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« Celui-là qui veille modestement quelques moutons sous les étoiles, s'il prend conscience de son rôle, se découvre plus qu'un serviteur. Il est une sentinelle. Et chaque sentinelle est responsable de tout l'empire. » Dégager, — de cette dernière phrase de la page de Terre des Hommes qui était proposée —, le problème de la Responsabilité, tel que le présente St-Exupéry.

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Introduction.

Saint-Exupéry est un humaniste.

Première partie.

  • Or son humanisme est pratique et moral.
  • Car il est basé sur le sens de la responsabilité.
  • Et insiste d'abord sur la responsabilité personnelle.

Deuxième partie

  • Mais il précise aussi la nécessité de la responsabilité à l'égard des autres.
  • Donc : solidarité humaine, engagement,

action dans la communauté.

Conclusion.

  • « Bâtir le monde « (St-Exupéry).
  • Humanisme optimiste et idéaliste.

« certain orgueil personnel, égoïste même ? Or St-Exupéry est très net sur ce point.

Il ne s'agitpas seulement d'être responsable, il faut être solidaire.

Ce n'est pas la grandeur seule, maisla dignité d'homme que nous devons atteindre.

« Quel bien avez-vous fait aux hommes ? »disait Voltaire.

C'est ce qui permettra de juger chacun, précisait-il.

Une solidarité réelle unitl'homme à ses semblables.

Un homme du XXe s.

ne peut rejeter la conception decommunauté, qu'elle soit celle du travail, de la nation, de l'Europe, des hommes dont il estchaque jour plus proche d'un bout de la planète à l'autre...

ou simplement celle d'« unecommunauté », hippie ou de jeunes.

La vie que lui façonnent la civilisation actuelle et sesavantages — d'aucuns diront ses méfaits ! — matériels ne devrait pas lui permettre d'ignorerce qui se passe en Chine, au fond de l'Afrique Noire ou dans la Cordillère des Andes.

Quandles habitants du Bengladesh meurent de faim, il ne doit pas seulement s'émouvoir — c'esttrop facile ! — mais se sentir impliqué personnellement.

Sartre écrit lui aussi que, lorsqu'unhomme est persécuté pour sa foi, avili par l'esclavage, violenté par la torture, lynché au nomd'un racisme plus ou moins avoué, chaque être humain doit sentir que de tels actesengagent la responsabilité de l'humanité tout entière et la sienne propre, par conséquent.

Ildoit alors se rendre compte que son silence serait complice des exploiteurs ou des bourreauxet ne pas endormir sa conscience dans la pensée confortable que son cri de protestation neservirait à rien.

Importait-il à Voltaire qu'un obscur marchand huguenot ait été exécutéinjustement ? Il engagea pourtant dans cette affaire Calas : son oeuvre, son influence, sasanté.

Car chaque fois que l'on ferme les yeux devant une injustice, c'est le règne de laviolence inhumaine qui se trouve fortifié, grandi. * **« Nous sommes embarqués» disait déjà Pascal, et par notre condition d'homme, obligés deprendre parti.

Et croire que nous ne prenons pas parti est encore une façon de s'engager.L'auteur de Terre des hommes nous rappelle sans cesse que le sens de notre grandeur et denotre dignité est précisément que nous restons responsables du monde, car nous le «bâtissons » dans la liberté.

Le vieux jardinier (évoqué dans ce même roman) qui regrette demourir, alors qu'il a encore à bêcher « c'[est] lui le généreux, le prodigue, le grand seigneur !C'[est] lui [...] l'homme courageux, quand il lutt [e] au nom de sa Création contre la mort.

»Cet humanisme qui ne permet pas de désespérer, malgré et par son humilité même, estaussi celui de Gide, de Camus, de Sartre.

Le pessimisme de la fin de notre 3C3Ce sièclepeut-il encore s'en contenter ? Il faudrait le lui souhaiter.. »

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