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Comment les quatre documents remplissent ils la fonction critique attribuée au théâtre ? Quelles en sont les cibles ?

Publié le 07/10/2018

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LES COMEDIENS (en chœurs) : Quel dur métier que d'être metteur en scène ! Il s'épuise pour un rien en gesticulant inutilement. Il est plus sage d'être le comédien et de le voir s'épuiser tranquillement.

(Les comédiens sortent tour à tour et le metteur en scène, seul, s'affaisse lourdement sur l'une des banquettes du fond de la salle. Lorsque les comédiens revinrent sur scène il trouvèrent un homme, qui, épuisé par tous les efforts qu'il avait mis en place pour diriger sa nouvelle scène, s'était endormi comme un bébé. )

« tous les commentaires nécessaires pour leurs permettre d’enter dans le jeu de la scène. Le metteur en scène, entre dans une petite salle où trois de ses comédiens l‘attendent.

Il leur explique brièvement la trame la pièce, l’atmosphère qui doit s’en dégager et commence à leur mimer les personnages. LE METTEUR EN SCENE - Voila ! Vous avez bien compris de quoi il s’agit ? C’est une comédie que je veux, pas un drame ! On doit y voir du geste et de la parole.

Je veux qu’on vous clame, qu’on vous rappelle, je veux que le public en redemande sans cesses.

Soyez attentifs, je vous explique.

(Il traverse la pièce et se place en face d’eux) - Toi Louis (il désigne le premier comédien, un homme d’une trentaine d’année, le crane chauve et les mains usé par une vie difficile) tu iras parfaitement dans le rôle de Jean. Tu es un nouveau riche qui a gagné son argent à la bourse.

Ton personnage n’a pas eu d’éducation, il est fils de jardinier et a vécu toute sa vie dans la pauvreté.

Il n’a presque aucune manières, ni dans le geste, ni dans la parole.

Tu dois montrer les gens du doigt, être maladroit et avoir un langage à la manière d’un homme qui n‘a pas l‘habitude de parler à des gens cultivé.

Dans la longue tirade que tu feras je veux que tu y mettes toute la conviction que tu as en toi et que tu crois en ce que tu dis, n’hésite pas à être à la limite de l’impolitesse.

N’oublie pas que tu ne connais encore pas bien les bonnes manières de l’aristocratie. - Toi Charles tu joueras le rôle de René, tu es un aristocrate fière de ton titre.

Toute ta famille et les générations qui ont été là avant toi ont été tout aussi riches et célèbre que toi.

Tu es à l’aise dans ton milieu, et la scène se passant chez ton oncle, Mr Durieu, tu te sens chez toi, donc en position de force.

Tu as bien tout retenu ? - Bon (il s’adresse aux trois comédiens) surtout essayez de bien retenir tout cela.

On n’aborde pas un texte sans en avoir la parfaite connaissance de son contexte et de la portée qu’il doit avoir ! - Maintenant toi, Mathilde, (il tire la jeune fille de sa rêverie, qui était resté jusqu’alors en retrait.

Elle se redresse) Je sais que ta réplique n’est pas très longue mais c‘est presque la plus importante de la scène alors je veux un peu plus d ‘enthousiasme s‘il te plait.

Tu dois t’emporter car ce que dit Jean t’exaspère.

De l’extérieur tu apparais comme une femme indulgente qui pense que ce pauvre garçon de jardinier a gagné sa richesse bien plus vite qu’il a su acquérir les manières dont il aurait besoin s’il ne veut pas se ridiculiser devant toute la bourgeoisie de la ville. - Jusque là vous n’avez pas de questions ? (ils font « non » de la tête) Je me permets d’insister, nous avons très peu de temps pour les répétitions et je veux que cette scène soit parfaite alors si l’un d’entre vous a le moindre doute, la moindre petite chose qui n’est pas extrêmement claire dans sa tête je veux qu’il nous le fasse partager sur le champ ! Est- ce clair ? (Il balaya ses comédiens du regard en attendant une 2. »

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