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Chateaubriand - Mémoires d'Outre-Tombe - Lucile

Publié le 17/02/2014

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Analyse de texte : Chateaubriand, 1 Livre 3, Chapitre 6 : Lucile. L'extrait soumis à l'analyse de texte porte sur un extrait des célèbres Mémoires d'Outre-tombe, écrites par François-René de Chateaubriand de 1809 à 1841 et publiées en 1850. Ce passage parle de sa sœur préférée, Lucile, dont il fait une brève description en cinq paragraphes. Il s'agissait de la personne qu'il appréciait le plus dans sa famille, et elle était probablement celle qui lui ressemblait le plus d'un point de vue sentimental. Concernant le contexte historique dans lequel l'auteur est plongé, on peut dire qu'au niveau politique, la situation est instable : après la Révolution de 1789 vient la Restauration en 1814, puis la Révolution des Trois Glorieuses en 1830. La France est donc mitigée d'un point de vue politique. Napoléon Ier, Louis XVIII, Louis-Philippe et Napoléon III se succèdent dans une période assez concise. Concernant le contexte littéraire, trois grands courants prédominent le monde écrivain : le romantisme, le réalisme et le symbolisme. Le romantique se caractérise par son individualisme dans l'art, son exaltation des sentiments et ses rêveries. Jean-Jacques Rousseau est l'un des précurseurs de ce courant. Victor Hugo sera le chef de fil du mouvement romantique. Le réalisme est une sorte de réaction au romantisme. Les réalistes, parmi lesquels figurent les très célèbres Honoré de Balzac et Stendhal, préféreront la vérité aux sentiments et à l'esthétique. Enfin, le symbolisme est un courant qui cherchera lui aussi à exprimer la réalité, mais à travers des symboles. Nous pouvons citer Baudelaire et Verlaine parmi les auteurs symboliques les plus connus. François-René de Chateaubriand est un auteur romantique et un homme politique français. Il naît le 4 septembre 1768 à Saint-Malo dans une famille aristocrate. Son père travaille dans le commerce maritime. En 1761, ce dernier achète le château de Combourg, demeure où Chateaubriand passera toutes ses vacances et vivra même pendant deux ans. Il reçoit une éducation austère, marquée par le catholicisme. Il a un frère et quatre sœurs aînés, dont Lucile. François-René et cette dernière étaient très proches, car ils sont tout deux romantiques : ils étaient rêveurs et souffraient d'un mal que Chateaubriand qualifiait de vague des passions. Ensuite, l'écrivain hésite entre la voie ecclésiastique et la voie militaire, mais opte finalement pour une carrière dans l'armée. En 1786, il devient lieutenant et l'année suivante, il obtient l'immense privilège de rencontrer le Roi Louis XVI. Puis Chateaubriand décide d'interrompre sa carrière militaire pour partir en Amé...
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« Ensuite, l'écrivain hésite entre la voie ecclésiastique et la voie militaire, mais opte finalement pour une carrière dans l'armée.

En 1786, il devient lieutenant et l'année suivante, il obtient l'immense privilège de rencontrer le Roi Louis XVI.

Puis Chateaubriand décide d'interrompre sa carrière militaire pour partir en Amérique durant la deuxième partie de l'année 1791.

Lorsque le Roi de France est arrêté, François-René décide de rentrer immédiatement dans son pays natal afin de le soutenir.

En 1792, Chateaubriand épouse Céleste de la Vigne. Pendant la période de la Terreur, il se réfugie à Londres, où il officie en tant que traducteur.

En 1798, alors qu'il apprend avec tristesse les décès de sa mère et de sa soeur, une idée lui vient à l'esprit : il décide de se consacrer pleinement à l'écriture et de défendre la religion catholique à travers ses oeuvres.

Il entreprend alors le Génie du Christianisme, publié en 1802, qui contient notamment René et Atala.

Il revient en France en 1800, lors de l'accession de Napoléon au pouvoir.

Il est très apprécié de Bonaparte, qui va lui confier un poste politique important.

En 1803, Chateaubriand se rend à Rome, où il lui vient pour la première fois à l'esprit l'ambitieux projet d'entamer la rédaction de Mémoires qu'il publierait à titre posthume.

Il démissionne de ses fonctions politiques en 1804 et, en 1807, il entreprend un voyage en Orient de 1806 à 1807.

Il s'inspire de ce périple pour écrire les Martyrs (1809) et Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811).

Il commence en 1809 l'écriture des Mémoires d'Outre-tombe, oeuvre à laquelle il met un point final en 1841.

Au fur et à mesure qu'il avance dans la rédaction de ses Mémoires, Chateaubriand en dévoile quelques parties au salon de Madame Récamier. Ensuite, Chateaubriand connaît l'apogée de sa carrière politique lors de la restauration : il devient ambassadeur à Berlin, à Rome, puis à Londres.

En 1822, il est même nommé en tant que ministre des affaires étrangères. Cependant, après huit ans de bons et loyaux services, Chateaubriand démissionne lorsque Louis-Philippe, le « roi des français », monte sur le trône en 1830.

En 1844, l'auteur sort sa dernière grande oeuvre, intitulée La vie de Rancé.

Il meurt le quatre juillet 1844 et est enterré aux roches du Grand Bé, là où sa vie débuta, à Saint-Malo. Les Mémoires d'Outre-tombe sont donc un récit autobiographique dans lequel Chateaubriand accorde plus de place aux évènements historiques qu'à sa propre existence.

Cette oeuvre intervient en plein romantisme, courant caractérisé par l'individualisme et l'exaltation des sentiments.

Concernant la structure des Mémoires, Chateaubriand a divisé sa vie en trois parties : sa carrière de soldat et de voyageur, sa carrière littéraire et sa carrière politique.

Enfin, il rédige une quatrième et dernière partie, qui est en quelque sorte une synthèse de ses. »

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