »

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