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commentaire composé : Stendhal : la chartreuse de parme - La bataille de Waterloo

Publié le 01/04/2012

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stendhal

Ce texte est un extrait du roman « la chartreuse de Parme « écrit par Stendhal en 1839. Stendhal est un écrivain Français appartenant au réalisme.

Cet extrait de texte nous décrit la bataille de Waterloo à travers la vision du héros, Fabrice. La bataille de Waterloo s'est produite en 1815 en Belgique. On peut voir un court dialogue découper par un récit narratif qui nous informe sur les actions de la scène de guerre. L'auteur ne nous décrit pas Fabrice comme un héros épique qui réalise des exploits prodigieux mais comme un simple soldat plutôt rêveur et sensible au massacre de la guerre.

Comment Stendhal a mis en scène cette scène de guerre?

Dans cet extrait l'auteur nous décrit une bataille réaliste et terrifiante à travers le regard interne de notre héros. Ensuite, l'auteur a fait de Fabrice un héros médiocre, sensible et rêveur.

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« L'auteur utilise les noms de vrais personnages qui se sont réellement battu dans cette bataille afin de marquer la réalité de ce terrifiant combat. Puis, on observe que le héros est perdu et aussi angoissé dans cette scène: «Fabrice était tellement troublé...»(l.2), «il était surtout scandalisé...»(l.11), «Fabrice ne comprenait pas».

Le héros ne s'adapte pas facilement à cette bataille en plus il n'y participe pas, il observe des choses qui luiparaissent abominable: «Il remarqua que beaucoup...

vivaient encore; ils criaient évidemment pour demander du secours, et personne ne s'arrêtaitpour leur en donner.» (l.21-24) Pour lui c'est une horreur de ne pas aider ces pauvres personnes blessées et mourante.

Fabrice ne devrait avoiraucune pitié car ces personnes sont ses ennemies. Enfin, ces personnes blessées sont surnommées les habits rouges car ils sont tous vêtus de rouge.

Cette particularité nous renvoi à l'image dusang de plus, on a une répétition de groupe de mot: «les habits rouges» qui amplifie les conditions d'horreur et ce passage sanglant. Donc notre héros fait face à une scène angoissante, sanglante et terrifiante.

L'auteur nous montre un héros sans qualités admirable qui a du mal àsurmonter ses émotions. Finalement, notre héros n'est pas un être surprenant et prestigieux. En effet Fabrice a de nombreux défauts qui sont en contradiction avec son milieux. L'auteur utilise l'ironie pour se distancier de son personnage et pour monter qu'il ne réalise aucun exploit prodigieux: «Notre héros, fort humain sedonnait toutes les peines du monde...». Donc dans ce passage il a un comportement plutôt déplacer et même ridicule. Divers procédés font penser à un registre épique où le héros réalise des exploit et des prouesses étonnant, merveilleux et prodigieux mais dans cetextrait on est face à un personnage qui n'est pas héroïque, qui n'a rien de spectaculaire. C'est un être simple qui à des défauts et qui est en contradiction avec le milieu et les personnages qui l'entoure. L'écrivain a employé une hyperbole pour amplifier le fait que Fabrice n'est pas très courageux et pas très héroïque: «Nous avouerons que notrehéros était fort peu héros en ce moment.» (l.9-10). En général les adverbes d'intensité visent à grandir l'action du héros or ici ils servent à ridiculiser et à rabaisser Fabrice: «il était surtoutscandalisé..» (ligne 11), «tellement fort...

que Fabrice ne put lui répondre.» (ligne 7), «pas assez d'attention...galopait toujours...» (ligne 27-28). On peut observer une expression étrange et dérisoire: «la peur ne venait chez lui quand seconde ligne; il était surtout scandalisé de ce bruit qui luifaisait mal aux oreilles.» Fabrice fait plus attention au bruit de la bataille qu'à sa peur de mourir au combat. Son comportement est en opposition avec son devoir de soldat: «Fabrice, qui ne faisait pas assez d'attention à son devoir de soldat, galopaittoujours en regardant un malheureux blessé».

Dans une guerre il n'y a pas de place pour les sentiments et l'humanité, donc Fabrice n'est pas à saplace dans cette bataille. En plus que Fabrice ne soit pas adapté à la scène, il est sensible, rêveur et romanesque: Dans la narration le passé simple vient brutalement rompre la rêverie de Fabrice, soulignant son inadaptation à la scène et son décalage. Par exemple: «...et d'abord Fabrice ne comprenait pas, enfin il remarqua qu'en effet...» Donc d'abord il est perdu, il met du temps pour comprendre ce qui venait de se passer, il est encore dans ses rêves et puis il se réveille et il comprend en décalage ce qui s'est passé. En plus, on peut voir des verbes qui accentue la rêverie de Fabrice: «il contemplait, perdu dans une admiration enfantine...» (l.50-51).

L'adjectif«enfantin(e)» nous décrit Fabrice comme un enfant émerveiller devant une personne de haute société. Dans ce passage Fabrice n'est pas mis en valeur donc on peut dire que ce n'est pas un héros très fascinant et extraordinaire. Mais aussi, divers procédés nous font penser à un registre épique mais en réalité Ensuite, le héros nous montre ses sentiments: «la peur...

scandalisé..», «un frisson d'horreur..». Normalement un héros de guerre n'exprime pas ses sentiments, il ne doit pas avoir peur, il doit être courageux et impressionnant. Mais, Fabrice est horrifié, sensible et il nous dévoile ses faiblesses, son manque d'héroïsme. De plus, il se donne beaucoup de mal pour ne pas écraser ses ennemies: «se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît lespieds sur aucun habit rouge».

Le héros montre son humanité mais on s'attend à avoir un héros fort, puisant, qui piétine ces ennemis sans aucunepitié.

L'auteur a fait de Fabrice un héros ridicule aux yeux des autres soldats et généraux mais aussi aux yeux des lecteurs. En conséquence, L'auteur à fait de Fabrice un héros de la médiocrité, qui n'a rien de spectaculaire et qui est sensible et émotif à des situationshorrifiante.

Mais je pense tout de même que Fabrice arrive à émouvoir les lecteurs par le fait de son humanité et de ses faiblesses.. »

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