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commentaire composé de A la musique de Arthur Rimbaud

Publié le 02/12/2012

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rimbaud
Commentaire composé : Introduction Le poème satiriqe de Arthur Rimbaud, A la musique est issue d'un recueil intitulé «Poésie« écrit en 1870. Il est composé de 9 quatrains écrit en alexandrins. Alors qu'il n'avait encore que 16 ans, Rimbaud fut inspiré par un concert militaire donné sur la place de la gare Charleville, sa ville natale, à la veille de la guerre Franco prussienne, d'où il décrit la bourgeoisie de son époque. Rimbaud décrit un monde conformiste, caricaturé; de sa description satirique, émerge sa personnalité avec une sensualité rebelle, on voit alors apparaître deux groupe humains qui s'opposent : les bourgeois de Charleville et les jeunes. Ainsi dans ce poème Rimbaud décrit deux mondes opposés; Nous allons donc voir comment ce poème parvient à crée un portrait satirique de la bourgeoisie. Dans un premier temps nous verrons que ce poème est un tableau construit en diptyque ce qui nous conduira a une opposition entre deux monde : avec la satire de la bourgeoisie dans le monde de l'ordre et la jeunesse marginale dans le monde du désordre. Développement : Dans ce poème nous remarquons deux univers avec l'aide de nombreux décor et détails, nous allons donc pouvoir parler de tableau en diptyque. Nous pouvons parler de tableau car nous observons que le discours descriptif domine l'évocation du décor avec de nombreux adjectifs, des expansions du nom et surtout un présent descriptif. Le tableau est ici vivant. La description procède par plan avec tout d'abord un paysage que nous remarquons par « place taille « (vers 1), « mesquines pelouses « (v1), « square « (v2), « les arbres et les fleurs « (v2) et « jardin « (v5). Mais aussi avec un arrière plan « tous les bourgeois poussifs « (v3), « l'orchestre militaire « (v5). Et un 1er plan avec des détails sur des portraits de certains personnages « schakos « (v6), « onnaing « (v19). Au vers 13 nous observons aussi « sur les bancs verts «, au vers 18 « à boutons clairs «, (v21) « le long des gazons verts «, (v26) « marronniers verts « et (v30) « leurs cous blancs « qui indiquent des couleurs, référence au tableau. Nous pouvons donc alors comparer ce poème à un tableau. Ce tableau se divise en deux groupes humains bien distincts. Il comprend deux parties, réunis par un thème commun : ici le concert donné place de la gare. Nous pouvons donc parler de diptyque. Dans la premiere partie, de la strophe 1à 6 Rimbaud nous peint une satire sociale avec une caricature très forcée de la bourgeoisie dans un monde de l'ordre, alors que de la strophe 7 à la fin il nous décrit un monde du désordre avec des jeunes marginaux. Nous pouvons voir la transition avec le « Moi « (v25). Dans le 1er volet de ce diptyque nous aperçevons très vite l'organisation donné aux bourgeois par l'auteur par les indices spatiaux comme « autour «, « au premier rang « (v7), « au milieu « (v5), ou enco...

rimbaud

« Nous pouvons donc alors comparer ce poème à un tableau. Ce tableau se divise en deux groupes humains bien distincts.

Il comprend deux parties, réunis par un thème commun : ici le concert donné place de la gare.

Nous pouvons donc parler de diptyque.

Dans la premiere partie, de la strophe 1à 6 Rimbaud nous peint une satire sociale avec une caricature très forcée de la bourgeoisie dans un monde de l'ordre, alors que de la strophe 7 à la fin il nous décrit un monde du désordre avec des jeunes marginaux.

Nous pouvons voir la transition avec le « Moi » (v25).

Dans le 1er volet de ce diptyque nous aperçevons très vite l'organisation donné aux bourgeois par l'auteur par les indices spatiaux comme « autour », « au premier rang » (v7), « au milieu » (v5), ou encore« sur les bancs verts » (v13) qui nous donnent l'impression que chacun a une place bien déterminé.

Mais aussi par des expressions comme « place taillé » (v1) et « square où tout est correcte » (v2) qui nous montre cet univers organisé.

Nous avons aussi l'idée d'habitude, de répétition montrée par « les jeudis soirs ».

Dans la seconde partie, c'est le désordre et le rire qui règne.

Tout d'abord les pelouses qui était censées être toute « correct[es] » sont devenues « gazons » (v21), et d'autres part « les grosses dames » (v10) deviennent « fillettes » (v26) mais aussi les vêtements conformistes, par exemple « breloques à chiffres » (v8) et « onnaing » (v19) sont eux devenus « débraillés » (v25).

Nous pouvons voir aussi le changement sur leurs activités : les discussions avec « discutent » (v15) sont remplacé par les jeux des libertins avec « baisers » et « lèvres » (v36).

Rimbaud a donc construit ce poème sous la forme d'un tableau en diptyque pour accentuer une fois de plus cette opposition entre les bourgeois et les jeunes. En effet, Rimbaud a séparé son poème pour faire bien ressortir cette satire de la bourgeoisie, dans cet univers bien rangé. En premier lieu l'auteur appuie sur le physique des bourgeois par leur embonpoint, leur corpulence. Effectivement, Rimbaud se moque de l'aspect physique des bourgeois par leur rondeur.

Il utilise plusieurs adjectifs appartenant aux champs lexical de la grosseur avec « gros », « bouffis », « grosses » (v10) mais aussi un verbe « épatant » (v16) qui signifie le mot étaler mais avec l'idée de pâté, de pâte; ce qui donnent une vision très péjorative des bourgeois.

Il parle de. »

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