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Ces quatre textes répondent-ils aux attentes d'une scène d'exposition?

Publié le 01/10/2018

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 A la base cela était une tragédie mais étant donné que la pièce se termine bien on peut appeler cela une tragi-comédie. De la même manière chez Marivaux et Beaumarchais on part plutôt aussi sur une comédie avec Arlequin qui met directement une note comique avec l’utilisation constante de sa bouteille « avec une bouteille de vin qu’il a à sa ceinture », « pour boire un petit coup d’eau-de-vie : j’ai sauvé ma pauvre bouteille » ou encore « prenant sa bouteille pour boire », mais aussi avec ses répliques frisant l’insolence « mais je ne saurai m’empêcher d’en rire », ou simplement le fait qu’il rit et qu’il chante pendant que son maître lui parle. Pareillement, Figaro « (se frottant la tête) ma tête s’amollit de surprise, et mon front fertilise » et sa future épouse l’appelant « mon petit Fi, Fi, Figaro » nous met aussi sur une note comique dès le début et peut faire sourire le spectateur. Contrairement à cela, chez Racine, l’ambiance est beaucoup moins joyeuse et le ton est plutôt sur le conflit et l’agressivité suite à l’évènement suivant : « et ce même Néron que la vertu conduit fait enlever Junie au milieu de la nuit ». Aucuns des personnages ne rigolent ni ne semblent joyeux, au contraire, ils paraissent dépités.

 

On peut, après ces analyses, en conclure que oui ces extraits de pièces de théâtre répondent totalement aux attentes d’une scène d’exposition malgré que la première scène chez Marivaux soit surement la moins complète et donne moins de détails que les autres pour la compréhension de la suite de l’histoire.    

« Corneille la suite de la pièce nous dira qui épousera Chimène et qui sont père aura choisi de son côté, tandis que chez Racine le suspense est de savoir comment va se finir la relation entre Néron et Britannicus suite à l’enlèvement de Junis, sa bien-aimée par son demi-frère qui a été déshériter par sa belle-mère au profit de Néron qui est en train de devenir un tyran mais aussi que va devenir la relation mère -fils ou Agrippine a tout fait afin que son fils soit au pouvoir et son fils ne lui rende rien.

Chez Marivaux on se demande comment va évoluer la relation entre le maître et l’esclave : va -t-elle empirer ? Vont-ils se réconcilier ? Alors que chez Beaumarchais on comprend vite que Figaro va essayer de substituer son argent au comte étant donné qu’il compte profiter de son « droit du seigneur » mais on se demande comment il va faire et tout simplement comment vont tourner les événements.

Afin d’avoir une scène d’exposition complète, il ne manque plus que la tonalité à être annoncée.

Alors que chez Corneille on devine qu’on s’oriente plus vers une histoire de rivalité mêlant l’amour à la guerre grâce aux champs lexicaux de l’amour « charmés, aimez, flamme, feux de notre amour, amant, cœur, époux, aimer, désirs » et de la guerre « vaillant, vertu, guerriers, lauriers, force, exploits, vaillance, rival » c’est tout de même un début joyeux « charmés, contents, heureux ».

Cette scène se finit tout de même sur une crainte, un mauvais pressentiment « il semble toutefois que mon âme troublée [… ] et dans ce grand bonheur je crains un grand revers » A la base cela était une tragédie mais étant donné que la pièce se termine bien on peut appeler cela une tragi-comédie.

De la même manière chez Marivaux et Beaumarchais on part plutôt aussi sur une comédie avec Arlequin qui met directement une note comique avec l’utilisation constante de sa bouteille « avec une bouteille de vin qu’il a à sa ceinture », « pour boire un petit coup d’eau-de-vie : j’ai sauvé ma pauvre bouteille » ou encore « prenant sa bouteille pour boire », mais aussi avec ses répliques frisant l’insolence « mais je ne saurai m’empêcher d’en rire », ou simplement le fait qu’il rit et qu’il chante pendant que son maître lui parle.

Pareillement, Figaro « (se frottant la tête) ma tête s’amollit de surprise, et mon front fertilise » et sa future épouse l’appelant « mon petit Fi, Fi, Figaro » nous met aussi sur une note comique dès le début et peut faire sourire le spectateur.

Contrairement à cela, chez Racine, l’ambiance est beaucoup moins joyeuse et le ton est plutôt sur le conflit et l’agressivité suite à l’évènement suivant : « et ce même Néron que la vertu conduit fait enlever Junie au milieu de la nuit ».

Aucuns des personnages ne rigolent ni ne semblent joyeux, au contraire, ils paraissent dépités. On peut, après ces analyses, en conclure que oui ces extraits de pièces de théâtre répondent totalement aux attentes d’une scène d’exposition malgré que la première scène chez Marivaux soit surement la moins complète et donne moins de détails que les autres pour la compréhension de la suite de l’histoire.. »

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