Devoir de Philosophie

Commentaire de texte : Le Mariage de Figaro, acte II scènes 16 à 19

Publié le 10/06/2012

Extrait du document

mariage

La sortie de Suzanne du cabinet fait ensuite tourner progressivement la situation de la Comtesse en sa faveur. La Comtesse ne comprend pas tout de suite ce qui arrive : la didascalie la montre « stupéfaite «R13 et confirme donc son incompréhension. L’hyperbole « Je suis morte « rappelle la situation difficile dans laquelle elle croit encore se trouver. La didascalie « La Comtesse, son mouchoir sur sa bouche pour se remettre, ne parle pas. « et « assurant son ton par degrés « montrent que la Comtesse se remet progressivement de ses émotions. La didascalie « se remettant un peu «R19 marque l’entrée de la Comtesse en position de force. La comtesse s’adresse maintenant au compte uniquement sous forme de questions sans points de suspension, elle domine donc le dialogue. Sa réponse par la question « Et pourquoi non, Monsieur ? « à la question du Comte atteste qu’elle prend le dessus sur celui-ci.

mariage

« la Comtesse à l'égard de ce dernier. La sortie de Suzanne du cabinet fait ensuite tourner progressivement la situation de la Comtesse en sa faveur.

LaComtesse ne comprend pas tout de suite ce qui arrive : la didascalie la montre « stupéfaite »R13 et confirme doncson incompréhension.

L'hyperbole « Je suis morte » rappelle la situation difficile dans laquelle elle croit encore setrouver.

La didascalie « La Comtesse, son mouchoir sur sa bouche pour se remettre, ne parle pas.

» et « assurantson ton par degrés » montrent que la Comtesse se remet progressivement de ses émotions.

La didascalie « seremettant un peu »R19 marque l'entrée de la Comtesse en position de force.

La comtesse s'adresse maintenant aucompte uniquement sous forme de questions sans points de suspension, elle domine donc le dialogue.

Sa réponsepar la question « Et pourquoi non, Monsieur ? » à la question du Comte atteste qu'elle prend le dessus sur celui-ci.Avec les questions rhétoriques « Vos folies méritent-elles de la pitié ? » et « Me suis-je unie à vous pour êtreéternellement dévouée, à l'abandon et à la jalousie, que vous seul osez concilier ? » elle l'attaque sur sa jalousieainsi que sur son manque d'intérêt et son égoïsme vis-à-vis d'elle, renforçant définitivement sa domination sur leComte. Alors que la Comtesse, se sachant fautive et ayant peur pour Chérubin, se trouve en position de faiblesse au débutdu texte, la sortie providentielle de Suzanne du cabinet fait tourner la situation en sa faveur et la voit ensuitedominer le dialogue. Après avoir analysé l'évolution des rapports de force entre le Comte et la Comtesse, il convient d'étudier le registrecomique auquel appartient le texte. Le registre comique dans le texte s'exprime à travers le personnage de Suzanne et se présente sous plusieursformes de comique. Dans la pièce, Suzanne est un adjuvant comique.

Son arrivée est providentielle, elle permet de berner le Comte etd'inverser les rapports de force.

Suzanne se moque littéralement du Comte : Les didascalies « sort en riant »R12 et« gaiement »R17 montrent que la situation l'amuse, et elle se permet de reprendre ses paroles « Je le tuerai, je letuerai »R12 en le parodiant, et en lui lançant la réplique ironique « Tuez le donc ce méchant Page »R1, l'hyperbole« méchant » amplifiant ici l'effet ironique.

Le rôle de Suzanne est d'aider sa maîtresse face au Comte, comme lemontre sa réplique « Remettez-vous Madame » pour lui faire reprendre ses esprits.

Sa question « Et moiMonseigneur ? »R17 sert à enfoncer le Comte dans sa faute et porte à rire car elle joue bel et bien la comédie afinde le berner.

La réplique « Avouez Monseigneur, que vous la méritez un peu »R27 en parlant de son humiliationmontre le malin plaisir qu'elle prend à le voir piégé, et le fait ressembler à un enfant méritant une punition,l'euphémisme « un peu » atténuant malicieusement la gravité de la faute afin de le faire avouer. Ces scènes présentent en plus des formes de comique telles que celui de situation, de caractère et de mots.

Toutd'abord, l'inversion des rapports de force entre le Comte et la Comtesse, ainsi que la façon dont le Comte se faittromper par Suzanne et la Comtesse donnent lieu à un retournement de situation produisant un comique desituation.

Le Comte présente « un air confus » et dit « être d'une confusion », faisant rire le lecteur de sa confusionet de son incompréhension.

La didascalie « Après un cours silence » montre un silence d'embarras de la part duComte prêtant à rire de sa situation.

Sa jalousie, montrée par son acharnement contre Chérubin « Il faut d'abordque je chasse un insolent de manière à ne plus le rencontrer nulle part »R1, « son crime »R3 est un défaut donnantlieu à un comique de caractère.

L'expression « Ah ! Quelle école ! » possède une connotation comique en rappelantl'incongruité de la scène, tout comme la réplique de la Comtesse « Ah Suzon je suis morte » dont l'hyperbole« morte » amplifie également le côté comique de sa position.

Ces deux répliques présentent donc un comique demots. En utilisant le personnage comique de Suzanne ainsi que les comiques de situation, de mots et de caractère, cetexte appartient au registre comique. Le Comte, après avoir compris que quelqu'un se cachait dans le cabinet de sa femme, se trouve donc dans unpremier temps en position de force par rapport à celle-ci.

Mais les rapports de force s'inversent en faveur de laComtesse grâce à l'ingéniosité de Suzanne dont le rôle, en plus des différentes formes de comiques présentes dansle texte, inscrit celui-ci au registre comique.

On peut établir un parallèle entre ce texte et les scènes 18 et 19 del'acte V de la pièce où le Comte, d'abord en position de force, se fait également piéger et humilier par les plans deSuzanne et de la Comtesse.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles