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Comment un roman mettant en scène un héros méchant ou monstrueux puisse intéresser et séduire ?

Publié le 09/08/2012

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On peut donc se demander qui est vraiment le méchant, celui qui à le rôle de l’anti héros, le violent, vengeur, ou bien ce qui l’ont mené à ce sort, que ce soit son entourage, ou la société. On peut reprendre l’exemple de Frankenstein mais cette fois du point de vue du Monstre, la créature créée par le docteur qui va causer de nombreux morts, décimant tout l’entourage de son créateur. Cette créature solitaire et sans repère à un regard juste sur la société qu’elle observe d’un œil extérieur, n’étant pas humain, le Monstre à un certain avantage sur nous pour décrire le monde. Et le lecteur peut en effet s’interroger sur cette société qui condamne Justine, la nourrice du petit garçon tué, à la pendaison sans jugement ni preuve, comme elle condamne le Monstre à l’exclusion par peur, par dégout, mais surtout par ignorance. Ainsi, c’est peut être l’univers du Monstre qui est cruel, au moins autant que lui, qui s’attriste sur son sort et sur celui de la société des hommes : « Doit-on penser que je suis seul coupable alors que l'humanité entière a pêché contre moi ? [...] Mais moi, pauvre misérable, je ne suis qu'une créature avortée, je mérite d'être battu et foulé aux pieds. « Ce pathétisme amène le lecteur, une fois de plus à se placer du côté de celui qu’on aurait tendance à appeler le méchant, et à compatir avec lui de ces malheurs.

« Mais Grenouille, et tous les autres héros méchants ont il mérité leur sort, leur réputation de personnages cruels ? Car on peut s'interroger sur leur statu de« monstrueux » dans le roman, sur leur place qu'il occupe par rapport aux « gentils » En effet, en variant la lecture que l'on peut avoir d'une histoire mettant en scène un personnage cruel, on s'aperçoit que notre point de vue peut changer à son sujet quemalgré les apparences il n'est pas forcément aussi maléfique que l'on pourrait le penser au premier abord.Tout d'abord, on peut se poser la question de l'origine de la volonté maléfique de l'anti héros : pourquoi tant de cruauté de méchanceté, d'actes violant ? La réponseest souvent la vengeance, une immense envie de châtiment qui s'empare du héros, le poussant ainsi à des actes terrible.

Et ce châtiment est souvent destiné à ceuxmême qui l'ont rendu ainsi, car le mal amène le mal, mais vient le moment ou le souffre douleur se retourne contre ces premiers ennemis, et s'avère encore plus fortset cruel qu'eux.

Dans Les hauts de Hurlevent d'Emily Brontë, Heathcliff commet des actes abominables comme séquestrer la fille de Catherine, l'amour de sa vie, afinde mettre la main sur son argent et ruiner ainsi la famille de son père qui lui à volé l'amour de Catherine.

Mais avant tout cela, c'était lui le souffre douleur : lorsqu'ils'est fait adopté par Mr Earnshaw, le fils de celui ci, Hindley, à été très jaloux, ayant peur de perdre que Heathcliff lui vole son titre et son héritage.

Cette mesquinerieenfantine va vite se transformer en torture lorsque le père d'Hindley meurt et que celui ci réduit son frère d'adoption à l'esclavage, le brimant quotidiennement.

C'estpour essayer de faire cesser la colère de son frère pour Hindley dont elle est amoureuse que Catherine épouse un riche héritier, mais Heathcliff ne supporte pas cemariage et s'enfuit, promettant de se venger, ce qu'il va faire sans scrupule, ravageant la famille sur deux générations.On peut donc se demander qui est vraiment le méchant, celui qui à le rôle de l'anti héros, le violent, vengeur, ou bien ce qui l'ont mené à ce sort, que ce soit sonentourage, ou la société.

On peut reprendre l'exemple de Frankenstein mais cette fois du point de vue du Monstre, la créature créée par le docteur qui va causer denombreux morts, décimant tout l'entourage de son créateur.

Cette créature solitaire et sans repère à un regard juste sur la société qu'elle observe d'un œil extérieur,n'étant pas humain, le Monstre à un certain avantage sur nous pour décrire le monde.

Et le lecteur peut en effet s'interroger sur cette société qui condamne Justine, lanourrice du petit garçon tué, à la pendaison sans jugement ni preuve, comme elle condamne le Monstre à l'exclusion par peur, par dégout, mais surtout par ignorance.Ainsi, c'est peut être l'univers du Monstre qui est cruel, au moins autant que lui, qui s'attriste sur son sort et sur celui de la société des hommes : « Doit-on penser queje suis seul coupable alors que l'humanité entière a pêché contre moi ? [...] Mais moi, pauvre misérable, je ne suis qu'une créature avortée, je mérite d'être battu etfoulé aux pieds.

» Ce pathétisme amène le lecteur, une fois de plus à se placer du côté de celui qu'on aurait tendance à appeler le méchant, et à compatir avec lui deces malheurs. On peut donc dire qu'un roman mettant en scène un héros monstrueux ou méchant puisse intéresser et séduire le lecteur, et ce pour trois raison : tout d'abord parceque le mal, le méchant, est une figure nécessaire au récit, car sans « méchant », il n'y à pas de « gentil », ni d'altercations entre les deux, donc il n'y à pas d'histoire.

Deplus, l'Humain à toujours eu une fascination pour le mal, la transgression de l'interdit, et il peut ainsi assouvir ce besoin par procuration dans la lecture, avecl'identification de son coté mauvais (plus ou moins important mais toujours existant) à un personnage qui le représenterai.

Enfin, Le mal n'est pas toujours là ou l'oncroit : en se plaçant du côté du héros méchant, ce que fait le lecteur conquit par le personnage, on se recompte qu'il à souvent des circonstances atténuantes.Même dans le cas d'un personnage foncièrement mauvais, auquel on ne peut trouver aucunes excuse, le roman est avant tout une fiction.

Et le lecteur doit savoir sedétacher des ces propres valeurs morales pour apprécier celle des personnages, qui ne sont pas forcément celles de l'auteur, et s'intéresser à une autre façon de pensersans obligatoirement adopter son point de vue.. »

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