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Commentaire composé: La Négresse blonde - Elle est noire comme cirage de Georges Fourest

Publié le 17/03/2012

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"Elle est noire comme cirage" est un extrait de La Négresse blonde écrit en 1909 par Georges Fourest qui est sans cesse réédité. Ce recueil est un des fleurons de la poésie française d'humour. Comme l'écrit son ami Willy: " Georges Fourest badine, mais il a compris que la vie est une farce amère." On a justement reproché à Fourest de trop se moquer de l'ordre établi, celui des poètes et des dramaturges. Georges Fourest appartient au courant fantaisiste. Le courant fantaisiste est le nom donné, à partir de 1912, à un groupe de poètes français dont les principaux étaient : Paul-Jean Toulet, Jean-Marc Bernard… 

« "Elle est noire comme cirage" est un poème à 12 verbes avec des rimes suivies qui traduisent le sentiment du calme et de la quiétude du décor.

La longueur des vers est diverse mais les vers les plus utilisés sont octosyllabe (34 vers) et quatrain (17 vers) on a aussi un tercet, un pentasyllabe, deux décasyllabes et un alexandrin.

Le poème est divisé en deux parties, la plupart des vers de la première partie sont quatrain et la plupart des vers de la deuxième partie sont octosyllabe.

Parmi les douze vers aux temps conjugués l'emploi du verbe Etre est beaucoup plus fréquent que les autres car le poète est en train décrire la négresse: on le voit deux fois au vers 1 (est) et au vers 13 (sont) et deux fois comme auxiliaire au vers 25 (est assise) et au vers 40 (sont dessinés). La plupart des verbes sont à présent indicatif.

Il y existe beaucoup de comparaisons.

Le poète compare la négresse blonde au "cirage", à "un nuage au ciel d'orage", à "le plumage du corbeau", à "la nuit", à "l'ennui", à "l'encre", à "la suie" et après il compare les cheveux blonds de la négresse au "soleil", au "miel", au "cuivre des lèchefrites", à "l'épi d'or".

La première partie est seulement consacrée à la description de la peau noire et des cheveux blonds de la femme, ceux qui justifient le choix du titre La Négresse blonde .

On peut y constater une contradiction.

Le poète place la couleur noire de la peau devant la couleur blonde des cheveux.

Il y parle seulement de la physique de la négresse. Dans la deuxième partie il parle aussi un peu de l'intérieur de la négresse : "cannibale mais ingénue" (vers 24), "air amène" (vers 53) et aussi de la nature de l'ile de Tamamourou, il cite le nom de plusieurs animaux comme "pétauristes", "potourous", "ornithorynques"… Dans cette partie aussi il consacre plusieurs vers (du vers 32 au vers 47) à décrire la peau de la négresse mais cette fois-ci il parle de son tatou qui est l'une des habitudes des gens de Papoua. Le décor du poème est un décor zoologique qui se situe à l'ile de Tamamourou.

Quant à son tableau, c'est un tableau fixe (C'est une négresse. »

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