Devoir de Philosophie

commentaire de texte discours sur le colonialisme aimé césaire

Publié le 05/10/2022

Extrait du document

« Aimé Césaire est un poète très engagé dans la politique qui fit beaucoup de discours afin de défendre ses idéologies.

On ne peut pas parler de Négritude sans parler de ce dernier qui est l’un des fondateurs de ce mouvement rassemblant des écrivains francophones noirs.

Discours sur le colonialisme, publié pour la première fois en 1950 constitue un véritable acte d’accusation et de libération de la part de Césaire.

En effet, il prend ses distances par rapport au monde occidental et le juge.

Il se demande notamment où va aller l’humanité après la seconde guerre mondiale qui a été très dévastatrice, aussi bien pour les civils que pour les soldats.

S’ajoute à ça, le colonialisme, un événement majeur qui amène à la mort des personnes innocentes.

Dans cet extrait, Césaire critique de manière très explicite le colonialisme allant jusqu’à le comparer au nazisme.

Dès lors, dans quelle mesure Aimé Césaire se bat-il pour l’égalité à travers cet essai ? D’abord, nous verrons que Césaire critique explicitement les idéaux racistes.

De plus, il dénonce l’attitude des populations européennes. Dans un premier temps, Césaire porte un discours au service de la condition des populations noires. Il dénonce d’autant plus la colonisation en la comparant au nazisme. Pour commencer, l’extrait débute avec une structure accumulatrice avec un effet crescendo; Césaire ne voit que meurtre, viols et violences dans la colonisation.

Il prétend qu’elle était déjà très violente mais qu’en plus de cette violence, il y a eu une évolution: « le progrès lent, mais sur »(l.14).

Cet effet est renforcé par un champs lexical de la violence: « haine raciale »(l.4), « tête coupée »(l.5), « œil crevé »(l.5), « fillette violée »(l.6), « Malgache supplicié »(l.6,7).

Il rabaisse également l’ensemble des idéologies racistes par un vocabulaire péjoratif persistant: « dégrader »(l.3), « régression »(l.8), « gangrène »(l.9), « foyer d’infection »(l.9), « traités violés »(l.10), « mensonges propagés »(l.10), « expéditions punitives »(l.11), « prisonniers ficelés »(l.11).

L’utilisation de certaines anaphores: « et qu’en France on accepte, une fillette violée, et qu’en France on accepte, un Malgache supplicié, et qu’en France on accepte »(l.5à7) lui permet de souligner d’autant plus cette tempête d’agressivité.

Césaire va jusqu’à remettre en question le terme « barbarie »(l.21) ce qui peut s’apparenter à l’essai de Montaigne « Des cannibales » dans lequel ce dernier dénonçait le nom de « barbares » que l’on donnait à des civilisations étrangères. De surcroît, Césaire assimile l’événement de colonisation au plus grand crime contre l’humanité jamais existé; le génocide des juifs.

A travers la parole rapportée des lignes 19 et 20: « « Comme c’est curieux ! Mais bha ! C’est le nazisme, ça passera ! » »(l.19,20) Césaire transmet un message fort; la colonisation est une sorte de nazisme.

La marque typographique du point d’exclamation marque l’absurdité de ce propos qui, malheureusement, était beaucoup trop répandu.

Il nous fait également comprendre que même si cette dictature est éradiquée, les sociétés actuelles sont toujours un peu racistes.

Il y a ainsi une dimension intemporelle et universelle dans ce passage.

Ainsi, Césaire nous transmet l’importance de l’esprit critique comme Todd Strasser le faisait dans La Vague. En un mot, Césaire lutte contre les idéaux racistes et contre une inégalité fondamentale à son époque; le colonialisme.

En comparant le colonialisme au pire crime contre l’humanité, il nous pousse à nous remettre en question au sujet de notre rôle à nous, citoyens français, dans la colonisation. Dans un second temps, nous verrons que.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles