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Commentaire de texte du poème, Mon rêve familier de Verlaine.

Publié le 04/01/2023

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« Commentaire de texte du poème, Mon rêve familier de Verlaine. Paul Verlaine est un écrivain et poète français, né le 30 mars 1844 et mort le 8 janvier 1896.

Le mouvement littéraire de Verlaine est le Parnasse, le symbolisme et le décadentisme. Mon rêve familier est un sonnet extrait de la première section du recueil Poème saturniens, Mélancholia datant de 1866.

Dans mon rêve familier , Verlaine met en scène une femme aimée, aimante et à la fois familière et inconnue.

Pourquoi le poète ne trouve-t-’il la consolation que dans son rêve familier ? Il s’agit de là d’un rêve consolateur, récitant la mélancolie d’un poète en quêté d’idéal. Un rêve consolateur, à la fois familier et étrange.

En effet, nous pouvons supposer que ce rêve est familier.

Tout d’abord l’adjectif familier présent dans le titre évoque l’idée de l’appartenance et de la proximité.

Dans un second temps le déterminants possessifs «Mon» permet de crée un rapport particuliers entre ce rêve et le poète.

De plus l’adverbe «souvent» traduis l’idée que ce rêve est devenu familier par sa fréquence.

Par ailleurs nous pouvons comprendre que ce rêve est récurant,important et attachant pour le poète grâce au complément circonstanciel de temps. Mais ce rêve est également étrange.

En effet l’adjectif «inconnu» exprime l’idée du mystère et de l’anonymat de cette femme.

Néanmoins cette femme inconnu reste tout de mème aimée de Verlaine, v2 «que j’aime et qui m’aime».

Cette contradiction est mise en valeurs par la construction symétrique et la répétition des conjonctions de coordination de «et» et «ni».

En outre, la citation «Ni tout a fais la mème [...]une autre» transcrit l’idée d’une femme changeante avec une identité instable, flou, une nuance d’imprécision mais avec tout de mème une forme de reconnaissance et une impression de la retrouver.

Enfin la fréquence de ce rêve, le mystère concernant l’identité de cette femme aimée, aimante et l’impression d’une réalité proche en fond son étrangeté. Le portrait d’une femme aimante, l’expression du lyrisme personnel «je» cède la place à la femme devenant omniprésente.

La répétition du mot «aime» et l’homophonie du mots «même» «aime» exprime la saturation de l’espace poétique, cela est entêtant et le besoin d’être aimé.

Cette femme représente à la fois l’amante «et que j’aime et qui m’aime» et la mère.

Cette présence maternel est suggérée par l’insistance sur la compréhension définit par la répétition de «comprend» ( v 3 et 4).

Le mots «comprend» au sens figuré désigne la connaissance, la présence qui rompt la solitude, la forme de soutient , la connexion entre eux et la confiance.

Au sens propre ce verbe évoque l’idée de l’attachement, du besoin d’attention et d’être entouré, de l’intelligence, de l’amour qui nous englobe, nous prend tout entier et le sentiments de protection.

De plus cette idée de femme aimante se traduise à travers l’adjectif «moiteurs» et la citation «front blême» représentant la maladie, la fièvre du poète révélant ainsi la consolation, les soins qu’apporte la femme aimante envers le poète.

Dans un second temps le mot «pleurs» manifeste l’idée de la consolations, de la tristesse partagée et de la communion des pleurs définissant toujours plus le rôle de cette femme comme étant une mère.Nous pouvons comprendre que cette femme détient le savoir , le pouvoirs qu’apporte une mère à son enfants grâce vers 8 «Elle seule les sait».

En outre l’antithèse entre la «chaleurs» et «rafraîchit» témoigne de la complémentarité entre la femme apportant la fraîcheur agréable,s’occupant et en prenant soin du poète malade fiévreux.

Dans un tiers temps la figure maternelle est également retranscrite par des sonorités, une harmonie, une tonalité douce, envoûtantes et berçante.

Ces sonorités sont traduits grâce au allitérations en «m»et en «i»: «me»,«mon»,problème »vers 5 et 6, «moiteurs», «blême», «seule», «pleurant», vers 7 et 8.

En «ch», «chaque» vers 3, «rafraîchir» vers 8 et une assonance en «on», «comprend»,vers 4 et 5 «mon front» vers 7, «blonde», «son nom» vers 9, 10.

Ces allitérations, assonances sonne comme un ronronnement,.

Ce bercement marque la régression du poète à l’état enfantin et donne au poème un style incantatoire, d’enchantement.

Enfin Le rythme, l’enjambement de la strophe 1 et la conjonction de coordination «et» et «ni»permette de relancer, de rebondir, de poursuivre le rêve et de crée un lien entre les différents éléments.

Cela permet également de crée la fluidité du rêve et donne l’idée d’image défilante. Un poète tourmenté par la solitude et la mélancolie.

Le «je» de l’auteur s’adresse à un «tu» inconnu qui pourrait aussi bien être lui même.

Le «tu» s’oppose au «elle» qui introduit le récit du rêve.

Verlaine reprend le «je» lyrique rappellent le mal-être chanté par les romantiques, pour nous suggérer peut-être que seul un idéal pourrait déchiffrer son cœur, partagée entre les hommes et les femmes .L’injonction «Hélas» évoque l’illusion,la déception de l’amour total véridique et le regret du poète de ne pas être compris par tout le monde.

Il exprime également le manque de l’intimité parfaite,la recherche de l’âme sœur et le caractère décevant de l’amour.

Enfin le rythme liée aux virgules dans le deuxième tercet transcrits l’idée de la respiration saccadée, haletante comme lorsqu’on pleure.

La mélancolie du poète est du au faite qu’il est en quêté de quelque chose d’impossible car cette femme n’existe pas. Idée d’un poète mélancolique en quêté d’idéal , entre rêve et souvenir , la quêté d’un idéal inaccessible.

L’adjectif«cœur transparent» exprime l’idée que le poète n’a aucun secret pour elle, qu’il y a une fusion, une communication, une compréhension parfaite.

Elle est un idéal.... »

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