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Commentaire de texte "Elegie pour Martin Luther King" de Léopold Sédar Senghor

Publié le 31/01/2024

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« COMMENTAIRE DE TEXTE : « Elégie pour Martin Luther King », Elégies majeures (1979), Léopold Sédar Senghor Introduction : Léopold Sédar Senghor, figure symbolique de la négritude, courant littéraire et politique du XXème siècle, a su marquer l’histoire avec ses œuvres poétiques et son engagement politique.

« Elégie pour Martin Luther King » est un poème issu du dernier recueil de poésie écrit et publié par l’auteur sénégalais Léopold Sédar Senghor en 1979.

Il s’agit d’un poème saisissant, en vers libre, qui rend hommage à un personnage emblématique, militant pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis, Martin Luther King. « Elégie pour Martin Luther King » s’inscrit dans la période de la ségrégation raciale, marquée par les luttes pour l’égalité et la justice. En quoi ce poème rend-il hommage à Martin Luther King à travers un message universaliste dans lequel il prône la paix et l’égalité ? Afin de répondre à cette problématique, nous verrons premièrement comment Léopold Sédar Senghor rend hommage à Martin Luther King, puis nous étudierons le message universaliste que le poète veut transmettre et enfin les valeurs que prône celui-ci. 1ère partie : un hommage à Martin Luther King, héros tragique de l’égalité entre les êtres humains. L'élégie est un genre poétique utilisé depuis l'Antiquité.

Il s'agit d'un poème mélancolique, comme c'est le cas ici, dans cet hommage à Martin Luther King. Né en 1929 à Atlanta aux Etats-Unis, Martin Luther King a joué un rôle essentiel dans la lutte contre la ségrégation raciale dans son pays.

Dans ce poème, à travers une écriture puissante et une tonalité lyrique, Léopold Sédar Senghor lui voue une profonde admiration en écrivant à la première personne du singulier.

Dès le début du poème, l’auteur évoque l’assassinat tragique de Martin Luther King à travers une comparaison « s’évaporait comme l’encensoir du pasteur » et une antonomase, « pasteur » désignant Martin Luther King. Léopold Sédar Senghor décrit Martin Luther King comme « l’Etre », nous faisant comprendre qu’il le voit comme un Dieu.

Le poète fait une allégorie de la « Force », incarnant la détermination de Martin Luther King face à l’injustice.

Il fait également une métaphore lorsqu’il emploie « colombe diaphane qui monte » pour désigner Martin Luther King, connu pour ses actions prônant la paix, allant au Paradis. Léopold Sédar Senghor fait écho au combat de Martin Luther King pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis. Le poète fait référence aux Afro-Américains victimes de la ségrégation raciale aux Etats-Unis au XXème siècle et pour qui Martin Luther King a fait de leurs droits son combat.

En effet, il utilise beaucoup le champ lexical de l’Afrique, « le battement lent du tam-tam », « fils du Lion », « les montagnes du sud », « des tamariniers », en hommage aux origines de Martin Luther King, et les siennes. 2ème partie : un message universaliste Léopold Sédar Senghor dénonce les conditions de vie déplorable des Noirs. Il utilise la métaphore « cueilleur de coton » pour désigner les Noirs, contraints de travailler dans des emplois peu qualifiés et très mal rémunérés.

Le poète montre que c’est grâce à eux, grâce à leurs « mains fiévreuses » que les usines produisent.

Cependant ils sont exploités et Léopold Sédar Senghor exprime leur rancœur à travers la polyptote, « soûlés d’amertume amère ». Léopold Sédar Senghor, adresse son poème à tous les êtres humains, peu.... »

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