CHAPITRE 26 - Candide de Voltaire (commentaire)
Publié le 22/02/2012
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«
Cette femme disparue, il pouvait quitter la France et s'installer àBerlin, à la cour de Frédéric II de Prusse, où il resta pendant deuxans.
Mais de nouvelles controverses le brouillèrent avec son hôteet l'obligèrent à partir précipitamment, en 1753 ; il reprit cette viequ'il taxa de « juif errant », passant de principauté en principauté.
Les DélicesIl finit par fixer son choix sur Genève, où il acheta un château, uneferme, des vignes ; il acquit une maison aux Délices, une autre àLausanne, et d' autres à Ferney, en France voisine.
C'est là qu'ildut se réfugier en 1758, car les Genevois n'appréciaient guère sonanti calvinisme et son théâtre, et furent choqués par l'article «Genève » de l'Encyclopédie (écrit par d'Alembert mais nettementinspiré par Voltaire).
Selon ses propres mots, il était alors l'«aubergiste » de l'Europe, accueillant de nombreux visiteursillustres, entretenant une correspondance avec l'Europe entière etse découvrant une passion pour la justice.
Parmi les oeuvres decette période encore plus fertile que les précédentes, il faut citer,pour les contes et romans : Candide (1759), L'Ingénu (1767) etL'Homme aux quarante écus (1760) ; parmi les tragédies ;Tancrède (1760) ; pour les travaux historiques : Précis du sièclede Louis XV (1768) ; et pour la philosophie : le Dictionnairephilosophique, qui passa d'une centaine d'articles en 1764 à plusde six cents en 1772.
Tout cela sans oublier les innombrableslettres, articles, épîtres et autres pièces en vers.
Voltaire étaitcouvert d'honneurs mais ne s'accordait aucun répit, laissantl'épuisement le gagner.
Après une vingtaine de jours de lit, ilmourut le 30 mai 1778 et n'eut pas le loisir de répondre à ladernière censure dont il fut victime, le clergé parisien lui ayantrefusé des obsèques religieuses.
En 1792, ses cendres furenttransférées au Panthéon.
NOTES DE L'ÉDITEUR
« Voltaire est l'artisan de la révolution bourgeoise, si Rousseau estl'ouvrier de la révolution populaire.
L'âme des petites gens est enRousseau avec sa flamme, ses élans, sa méfiance ombrageuse, etson besoin d'absolu, qui tourne vite à la tyrannie.
Mais c'est enVoltaire, en ce vulgarisateur et rapetisseur de Descartes, qu'onretrouve l'intelligence pratique et la raison étroite de la classe quiva se substituer à la noblesse.
» J.
Charpentier, Voltaire, éditionsTallandier, 1938.
« Ceux qui ont bien connu Voltaire ne s'accordent pas sur tous lestraits de son caractère.
Mais il en est un dont tous ont étéfrappés.
Il était, comme le dit l'acteur Le Kain qui lui devaitbeaucoup, d'un tempérament « impétueux ».
Entendons par là qu'il était extrêmement sensible à l'agréable et aupénible et qu'il y réagissait d'une façon immédiate et passionnée.
Ilne se maîtrisait qu'4 la longue : ses premiers épanchementsétaient des enthousiasmes ou des colères, des admirationsexcessives ou des sarcasmes, des éclats d'ironie, des traitsd'esprit parfois cruels, voire des injures brutales.
» A.
Cresson,Voltaire, sa vie, son oeuvre, PUF, 1948.
« Enfin et surtout, il a été merveilleusement vivant et les hommes,qui craignent l'ennui plus encore que l'inquiétude, sontreconnaissants à ceux qui les font vivre sur un rythme plus rapideet plus fort.
» A.
Maurois, Voltaire, éditions Gallimard, 1935.
CHAPITRE 26 - Candide de Voltaire (commentaire)
Un soir, au moment de se mettre à table, Candide est abordépar un homme couleur de suie.
Il reconnaît...
Cacambo.
Son.
»
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