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Commentaire De Texte - Naissance De Gargantua

Publié le 13/01/2013

Extrait du document

gargantua

La présentation apparemment comique de la naissance de Gargantua cache, en réalité, l’acharnement

de l’auteur à défendre son invention. En effet, Rabelais consacre tout un passage à cette action ou il parle

à la première personne. Comme l’indique l’extrait suivant : « J’ai peur que vous croyiez pas avec certitude

à cette étrange nativité «. A travers cet acte, l’auteur à la ferme volonté de s’expliquer de manière tout à

fait claire, après les critiques et la censure de Pantagruel dont il a été victime de la part des théologiens

de La Sorbonne. De plus, l’auteur s’appuie sur diverses références religieuses tel que « la sainte Bible,

les Saintes Ecritures,… «. Nous tenons à rappeler que l’auteur à de solides bases en sciences

religieuses, puisqu’il a été lui-même moine avant d’entrer en désacord avec le clergé et de sortir de la vie

religieuse.

gargantua

« dents ».

Il fait aussi l’usage du registre comique.

On note tout d’abord la volonté de faire rire à travers divers procédés tels que « A boire ! A boire ! A boire !» En complément, l’écrivain fait référence à des personnages fabliau.C’est le cas avec des noms, des lieus,tels que « Brisepaille, Saint-Genou, Grande guérisseuse, grandgousier, repoussante vieille de la troupe… » Nous pouvons considérer cet usage par le fait que Rabelais souhaite restait encré dans son époque, le XVIème siècle. Dans ce texte, l’auteur utilise de nombreux terme scatologiques et médicales tels que « quelques membranes, gros intestins, veine creuse, sphincters, boyau… ».

A travers tout ces termes savants, Rabelais reflète son savoir.

En effet, nous savons tous que Rabelais est un grand médecin et plus particulièrement anatomiste et chirurgien.

Outre ses œuvres littéraire, il est connu pour avoir pratiquer les premières dissections en total désaccord avec l’église qui pensait que l’homme était une créature de dieu et que personne ne pouvait pratiquer ce genre d’opération. On le voit, l’auteur nous fait passer un message dans lequel il invite les lecteurs à en découvrir davantage sur le corps humain.

En revanche, l’utilisation de ce procédé à aussi pour but de provoquer en nous le rire.

En effet, l’utilisation de termes tels que « gros intestins, boyau du cul… » Ainsi, ce récit particulièrement excessif témoigne du point de vue épopique du narrateur sur la naissance du géant gargantua.

Cependant, il donne ce point de vue de manière, à la fois comique, burlesque et savante. II- Le dialogue ironique entre Alcofribas et ses lecteurs. Da ns ce second axe, nous évoquerons, les différents procédés utilisés par Rabelais pour défendre de manière désinvolte son œuvre, la justification par la référence religieuse et la justification ironique par les références à la pensée antique. La présentation apparemment comique de la naissance de Gargantua cache, en réalité, l’acharnement de l’auteur à défendre son invention.

En effet, Rabelais consacre tout un passage à cette action ou il parle à la première personne.

Comme l’indique l’extrait suivant : « J’ai peur que vous croyiez pas avec certitude à cette étrange nativité ».

A travers cet acte, l’auteur à la ferme volonté de s’expliquer de manière tout à fait claire, après les critiques et la censure de Pantagruel dont il a été victime de la part des théologiens de La Sorbonne.

De plus, l’auteur s’appuie sur diverses références religieuses tel que « la sainte Bible, les Saintes Ecritures,… ».

Nous tenons à rappeler que l’auteur à de solides bases en sciences religieuses, puisqu’il a été lui -même moine avant d’entrer en désacord avec le clergé et de sortir de la vie religieuse. Cependant, il ne s’agit pas seulement de référence religieuse mais aussi de référence à la pensée Antique, qui a fortement marqué l’époque humaniste.

En effet, de manière ironique, Alcofribas cite des lignes 31 à 36, quelques références de l’antiquité comme par exemple « Bacchus, Minerve… ».

Pour montrer peut être quel ont été ses sources d’inspiration lors de la reprise du Gargantua. Ainsi, nous avons pu voir dans cet axe, comment Rabelais s’adresse à ses lecteurs, de manière ironique et orgueilleuse.

Mais aussi comment Rabelais cherche à se crédibiliser face au critique permanente des savants de l’église.. »

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